Qui s’y frotte s’y pique!

La boucle est bouclée: après la représentante du Medef, l’UMP et le PS, c’est au tour de Daniel Cohn-Bendit de cracher son venin contre le Front National. Cette figure emblématique du courant libertaire-mondialiste a   insulté  Jean-Marie Le Pen lors d’une  intervention dans l’hémicycle européen. Il a reproché au Président d’honneur du Front National, réagissant au drame de la tuerie d’Oslo,  d’avoir pointé la naïveté de la classe politique norvégienne sur les conséquences du multiculturalisme.  « Il est intolérable que le Parlement européen abrite en son sein un parlementaire qui tient des propos aussi racistes et abjects, c’est inacceptable pour un Parlement comme le nôtre» a éructé M Cohn-Bendit. Ce à quoi Jean-Marie Le Pen a répliqué qu’il  avait porté un jugement politique sur ce drame  et  n’avait pas de leçon à recevoir d’un «pédophile», d’un  homme «mis en cause dans ce parlement pour avoir hébergé un terroriste de la Fraction Armée rouge!». Qui s’y frotte s’y pique!

Les médias qui ont systématiquement  soutenu Frédéric Mitterrand, Roman Polanski ou Dany Le rouge, ont immédiatement crié au scandale, cela va de soi… On se souviendra qu’avant Marine Le Pen et même François Bayrou, c’est Bruno Gollnisch qui avait sévèrement mouché Daniel Cohn-Bendit sur un plateau de télévision  en lui rappelant les passages de son livre Le Grand Bazar. Le héros de mai 68   évoquait explicitement dans son bouquin  les  « caresses » qu’il donnait, et les  attouchements qu’il recevait  au milieu des années 70  dans un  jardin d’enfants  auto-géré de  Francfort…

Comme le disait Bruno Gollnisch devant ses collègues du Parlement européen en juillet 2004, à l’occasion de la nomination de M. Barroso à la présidence de la Commission européenne, évoquant la jeunesse gauchiste de ce dernier, « l’exemple de M. Cohn-Bendit  montre qu’on peut avoir ce passé révolutionnaire et être cependant, aujourd’hui, un excellent tenant du système. »Un systéme dont les relais médiatiques fonctionnent toujours à plein pour défendre les siens et… l’indéfendable.