Gagner des mairies, obtenir un millier de conseillers municipaux en mars, se hisser en tête aux élections européennes de juin et provoquer ainsi un tremblement de terre politique, obligeant le Système à une dissolution d’une assemblée UMPS communiant dans la même idéologie euromondialiste…Les objectifs du FN en 2014 sont ambitieux, mais à la hauteur d’un mouvement politique désireux d’arriver par étapes au pouvoir. Marine Le Pen présentait hier ses vœux à la presse, au cours desquels elle a rappelé la franche différence de nature entre le FN et les partis de la majorité antinationale qui ont très largement délégué à Bruxelles le destin de la France, qui se vautrent dans le «virtuel», dans «l’enfumage», dans «l’abrutissement organisé du débat public». A contrario a affirmé Marine, le Front National, sera (prendra) le «parti de la vraie vie». «Nous soulèverons les vraies questions, les vraies préoccupations de nos compatriotes. Nous parlerons du pouvoir d’achat, du chômage, de la sécurité, d’immigration, du communautarisme, des petites retraites.»
Trois combats prioritaires seront menés cette année à précisé Marine: contre le totalitarisme bruxellois, contre l’insécurité («Nous mènerons une grande offensive contre le laxisme d’Etat, notamment face à la délinquance nomade étrangère»), a-t-elle déclaré, souhaitant renvoyer les Roms « chez eux », et enfin un combat pour «la liberté d’expression».
A ce sujet, expliquant qu’il lui «arrive d’être choquée et heurtée par des propos de Dieudonné», la présidente du FN a souligné qu’elle ne soutenait pas la circulaire Valls, pointant la «sorte de vendetta personnelle » à laquelle se livrait le ministre de l’Intérieur. «Je ne voudrais pas que M. Dieudonné serve d’excuses pour mettre en place une censure, notamment sur Internet.» «Sur cette question, je suis même d’accord avec la très gauchiste Ligue des droits de l’Homme », a-t-elle ajouté.
Avec la duplicité coutumière dont fait preuve cette caricature de parti de l’étranger qu’est le PS, sa candidate à Paris, Anne Hidalgo, en a donc déduit sur iTELE que «Marine Le Pen montre sa proximité avec les idées d’un antisémite notoire» !
Favorable, comme sa sœur jumelle NKM, à l’interdiction des spectacles parisiens de l’humoriste, la délicate citoyenne Hidalgo affirmait a contrario, dans une émission diffusée samedi 4 janvier sur Paris Première, sa «bienveillance» et son «respect» à l’égard des touchantes Femen. Ces dernières mènent principalement une guerre contre les lieux de culte de la religion catholique et les valeurs helléno-chrétiennes.
Mme Hidalgo expliquait ainsi: «J’ai de la bienveillance pour elles mais en même temps c’est dur comme mouvement. Pour elles, c’est dur. Ce qu’elles ont du vivre est dur aussi. (…). C’est une méthode d’action que moi je n’aurais pas emprunté mais j’ai du respect pour elles.»
Avec l’accord de Manuel Valls et de la municipalité, les Femen ont établi à Paris en septembre 2012, «le premier centre d’entraînement » au « nouveau féminisme ». Situé d’abord au 206, quai de Valmy ( 10e arrondissement) , siège de la Maison des Associations de Paris, un local leur a été financé ultérieurement dans un théâtre par la mairie, le Lavoir Moderne Parisien (18e arrondissement).
L’ukrainienne Inna Shevchenko, dirigeante des Femen en France, hébergée l’année dernière au domicile de l’incontournable Caroline Fourest, a reçu de l’Etat socialiste un passeport français. Ce même gouvernement qui mort de trouille et soumis à ses maîtres, a refusé d’accorder l’asile politique à Edward Snowden et Julian Assange…
Inna Shevchenko s’est félicitée par un tweet fort éclairant de l’obtention de la nationalité française : «Marianne a récupéré ses papiers ! Bonne indigestion, les fachos ! ». En effet Inna Shevchenko a été choisi cet été pour incarner sur nos timbres-poste, avec le blanc-seing de François Hollande, le visage de Marianne. Jusqu’où va-t-on descendre ?
Les Femen, nous l’avions relevé, est un groupuscule financé par le milliardaire allemand Helmut Geier, sa compatriote femme d’affaires Beat Schober, et le businessman américain Jed Sunden. Ses membres ont multiplié les provocations lors des rassemblements en faveur du mariage hétérosexuel et de la famille et ont aussi perturbé un déplacement de Marine Le Pen en Bretagne.
En février, les Femen ont «fêté» «le départ du pape Benoit XVI et la légalisation du mariage homosexuel en France ». Dépoitraillées, couvertes de slogans orduriers et beuglant comme à l’accoutumée leur haine de la religion catholique, elles s’étaient livrées à leurs provocations dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Un tweet émanant des Femen, nous l’évoquions aussi, s’est félicité du vandalisme commis la semaine dernière dans l’église Sainte-Odile à Paris et quelques jours auparavant, en pleine messe dominicale, dans le cadre de la campagne Christmas is cancelled (« Noël est annulé »), une membre de ce groupuscule a mimé un avortement, seins à l’air, dans l’église de la Madeleine, à Paris en déposant un morceau de viande de veau sur l’autel…et en urinant selon certains témoins.
Devant l’énormité monstrueuse de cet acte, Mme Hidalgo et Bertrand Delanoë ont condamné cette action. La preuve de l’indécrottable boboïsme de Nathalie Kosciusko-Morizet a été une nouvelle fois apportée par cette dernière qui a certes déclaré que si elle était élue (sic), elle ne « maintiendrait pas le financement des Femen par la Ville ». Avant d’ajouter: «J’ai d’ailleurs condamné leur happening à la Madeleine ».
Or, comme le fait remarquer très justement L’observatoire de la christianophobie, « le dictionnaire Larousse donne deux définitions du happening : 1. Forme de spectacle qui suppose la participation des spectateurs et qui cherche à faire atteindre à ceux-ci un moment d’entière liberté et de création artistique spontanée » et 2. « Apparition spontanée et désordonnée, dans un groupe, de mouvements divers, d’opinions inattendues, etc. ». Rien de ce qui s’est passé en l’église de la Madeleine à Paris, ne répond aux définitions, même prises extensivement, du dictionnaire. Ce qui s’est passé a un nom en français: c’est une profanation ! NKM serait fort avisée de prendre des cours de français ».
Certes, mais bon, «profanation» c’est une définition moins branchée que « happening», les pauvres ploucs de cathos attachés aux traditions, tous les has been de droite n’ont vraiment rien compris, n’est-ce pas Nathalie?
Notons encore que de Yves Thréard à Philippe Bilger, nombreux ont été ceux qui se sont étonnés, comme Bruno Gollnisch, de la mansuétude du ministre de l’Intérieur vis-à-vis des Femen, eu égard à son déchaînement contre Dieudonné. Serait-ce que Manuel Valls ne se sent pas relié avec la communauté catholique et française par « un lien éternel »? Allez savoir…
Vernaz Nicolas dit
BRAVO!