Femme libre, Brigitte Bardot n’a jamais caché ces dernières années dans ses écrits, ses déclarations, le dégoût que lui inspirait l’évolution de notre pays, ses craintes devant la submersion dont nous sommes l’objet, son mépris pour la veulerie, l’impuissance, les travers de la classe politicienne. Dans un entretien accordé au quotidien Nice Matin et publié aujourd’hui, cette grande voix de la cause animale fait savoir qu’elle votera pour Marine dés le 22 avril prochain.
BB qui avait donné sa voix à Nicolas Sarkozy en 2007, souligne qu’elle a toujours eu « le courage de (s)es opinions », précise que le vote pour la candidate du FN est « l’unique manière qu’on a de sortir du b… dans lequel on se trimballe depuis des années. Elle est la seule à dénoncer avec force et courage la situation. Même si c’est en contradiction avec le politiquement correct, je m’en tamponne le coquillard ! »
Electeurs nationaux que le candidat de l’UMP s’échine encore et toujours à garder dans ses filets. Hier soir, tenant une réunion publique à Arras, M Sarkozy a tenté de justifier ses abandons de souveraineté consentis à l’hydre bruxellois en affirmant que «L’Europe a été construite pour protéger la civilisation européenne.» Une affirmation piquante quand on connait l’idéologie mondialiste commune aux instigateurs de la construction européenne (pour ne rien dire de leurs héritiers...), laquelle est la négation même du génie de notre civilisation, de nos racines, de la véritable Europe des patries et des peuples.
Hier toujours, François Hollande en déplacement à Amiens, a indiqué qu’« Il faut aller chercher ces jeunes qui peuvent dériver vers l’extrême droite et douter de l’élection »,
L’ex maire de Neuilly a appelé lui aussi de manière transparente les Français séduits par le Front National et Marine à voter pour lui : « Le vote pour Jean-Marie Le Pen a servi François Mitterrand, le vote pour Marine Le Pen servira François Hollande, je ne le veux pas (…). Le peuple de France n’a pas tort quand il exprime sa colère et sa souffrance. La responsabilité des républicains que nous sommes, c’est de ramener vers nous qui ont désespéré des républicains parce qu’ils ont le sentiment qu’on les a abandonnés. C’est pour eux que je veux me battre, c’est à eux que je veux parler, c’est eux que je veux ramener vers nous, parce que le vote pour des extrêmes, c’est le vote pour des solutions qui sont des mensonges et que le mensonge n’a jamais répondu à la souffrance de ceux qui souffrent sincèrement »
A entendre M. Sarkozy mettant en garde sincèrement contre les mensonges ( !), vient à l’esprit de Bruno Gollnisch cette phrase ciselée par Michel Audiard et placée dans la bouche de Francis Blanche dans Les Tontons flingueurs : « C’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases… »
Un marin qui ici devrait bientôt toucher terre (mais restons prudents) même si le dernière enquête OpinionWay-Fiducial pour Radio classique et Les Echos, publiée hier indique comme date du débarquement le 6 mai et non le 22 avril. Ce sondage le place au premier tour à égalité avec François Hollande, avec 27,5% d’intentions de vote, devant Marine Le Pen (16%) , Jean-Luc Mélenchon (13%), et François Bayrou (10%).
Encore une fois, cet ordre peut être totalement bouleversé par l’abstention, mesurée ici à 26%, alors qu’elle avait été de 16% au premier tour de la présidentielle de 2007 ( 28,40%, au premier tour de 2002). Il est du devoir de chacun de mobiliser son entourage dans la perspective de dimanche prochain, pas une voix ne doit manquer à la candidate de l’opposition nationale.
Noiret Frédéric dit
Bonsoir Monsieur Gollnisch.
Que pensez vous de la candidature de Jacques Cheminade?
Merci.
Modérateur dit
Monsieur Cheminade nous rejoint partiellement dans sa dénonciation de certains aspects du capitalisme spéculatif ou de l’Europe bruxelloise. Pour le reste, il fait l’impasse ou occulte des sujets fondamentaux, ce qui met sérieusement à mal la crédibilité de son programme…et de sa démarche. gollnisch.com
Sandras dit
vendredi 20 avril 2012,
Les propos de M. Sarkozy rapportés dans cet article de M. Gollnisch montrent le vice du raisonnement de ce piètre président :
– sa mission n’est pas de « ramener à lui des électeurs désespérés » (au demeurant désespérés par sa politique),
– sa mission aurait été de faire une politique conforme à la volonté du peuple.
C’est ce qu’il aurait dû faire s’il avait été authentiquement « républicain » comme il le proclame et s’il avait eu à cœur d’assumer convenablement ses responsabilités.
Ce n’est pas lui, c’est le peuple national qui est souverain.
Au contraire de cela, il a constamment bafoué la volonté populaire. L’adoption du traité de Lisbonne en est l’exemple le plus manifeste mais toute sa politique européenne illustre cette volonté antinationale, de même que son alignement sur les États-Unis d’Amérique.
D’autre part, ce président est délibérément malhonnête [comme toute la classe au pouvoir] en qualifiant d’« extrémiste » ou « d’extrême droite » une politique qui n’est que nationale, mais qui l’est foncièrement.
Bernard Sandras, adhérent au Front national depuis janvier 2011.
moi dit
bonsoir Mr GOLLNISCH : comme ecrit …. Il est du devoir de chacun de mobiliser son entourage dans la perspective de dimanche prochain, pas une voix ne doit manquer à la candidate de l’opposition nationale.
Pour ma part c’est chose faite, sans oublier de dire que nous devons aussi mobiliser autour de nous … un fidèle lecteur .