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Mayotte, un cas d’école…

6 octobre 2011 4 commentaires

Contrairement aux autres  habitants de l’archipel des Comores,  les Mahorais ont  exprimé par trois fois   (1974, 1976, 2000), leur volonté de rester dans le giron  Français.  Un désir que le ministre de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard,  a entériné à sa manière  en annonçant  que le Revenu de Solidarité Active (RSA), allait être mis en place au 1er janvier prochain dans l’île de Mayotte,  officiellement 190 000  habitants,  devenue le 101e département français par referendum l’année dernière.  95,2 % des 60% d’électeurs Mahorais ayant participé à cette consultation ont choisi de rejoindre le droit commun de la République française. Une départementalisation dont le coût financier, à la charge des contribuables métropolitains,  ne rebute pas  un François Fillon qui expliquait il y a peu que l’Etat français était en « faillite »… Une grande partie des Mahorais est polygame avec un indice de fécondité de 4.5 enfants par femme. 35 % des hommes et 40 % des femmes sont illettrés en français,  ce même pourcentage est inférieur en arabe puisque  depuis leur plus jeune âge, les Mahorais vont à la fois à  l’école de la République et à l’école coranique.

 « Tous les ministères sont mobilisés pour poursuivre la départementalisation que vous avez tant attendue »  a déclaré Marie-Luce Penchard mercredi: « droit syndical, formation, enseignement supérieur, accès à internet». «Le système de santé se modernise avec par exemple plus de 50 millions d’euros investis ces dernières années dans l’hôpital de Mamoudzou », a-t-elle souligné.  C’est en effet à  Mamoudzou que se trouve  la plus grande maternité de France, avec  près de 5 000 naissances par an sur les 8 000 dans l’île…   «En quelques années, a-t-elle ajouté, le nombre d’enfants scolarisés dès l’âge de 3 ans a été doublé» (75 % des 72 000 enfants scolarisés à l’école primaire à Mayotte  sont étrangers, NDLR),  tandis que «dès 2009, nous avons augmenté les prestations pour les personnes âgées et les personnes handicapées».

 Des annonces censées éteindre l’incendie qui a éclaté de nouveau à Mayotte    ces derniers jours avec son lot  de scènes de violences,   en marge des « journées  de grève générale illimitée contre la vie chère ». Les syndicats locaux ont dénoncé à cette occasion une  « véritable provocation du Préfet  », en l’espèce rapportait  Le Figaro « la   présence massive des gendarmes mobiles au cours des manifestations, ». En fait de « provocations », il s’agit de rappeler l’épisode des   ratonnades anti-blancs qui avaient  éclaté dans l’île en  2008, en marge aussi de manifestations,  lorsque le  27 mars au matin,  des centaines de Comoriens vivant clandestinement sur l’île sont sortis de leurs bidonvilles, coupe-coupe à la main, et s’en sont pris aux Français .

Seuls les  journaux de La Réunion et de Mayotte avaient  fait leur Une  sur les scènes de « chasse aux blancs » et de lynchage perpétrées  par des immigrés en situation irrégulière en provenance de l’île d’Anjouan,  distante d’une cinquantaine de kilomètres. Les troubles avaient  fait  de nombreux dégâts matériels et 18 blessés. Un mois et demi après les faits, le quotidien gratuit 20 Minutes expliquait   que  les 130 000 Français de Mayotte, « Métros  et Mahorais réunis, sont encore profondément traumatisés par cette  chasse aux Blancs, la première dans l’histoire de cette collectivité territoriale française  (…). Surtout, ils craignent que les 50 000 étrangers de l’île – selon certaines sources, ils seraient le double – s’en prennent de nouveau à eux ».

 « L’ambiance (entre communautés) était froide, elle est désormais glaciale », témoignait Jean-Michel Laurence, chef du service des Renseignements généraux. La pression migratoire est telle que les tensions sont inévitables. Chaque jour, entre deux cents et trois cents Comoriens débarquent clandestinement sur les plages de l’île, où le PIB par habitant est environ neuf fois supérieur ».  Et chaque année deux cents personnes ne reviennent jamais d’une traversée plus que périlleuse. Sur  l’île d’Anjouan, considérée parmi les îles les plus densément peuplées du monde,  une femme y élève en moyenne une dizaine d’enfants. Un habitant sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté, sur fond de  coups d’état et  de  corruption…

 Ce qui explique notamment, comme nous l’avons vu,  que Mayotte accueille la plus grande maternité française les immigrées (Comoriennes mais aussi Malgaches voire Africaines) venant y accoucher en grand nombre pour mettre au monde  des « Français de papier » par les vertus du droit du sol…

Dans un éclair de lucidité, François Baroin, ex secrétaire d’Etat à l’Outre-mer,  avait  proposé le retour au droit de la filiation   à Mayotte pour combattre cette invasion. Peine perdue. Et la situation a encore empiré depuis la visite de Nicolas Sarkozy,  en janvier 2010, au cours de laquelle il avait promis de renforcer la lutte contre l’immigration clandestine.  Faute de réelle volonté politique, plus peut être que par manque de moyens, celle-ci revient à écoper la mer avec une petite cuillère, les 20 000 comoriens expulsés chaque année revenant dans la foulée sur ce territoire français.

Le quotidien Les Nouvelles de Mayotte –édition du 7 février 2007 –  relevait  qu’en 2006, les expulsions de clandestins ont coûté à la collectivité «  1 549 220 euros », chiffre qui ne comprend pas « le coût des effectifs chargés de les interpeller, ni les frais de nourriture lorsqu’ils séjournent au centre de rétention, etc. Il ne s’agit que des frais de reconduite proprement dits, partagés entre l’avion et le bateau ».  Selon les statistiques publiées pour l’année 2006 à Mayotte, rapportait encore ce journal, les « vols de voitures » ont augmenté de 62%, les « vols à l’arraché » de 33%, les « cambriolages » de 6%, les « coups et blessures volontaires » de 21%, les « rébellions et outrages à agents » de 41%, tandis que les agressions sexuelles ont quasiment doublé…Il n’y a pas qu’en métropole que l’UMP  peut se flatter de son bilan.

 On l’aura compris,  les beaux discours de Mme Penchard et les effets de manche de MM. Guéant et Sarkozy ne sont pas à la hauteur des problèmes, qui n’avaient pas du  tout la même ampleur  lorsque la France avait œuvré   au maintien de Mayotte  dans la collectivité nationale, notamment du fait de sa situation stratégique dans le canal du Mozambique. Comme l’ont relevé aussi bien Marine Le Pen que Bruno Gollnisch, il est impératif à Mayotte, comme aux  Antilles, en Guyane et bien évidement en Métropole, de réformer d’ores et déjà  les conditions d’accession à la nationalité française.

 C’est bien  le droit du sol et les avantages sociaux qui y sont attachés qui constituent  une véritable pompe aspirante de l’immigration. Le retour au droit de la filiation, que le FN est le seul grand mouvement politique à défendre dans son programme,  est une des conditions essentielles  pour inverser les flux migratoires.

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Classé sous :Actualités Balisé avec :Anjouan, Antilles, Bruno Gollnisch, Claude Guéant, code de la nationalité, délinquance, démographie, droit de la filiation, droit du sol, François Baroin, François Fillon, Guyane, immigration clandestine, Mahorais, Mamoudzou, Marie-Luce Penchard, Marine Le Pen, Mayotte, natalité, Outre-mer, revenu de solidarité active, RSA

Commentaires

  1. Mayotte 976 dit

    6 octobre 2011 à 17 h 17 min

    je viens de lire cet article avec beaucoup d’intérêt. il sonne vrai sur toute la longueur. nous vivons actuellement à Mayotte des moments graves. cela fait 9 jours que les magasins d’alimentation sont fermés et nos réserves diminuent. certains magasins sont brûlés, d’autres pillés. je n’ai pu me rendre à mon travail à plusieurs reprises. je suis en vacances depuis peu et ne peut sortir de chez moi à cause des affrontements violents. des gens se font raquéter, et essuient des jets de pierre ou des coups de barre de de fer aux passages des barrages. les syndicalistes, et autres personnalités politiques locales s’offusquent de la présence des gendarmes mobiles et des policiers, car leur seule présence agresse les gens. mais dans quel pays évolue-t-on ? les syndicalistes imposent leur droit de grève en forçant les commerçants à fermer les magasins ! et du fait des violences nous confinent chez nous ! par contre les pauvres, trouvent que la présence des forces de police crée un climat insurrectionnel !
    Mayotte 101ième département français, où les 2 seules églises n’ont pas le droit de faire sonner leur cloche, où l’école coranique est toujours d’actualité dès 6 heures du matin, et où le muezzin nous appelle à la prière chaque matin à 5h….
    des journaux tel Alballad laisse un jour écrire par un de ses journalistes …  » le riche blanc contre le pauvre mahorais spolié  » … cela se passe de commentaire.

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  2. Geneix dit

    13 octobre 2011 à 15 h 11 min

    Entièrement d’accord avec cet article. Comme je vous l’ai écrit cette semaine, j’ai vécu à Mayotte 7 ans … mais avant la départementalisation officielle et même avant les émeutes que vous décrivez (entre 1994-98 puis entre 2001-2003) mais déjà on sentait une montée d’un sentiment « anti-blanc », le refus de la limitation des naissances (je me souviens d’une réunion organisée par les enseignants métropolitains où était conviée « l’élite » des Mahorais, c’est-à-dire les instituteurs (lesquels avaient été recrutés à un niveau inférieur à celui de la sixième en France !) : résultat de cette réunion où l’on prônait le slogan : « 1,2, 3 enfants … bass ! » (« bass » signifie « assez » en shi-mahorais) : allah a dit que plus on a d’enfants, plus on est riche donc on va continuer à engrosser toutes les bouénis possibles … : un dialogue de sourds !). Quel groupe politique aura assez de courage et assez de bon sens pour supprimer cette départementalisation stupide et ruineuse ?

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  3. Phil dit

    27 octobre 2011 à 19 h 38 min

    Ah le droit coranique au sein de notre république! Arrivée du vol Yéménia airways un beau matin de juin dernier à Roissy. Pas mal de mahorais et de comoriens venus passer les vacances au sein de la communauté en métropole. Une famille se présente au services des douanes. Passeports français bien entendu mais lieu de naissance aux Comores. No comment…..
    Dans une des valises, pas mal de bijoux que le père a omis de déclarer… »Chef soit sympa, c’est pour le mariage de ma fille ». Le chef veut bien être sympa pour cette fois… »mais la mariée, elle est où? ». « Elle est là chef » répond le père en désignant une fillette de 10 ans, voilée et promue à un bel avenir très certainement…..
    Belle république laïque que la notre….

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Rétroliens

  1. Emeutes de la vie chère à Mamoudzou (Mayotte) – 6 octobre 2011 « anthropologie du présent dit :
    6 octobre 2011 à 22 h 36 min

    […] Mayotte, un cas d’école… […]

    Répondre

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