Explication de vote de Bruno Gollnisch sur la Stratégie macro-régionale pour les Alpes (RC7-0190/2013)
Je ne vois pas ce qu’une stratégie macro-régionale pour les Alpes apporterait de plus que la Convention Alpine. Je crois même qu’elle lui nuirait. Il y a déjà un « Espace alpin » financé par l’Union européenne, et dont fait étrangement partie l’Alsace, qui, me semble-t-il, n’est pas au cœur des Alpes !
J’ai eu l’occasion de le dire déjà dans cette enceinte : la lubie macro-régionale en vogue aujourd’hui a pour but de promouvoir le court-circuitage de l’échelon national. Elle entretient aussi le flou, non seulement des frontières intérieures, mais aussi celui des frontières extérieures, puisque des régions d’Etats non membres de l’UE sont invitées à y participer.
On doit y ajouter encore le flou des limites administratives internes aux Etats, puisque seuls des bouts de régions pourraient être retenus en raison de certaines spécificités et pas d’autres. Elle remet même en cause les frontières des continents : je crois me souvenir d’un rapport adopté ici qui proposait une macro-région méditerranéenne incluant le nord de l’Afrique et le Moyen-Orient.
Cerise sur le gâteau : ces macro-régions donnent un rôle à la Commission dans des coopérations qui pourraient fort bien se passer d’elle ou qui s’en passaient fort bien jusque-là.
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