Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Lülling traitant de la taxation de l’énergie (18 avril 2012)
J’ai voté contre le rapport Lülling et contre la directive européenne sur la taxation de l’énergie. Non pas qu’il soit anormal de taxer l’énergie, mais elle l’est déjà lourdement au plan national. Or, ce texte va aggraver la fiscalité, ajoutant une taxe sur les émissions de CO2 à une taxe générale sur la consommation d’énergie. Au passage, le gouvernement français approuve que l’on impose cette « taxe carbone » au niveau européen, sachant pertinemment que cela renchérira encore le prix d’un plein ou du chauffage de millions de citoyens paupérisés.
La plus grande scélératesse de ce rapport est l’alignement des taux de taxation pour les produits soumis à un même usage. En clair, le gazole taxé comme l’essence, toujours avec le soutien du gouvernement et une augmentation potentielle de 20 centimes du litre à la pompe. Avec la bénédiction du gouvernement français, c’est un mauvais coup porté à l’industrie automobile française.
Quant à vous chers collègues, vous avez fait preuve d’une singulière hypocrisie. Vous avez approuvé tout cela en commission et vous en repoussez une partie, celle qui fâche le plus, en plénière. Ce n’est pas une question de fond, puisque vous en êtes d’accord : il s’agit juste d’éviter les problèmes avant les élections ! Et de repasser le bébé au Conseil…
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