Communiqué de Bruno Gollnisch, député au parlement européen
Cigarette électronique: juste un sursis
A quelques mois des élections européennes, trilogues et négociations s’accélèrent à Bruxelles, pour boucler certains dossiers avant la fin de la mandature, voire avant la présidence grecque du conseil des ministres européens. Et pour certains, accélérer signifie bâcler. C’est le cas de la directive « Tabac ».
Le « compromis » obtenu sur les cigarettes électroniques, n’en est pas un : ce n’est qu’un sursis et ce produit pourrait disparaître définitivement à bref délai, sur simple acte délégué de la Commission. Rien que classer la cigarette électronique comme produit médical ou produit du tabac, alors qu’elle n’est ni l’un ni l’autre, et de la réglementer sans les habituelles consultations auxquelles se livre la Commission, en dit long.
Compte tenu du succès de la « e-cig », on finit par se demander si Bruxelles ne roule pas pour l’industrie du tabac, et bien sûr les considérables recettes fiscales que cela rapporte, et non pour la santé des consommateurs.
LMDM dit
On peut supposer aussi de la corruption des grandes firmes… ?
Reveillez-vous... dit
La cigarette est un cylindre de tabac haché enroulé dans une feuille de papier (Dictionnaire Larousse). Cet objet que l’on appelle injustement « cigarette » électronique ne comprend ni tabac, ni papier. De plus, elle ne dégage aucune fumée. Cet objet doit donc être débaptisé et renommé plus justement « vaporette » ou d’un nom plus proche de la réalité. Et je ne vois pas pourquoi cet objet est interdit dans les endroits où la cigarette est prohibée. Ca n’a rien voir avec la cigarette. Pourquoi ne pas interdir aussi dans ces endroits là les gens porteurs de clé à molette ou de chapelet….? Ce serait tout simplement aussi…C..comme logique.
Un non fumeur depuis 1986 qui vous adresse ses sincères salutations.
Ph BARRE