Hugues Serraf, ex collaborateur de Rue 89, qui a désormais mis sa plume au service de sites plus ouvertement libéraux-mondialistes comme Slate et Atlantico, déclinait son petit catéchisme bien-pensant en expliquant sur ce dernier site qu’il ne croyait pas pour sa part, citant l’enquête de Libération évoquée par nous aujourd’hui, que « 30% de Français n’ont plus de problème avec les Gollnisch, les Durafour-Crématoire et autres leveurs de bras droits-main tendue ? ». Peut être lui-même membre de la secte des leveurs de coude compulsifs pour proférer une analyse aussi consternante, M. Serraf avoue qu’il est « membre du dernier carré d’archéos à souhaiter que l’on rediabolise le FN au lieu de prétendre qu’il existe vraiment quelque chose de sérieux à analyser dans son programme. »
Un déni du réel bien présent gauche, pour ne rien dire de l’inénarrable Eva Joly qui a déploré que Jeanne d’Arc « personnalité médiévale» (sic) , symbole « ultranationaliste » (resic) soit honorée. Comme l’a noté un blogueur associé au site de Marianne hier, atterré par tant de maladresse contre-productive pour la gauche, «voilà donc Jules Michelet, Marc Bloch et le Général De Gaulle placés à l’extrême droite de Bruno Gollnisch pour avoir magnifié et honoré l’enfant de Domrémy, sous prétexte que Jean-Marie Le Pen l’avait fait aussi. »
Maladresse, encore et toujours, quand le PS, via son pseudopode SOS racisme, demande officiellement aujourd’hui dans un communiqué la suspension des deux policiers qui ont procédé à l’interpellation de Wissam El-Yamni, tombé dans le coma pendant plusieurs jours et qui est décédé hier. Une information judiciaire pour « coups et blessures volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique » a été ouverte en fin de semaine par le parquet de Clermont-Ferrand, visant les deux fonctionnaires de police en question.
Le Monde rapporte que « sous l’emprise de l’alcool, du cannabis et de la cocaïne lors de son interpellation dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, près d’un centre commercial du quartier de la Gauthière, alors qu’il était très excité », « (Wissam El-Yamni ) s’en était pris aux policiers, lançant des projectiles sur leur véhicule. Après une course-poursuite, il avait été plaqué au sol, menotté puis conduit au commissariat. Il est tombé dans le coma après un malaise cardiaque durant son transport. »
Et le quotidien de préciser, avec ce sens de la litote politiquement correct qui le caractérise souvent quand il faut évoquer une actualité remettant en cause l’harmonieux modèle de société plurielle, que « depuis la Saint-Sylvestre, une tension est vive à Clermont-Ferrand, avec plusieurs dizaines de voitures brûlées ce week-end (…) et une marche silencieuse samedi de plus de 500 personnes, surtout issues des quartiers populaires » (sic).
Les médias ont rapporté que plus de 400 policiers et gendarmes et un hélicoptère ont été nécessaires pour inciter les manifestants au calme et éviter que de nouveau, voitures et mobiliers urbains partent en fumée. Une situation qui pose encore crûment la question de la capacité de l’Etat à assurer la sécurité des Français en cas d’explosion générale des cités comme ce fut le cas en novembre 2005. Comme l’a relevé Marine Le Pen, les effectifs des forces de l’ordre sont en baisse constante, notamment depuis 2007, alors que la violence continue de progresser.
Meontheweb dit
Bonjour Bruno,
(…) Quelques soient les circonstances, il me semble que la France, ce n’est pas la Syrie, et que la Police doit être exemplaire. Si ces policiers ont réellement tué ce jeune homme, aussi délinquant fût-il, ils doivent être sévèrement punis (…) .
Modérateur dit
Certes « Meontheweb »: il faut bien évidemment que l’enquête se déroule normalement et que la lumière soit faite sur les circonstances de ce drame. Mais nous refusons de hurler a priori avec les loups contre les policiers et nous estimons que l’intervention intempestive de SOS racisme ne contribue pas à apaiser le climat, bien au contraire, même si cette association socialo-médiatique ne jouit pratiquement d’aucun crédit et relais dans les banlieues…
POPEYE dit
Avant tout permettez-moi de vous présenter mes vœux de bonne santé et de féliciter votre équipe rédactrice pour vos articles plein de de bon sens et de vérité. Merci de nous informer au quotidien.
jpdajou dit
Bonjour à tous.
Comme le savent trés bien tous les policiers aussi bien retraités comme moi-même, qu’en activité, les Ministères de l’intérieur qui se sont succédés, n’ont jamais eu particulièrement à coeur de « protéger » d’une façon ou d’une autre les fonctionnaires de police qui étaient sous leurs ordres. Et ce, quels que soient les gouvernements qui se sont succédés. Au contraire pour ces Ministres de l’intérieur de droite comme de gauche, pour raisons politiques ils leur a toujours été bien plus facile de considérer le flic de base comme « lampiste », plutôt que d’avoir à s’occuper des vrais criminels, délinquants ou même terroristes…Cela-dit puisque ces « chers » (à la société) délinquants, bénéficient du principe de présomption d’innocence pourquoi les policiers n’y auraient-ils pas droit ? De toutes façons il y a un juge d’instruction chargé de l’enquête qui fera toute la lumière sur cette affaire… Mais ce qui est regrettable une fois de plus, c’est de voir à quel point la police a été « politisée » en France. Le Ministre de l’intérieur n’est plus depuis longtemps le premier « flic » de France au service de la Nation, mais le représentant du parti politique qui a réussi à s’approprier le pouvoir…Tant que ces choses ne changeront pas, il ne faudra pas s’attendre à une vraie démocratie dans notre pays… Une seule solution : Marine en Mai…