Explication de vote de Bruno Gollnisch sur les Négociations de l’accord commercial UE-US
Il n’y a ni urgence ni nécessité absolue à l’accord transatlantique. Sauf peut-être les espoirs de récompense de M. Barroso qui lorgne, dit-on, sur le secrétariat général de l’OTAN ou de l’ONU.
L’enjeu de cet accord est la soumission de l’Europe, le maintien du leadership américain mondial contre la Chine et la primauté du droit commercial sur tout autre.
Les Etats-Unis, comme la Commission, exigent une négociation globale, sans exclusion a priori. Tout sera négociable, mais surtout du côté européen, à commencer par le principe de précaution et celui de la protection des données personnelles ; nos normes, y compris alimentaires ou de santé ; notre pouvoir de légiférer, s’il existe un mécanisme de règlement des différends investisseurs/Etat permettant aux multinationales de contester nos lois ; nos marchés publics et nos services publics et même notre exception culturelle. Côté américain, le gouvernement ne peut s’engager pour les Etats fédérés sur de nombreux points. L’accord sera déséquilibré, à notre détriment.
Les citoyens européens doivent s’emparer du sujet et nous les y aiderons. Si négociations il y a, cet accord doit devenir un accord « Dracula ». Un accord qui, comme lui, meurt d’être exposé à la lumière. Il mourra de l’indignation des peuples et de leur révolte contre la dictature des prétendues élites.
Fier Sicambre dit
S’il vous plaît, outre le site du Trans-Atlantic Business Council quelles sources consulter afin de connaître et analyser cet accord ?
Bien amicalement,
Fier Sicambre
Modérateur dit
Vous trouverez des éléments d’analyse de celui-ci sur Le site du Front National! (www.frontnational.com); merci de votre courriel, bien cordialement; gollnisch.com