Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Karas (A7-0170/2012) concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement
Je n’ai pas pu voter en faveur des deux rapports Karas, supposés adapter le droit bancaire européen et national aux exigences de Bâle III, d’ailleurs édulcorées par le Comité de Bâle lui-même il y a quelques mois.
Certes, le plafonnement des rémunérations est une bonne chose. Mais cela ne contrebalance pas d’autres problèmes créés par cette réglementation. Je pense notamment à la désintermédiation croissante du financement de l’économie, à la course aux dépôts, à la transposition, d’ailleurs décalée et très aménagée, de ces mêmes exigences aux Etats-Unis.
Et « last but not least » : on connaît les objections soulevées par le secteur bancaire contre Bâle III. Et si aujourd’hui, le compromis obtenu le satisfait, c’est qu’il n’est pas si bon que cela.
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