Marine le Pen était interrogée ce mercredi matin sur Europe 1 au sujet des insultes dont auraient été victimes la veille le dirigeant socialiste Arnaud Montebourg et sa compagne la journaliste Audrey Pulvar à Paris dans le XVIème arrondissement à la sortie d’un restaurant. Selon cette dernière, une quinzaine de jeunes auraient hurlé à leur encontre des slogans et des propos antisémites et/ou racistes et leur souhait de voter « Le Pen ». La candidate du FN a bien évidemment condamné cette agression verbale , mais elle a tout aussi logiquement dénoncé «les accusations très graves de Madame Pulvar»: «S’il suffit d’aller agresser quelqu’un en criant Le Pen président pour que je sois responsable, l’État de droit a reculé en France». Nous notons aussi que cet incident n’a eu fort heureusement aucune conséquence pour l’intégrité physique du couple Montebourg-Pulvar; ce qui est loin d’être toujours le cas pour nos compatriotes quand ils sont agressés par des bandes de « jeunes » ou des militants frontistes quand ils sont confrontés au « harcèlement démocratique » des groupuscules d’extrême gauche et autres supplétifs du PS.
Un incident survenu à point nommé pour permettre aux éléphants de déverser leurs outrances haineuses, et qui a été repris au bond par François Hollande qui a exprimé sa «solidarité» avec le couple. Sur Twitter, le président du groupe PS à l’Assemblée Jean-Marc Ayrault y a vu la preuve «qu’il faut combattre sans relâche le FN qui tente d’avancer masqué, ce soir il montre son vrai visage». L’ancien président de SOS Racisme et actuel numéro deux du PS, le socialo-trotskyste Harlem Désir y a vu avec tout autant d’originalité «le vrai visage hideux de l’extrême droite. »
Une agitation qui ne fera pas oublier l’incompréhension de beaucoup de Français devant ce que M. Hollande dévoile de son programme. Notamment dans le domaine fiscal ou, comme le souligne Bruno Gollnisch , est décliné l’ axiome démagogique qui voudrait que c’est en appauvrissant (substantiellement) les « riches » que l’on enrichira (significativement) les « pauvres ».
Dans cette optique Michel Sapin, en charge du programme du candidat Hollande, a expliqué que l’assurance-vie –y compris peut être pour les contrats toujours en cours de détention- perdrait la majeure partie de son attrait fiscal puisque les intérêts seraient soumis au barème de l’impôt sur le revenu en cas de victoire de la gauche; seul le régime spécifique de transmission serait maintenu.
Le candidat socialiste a aussi affirmé qu’il comptait imposer les riches à 75% réhabilitant la politique confiscatoire menée par la social-démocratie suédoise dans les années 70…qui a eu pour effet de faire fuir la quasi-totalité des hauts revenus de ce pays vers la Suisse…Confédération helvétique dans laquelle sont installés aussi depuis longtemps de nombreux pipoles soutenant la candidature de M Hollande mais désireux de ne pas payer l’impôt en France…n’est-ce pas Yannick ?
Marine Le Pen a précisé sur Europe 1 que plutôt que de s’attaquer de manière contre-productive aux super riches, la priorité est « de rendre justice aux classes moyennes ». Elle a fait part de son intention, si elle était au pouvoir, d’imposer un taux d’imposition à « 46% » pour les revenus « au-dessus d’un million d’euros par an », « la réintégration dans le bénéfice fiscal des salaires de plus d’un million d’euros ». « Les entreprises qui versent plus d’un million d’euros de salaires ne pourront pas déduire ces salaires de leurs bénéfices. C’est intéressant parce que les actionnaires réfléchiront à deux fois avant d’accorder des salaires faramineux ! »
Les quotidien Les Echos souligne de son côté que « cette taxation de 75% promise par François Hollande peut faire figure de petite révolution… car aucun pays dans le monde n’affiche aujourd’hui de tels taux d’imposition. Le pays qui va le plus loin en ce sens est la Suède, avec un taux dit marginal de 56,4%. En moyenne, le taux maximum au sein de la zone euro est de 42%, selon Eurostat. Si l’on considère l’ensemble de l’Europe, il est même limité à 37,1% (…) Aujourd’hui, les britanniques taxent au maximum à 50%, après des années d’imposition à 40% (…) , avec un peu de retard sur le monde anglo-saxon, le taux maximal français a été ramené, progressivement, à 40%, par Dominique de Villepin, en 2007. »
«Deux réactions peuvent être envisagées, de la part des hauts revenus concernés. Soit la fuite – déjà, les demandes de renseignement auprès des avocats fiscalistes, dans l’optique d’un exil fiscal, ont bondi ces derniers mois-, soit l’optimisation fiscale. Il n’est pas si difficile pour un cadre international de localiser une partie de ces revenus à l’étranger. Ce genre de pratique risque fort de croître et multiplier…avec, en conséquence, une perte de recettes fiscales. Mais la symbolique sera sauve… »
Comme le notait un internaute réagissant à cet article, il serait plus intelligent et performant d’encadrer les investissements hasardeux dans le comite d’entreprise d’EDF » Dans ce cas, ce sont « des milliards qui sont à récupérer pas des millions. Mais bon les syndicats faut pas toucher… »
Villageois dit
Bonjour,
je suis déçu que les signatures soient si difficile à obtenir pour le FN! Autre idée qui me vient à l’esprit:les simples citoyens que nous sommes peuvent ils demander la signatures auprès de leur maire pour un candidat?comment se compose cette demande, sous quelle forme?
cordialement,Noël
Modérateur dit
Oui un citoyen « lambda » peut effectuer cette démarche, mais il s’agit de faire signer à l’élu concerné un pré-engagement de parrainage débouchant ensuite sur un acte officiel de « présentation » du candidat en question par celui-ci. Autant dire que pour un maximum d’efficacité, cette démarche doit être effectuée par des militants un tant soi peu formés et s’appuyant sur la logistique et les consignes fournies par une formation politique . Cordialement. gollnisch.com
Catcheur dit
Montenbas et sa chèvre ont eu le temps de s’amuser à compter le nombre d’agresseurs (quinze !). Ils ne verraient pas quintuple, des fois, surtout après un dîner bien arrosé de liqueurs les plus onéreuses.
« Un peu » suspecte, leur histoire.