Ça commence bien : Arnaud Montebourg a été condamné hier par la 17e chambre civile pour avoir traité en septembre 2011, lors de la primaire socialiste, «d’escrocs» et d’ «incapables» d’anciens membres de la direction de Sea France. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a estimé le même jour que ladite condamnation n’était pas de nature à lui faire quitter ses nouvelles fonctions, malgré les engagements du candidat Hollande pendant la campagne. Si ce coup de canif dans le contrat passé avec les électeurs peut éventuellement se justifier eu égard à la nature de cette affaire et de cette condamnation, le Front National a préféré pointer une hypocrisie socialiste autrement plus importante à savoir le « coût des 31 conseillers » rattachés directement à l’Élysée.
Une « entorse » manifeste aux « beaux discours » de François Hollande sur « l’exemplarité de l’exécutif » sur « la baisse » annoncée le 16 mai et « largement médiatisée » « de la rémunération de 30 % des salaires des ministres et du président de la République »
Bref le changement dans la continuité avec la droite mondialiste, pointé notamment par un article publié sur le site Atlantico et signé par Benjamin Dormann, « un ancien journaliste et ex trésorier d’un parti politique divers gauche », « auteur d’une enquête très documentée Ils ont acheté la presse (Jean Picollec).
Il souligne l’influence du lobby pro-amércain au sein du gouvernement socialiste puisque les « Young Leaders de l’UMP ont laissé la place à des Young Leaders du Parti socialiste. » « Le programme Young Leaders », « créé en 1981 dans le but de donner un nouveau souffle aux relations transatlantiques », « est l’un des programmes phares de la French-American Foundation (FAF) » nous apprend le site de ladite Fondation.
«Au nombre des Young Leaders des médias, aujourd’hui actionnaires ou directeurs des principales rédactions », l’auteur de l’article cite Laurent Joffrin (Nouvel Observateur), Denis Olivennes (Europe 1, Paris Match et du JDD), Matthieu Pigasse, Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde)…
Pour ce qui est du PS, «François Hollande et Pierre Moscovici depuis 1996, Marisol Touraine et Aquilino Morelle depuis 1998, Arnaud Montebourg depuis 2000 et Najat Vallaud-Belkacem depuis 2006, sont tous des Young Leaders. Tous ont été minutieusement sélectionnés et formés par ce très élitiste réseau Franco-Américain, inconnu du grand public, sponsorisé entre autres par la banque Lazard. »
En d’autres termes, ils ont tous postulé et se sont fait parrainer pour être admis à suivre ce programme phare mis en place par la FAF, la French American Fondation. La FAF est elle-même un organisme à cheval sur Paris et New-York, créée en 1976 conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing. A noter qu’entre 1997 et 2001, John Negroponte présida la FAF, avant de devenir entre 2005 et 2007, sous Georges Bush, le premier directeur coordonnant tous les services secrets américains (DNI), dirigeant l’US States Intelligence Community (qui regroupe une quinzaine de membres, dont le FBI et la CIA). »
Aussi « sur les 8 socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, 6 rentrent dans son gouvernement. Ne restent sur la touche, pour le moment, que Bruno Le Roux, qualifié par beaucoup de ministrable , et Olivier Ferrand, l’ambitieux président du think-tank Terra Nova ayant permis l’élection de François Hollande aux élections primaires ; deux candidats impatients de rejoindre leurs camarades Young Leaders au gouvernement. Beau tir groupé, comme s’en enorgueillit à juste titre le site américain (The French-American Foundation is proud to have five Young Leader in the cabinet of President François Hollande, himself a Young Leader in 1996), tandis que le site français n’en dit pas un mot. Il est vrai que, depuis l’affaire DSK, chacun aura compris que les deux pays n’ont pas la même culture de la transparence… »
En résumé, la direction du PS a donc accepté que ses cadres passent entre les mains d’une structure « fabriquant » des agents d’influence de Washington, au terme d’un programme élaboré par une Fondation qui fut présidée par le futur coordinateur des services secrets américains. Leur présence au sein même du gouvernement, ne doit bien sûr rien au hasard mais tout à François Hollande, ancien dirigeant du PS sélectionné en son temps par la FAF .
Un exemple parmi d’autres de cette connivence idéologique relève Bruno Gollnisch, qui lie entre eux les partis dit de gouvernement et qui explique notamment, nous l’avons vu hier, le ralliement de M. Hollande, le petit doigt sur la couture du pantalon, au projet de Bouclier anti missile américain en Europe. La France, l’Europe libre et indépendante ce n’est (toujours) pas pour maintenant…
jpdajou dit
Bonjour à tous.
Voilà un article particulièrement intéressant : car on y apprend non seulement qui est l’ennemi, mais aussi d’où viennent les coups… Aprés cela, certains naïfs s’étonneront encore de la mainmise du mondialisme (euphémisme pour ne pas dire puissance financière Américaine) sur toutes nos nations, et de la manipulation des peuples partout dans le monde (allusion entre autres aux pays du printemps Arabe) .
DAILLE Gérard dit
Il y a quelques années, beaucoup d’entre-nous pensaient que nos dirigeants étaient manipullés par des forces occultes, si occultes que l’on se demandait si elles existaient réellement en l »absence de preuves, sauf en ce qui concerne le parti communiste dirigé par Moscou de façon évidente, les autres cultivaient le secret. Cet article nous met devant les réalités, à croire qu’il n’est plus nécéssaire de se cacher donnant à penser qu’ils considèrent que la partie est gagnée.
Je me fais aussi la remarque suivante, la gauche socialo-communiste pronait l’instauration d’un pouvoir international sous bannière et protection de l’URSS, et le monde occidental pronait la libre-entreprise du capitalisme, sous bannière des Etats-Unis, or depuis la chute du premier sous sa forme agressive, ce sont les Etats-Unis qui pronent un gouvernement mondial, l’éffacement de toutes les frontières ( sauf les leurs) de toutes les souverainetés qui puissent faire obstacle, la libre implantation de toutes les populations sur les territoires des autres, transformant les peuples en apatrides.
Si nous réussissons à récupérer notre souveraineté de Peuple souverain de France reconnu depuis 1789, nos responsables politiques devront revoir toutes les alliances internationales et nationales pour mettre hors d’état de nuire les individus cités par l’article.
Salut à vous tous.
BS dit
Oui, cette sortie de l’ombre des forces « occultes » paraît incroyable ; l’inavouable est maintenant admis.
Ce n’est pas Monsieur Mélenchon et ses résidus de la grande épopée communiste, même avec ce qu’ils ont récupéré dans les milieux écolo-bourgeois, qui y feront obstacle, bien au contraire.
Non, la seule parade est maintenant – comme plusieurs fois dans notre histoire – le patriotisme français.
Telle qu’elle est aujourd’hui, la France a encore le moyen, quand elle le voudra, de s’affranchir des liens qui lui ont été imposés. Sa place sur la scène internationale est celle d’un Etat indépendant, partenaire responsable mais défenseur des libertés des peuples. Et on s’apercevrait qu’il suffisait de le vouloir pour commencer à l’obtenir.
Certes, ce n’est qu’en 1789 qu’a été proclamée la souveraineté du peuple français. Mais depuis bien longtemps les rois de France n’étaient vraiment souverains (on disait « empereur en leur royaume ») que parce qu’ils régnaient sur un peuple conscient déjà de son unité nationale, et des qualités propres de son pays. Le peuple français existe encore.
Maintenant c’est cette conscience de sa souveraineté qu’il faut lui rendre et qu’il faut imposer à l’ensemble de ses dirigeants.
Il est pitoyable d’entendre nos tribunaux proclamer qu’ils ont jugé « au nom du peuple français » alors qu’en trop de matières ils ont appliqué un droit infesté par la prétendue supériorité des règles internationales sur nos lois nationales.
BS
Le réac dit
Sans oublier Nicolas Dupont Aignan, membre de la FAF, qui n’est ni souverainiste, ou patriote. L’autre jour je l’ai entendu parler de Jeanne d’Arc, on aurait dit qu’il s’étranglait en parlant d’elle, mais il était obliger de le faire parce que les journalistes lui posait la question à propos des 600 ans de sa naissance. Par facile pour un républicain universaliste comme lui! A mais pour avoir quelques Villiéristes en plus comme votants pour lui aux présidentielles il était prêt à tout!
Ils sont tous écoeurants ces hommes politiques sans panache! Mais comme l’indique le nom du parti de NDA « Debout la République » tout un porgramme!!!… On se demande pourquoi on parle de la France encore!