Ancien tennisman, ancien mannequin pour slip, militant socialiste et piètre chanteur de variété -encore étrillé dernièrement par les amateurs de reggae pour ses reprises indigentes de standards de ce genre musical-, Yannick Noah vient de commettre une nouvelle « chanson » contre le FN. A quelques semaines des municipales, un PS de plus en plus boboïsé, hors-sol et déconnecté du pays réel fait donc appel à «Yannick» dans l’espoir de grappiller ici ou là quelques voix. Dans les faits, ce clip, appel à la « tolérance » -« ma colère n’est pas un front. Elle n’est pas nationale» (sic)- dans lequel apparaissent Eric Cantona, Cali, Chantal Lauby ou Grand Corps Malade, ne peut que conforter dans leurs opinions celles et ceux qui sont agacés par les leçons de morale mal placées du show-biz. A croire également que M. Noah n’a pas apprécié le fait que le tribunal correctionnel de Paris ait relaxé le 25 juin dernier Marine Le Pen qui l’avait qualifié « d’exilé fiscal »…
Mardi soir se tenait aussi au Pavillon d’Armenonville à Paris le 29éme dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), présidé par Roger Cukierman, dont François Hollande était l’invité d’honneur. Celui-ci a réuni 800 personnalités, dont de nombreux ministres, hommes et femmes politiques de l’UMPS et du centre. Manuel Valls, quand même, était bien évidemment présent comme il était aussi à celui organisé par l’antenne toulousaine de cet organisme jeudi dernier. Quel appétit !
La présence au raout d’une organisation clairement communautariste, d’élus se définissant comme « républicains» est toujours un sujet d’interrogation. D’autant que le Crif n’est pas, très loin s’en faut, « représentatif » de la majorité des Juifs de France. L’ancien président du Crif, Richard Prasquier, l’indiquait d’ailleurs sans ambages dans le magazine Actualité Juive en mai 2013 : «Non, le CRIF ne représente pas « tous » les Juifs. Il représente ceux qui se sentent représentés par lui, d’où qu’ils viennent ». A la vérité, ça ne fait pas grand monde.
Si selon les propres chiffres d’un organisme interne, le Service de protection de la communauté juive (SPCJ), le nombre d’actes antisémites aurait chuté de 31 % en 2013, Roger Cukierman ne s’est pas arrêté sur cette bonne nouvelle. Il a tenu, comme à son habitude, un discours alarmiste et anxiogène… qui est la raison d’être du Crif. Il a demandé à M. Hollande que la « lutte contre la propagation de la haine» soit élevée au rang de « cause nationale ». « La bête immonde est, hélas, bien présente, aujourd’hui, en France», a-t-il insisté, évoquant certains slogans entendus dans les rangs de la manifestation Jour de colère le 26 janvier à Paris (« Crif dehors, la France n’est pas à toi »).
Comme l’ont fait ses prédécesseurs, M. Cukierman a demandé qu’Israël soit admis «dans l’Organisation de la francophonie financée par le contribuable français » et que «la France se démarque du reste du monde et reconnaisse Jérusalem comme la capitale (de l’Etat hébreu)».
C’est devenu aussi un rituel, il a tenu à dénoncer symétriquement, une « extrême gauche » pro-palestinienne dont «l’antisionisme (serait le) nouvel habit de l’antisémitisme »… et la montée en puissance des intentions de vote en faveur du Front National. Non content d’attaquer de manière violemment diffamatoire Bruno Gollnisch dans les colonnes de Var-Martin il y a quelques semaines, le patron du Crif a récidivé.
Il a décrit hier le FN comme un Mouvement abritant en son sein « (une) cohorte d’antisémites, de vichystes et de négationnistes réfugiés derrière sa dirigeante, attentive à ne pas commettre d’impair ». Là aussi ce type de propos répétés ad nauseam à quelques semaines d’échéances électorales importantes, visant bien maladroitement à influer sur le vote des Français, ont été comme tels farouchement applaudis par les politiciens présents.
Une maladresse qui inquiète de nombreuses figures médiatiques comme Alain Finkielkraut, qui juge que le rendez-vous annuel du Crif relève du «tribunal dînatoire», d’une « convocation du gouvernement ». A l’autre bout de l’échiquier politique, l’élue EELV et universitaire Esther Benbassa, dresse le constat des raisons troubles du « succès » des rendez-vous du Crif « qui est perçu comme un lobby (…) par les politiciens. Et considéré comme tel, il l’est bien, un lobby, en fait. Ceux qui s’agglutinent à son dîner croient vraiment qu’il joue un rôle important dans la machine électorale. On y vient à la pêche aux voix juives, et pour être adoubé par des juifs dont l’influence serait déterminante, en raison de la place qu’ils occupent, ou sont censés occuper, dans la société française». L‘antisioniste, homme de gauche et ex président de Médecins sans frontières, Rony Brauman, tombe lui aussi d’accord avec la journaliste «réac» Elisabeth Lévy pour estimer que le Crif est perçu comme une « seconde ambassade d’Israël ».
La confusion intellectuelle, matinée de mélange des genres et d’intérêts boutiquiers semblent servir de mauvaise boussole à ce Crif qui, certes, n’est pas plus malhonnête que les représentants du pouvoir politico-médiatique qui y font la queue pour s’y faire (bien) voir.
Un exemple nous en a été donné avec la polémique suscitée par les propos de Paul-Marie Coûteaux. Le président de Souveraineté, Indépendance et Libertés (Siel), allié au FN au sein du Rassemblement Bleu Marine, candidat du RBM dans le VIe arrondissement de Paris, s’est inquiété sur son blog le 25 février, de l’arrivée en masse de Roms dans la capitale. Un pseudopode du PS, SOS racisme, a dénoncé lundi des « propos immondes» et annoncé un «dépôt de) plainte dans les prochains jours », au «regard de la gravité et de l’abjection de cette prose antirépublicaine».
Dans les faits, Paul-Marie Coûteaux décrivait «la rage que (lui) donne le spectacle désolant de ces femmes, de ces enfants, et quelquefois de ces familles entières qui, dans un état d’abandon indescriptible, parsèment l’arrondissement, l’amochent de part en part, et rompent le charme de la moindre promenade ».
« (…) Ces nomades ne répondent-ils pas aux grandioses anticipations de ce vieux futuriste de Jacques Attali, qui, voici vingt ans, faisait du nomadisme l’horizon prometteur d’une humanité neuve. Il est beau de voir que cela finit sur le trottoir à faire la manche devant les distributeurs de banques…(…) . Mais que peut faire M. le Ministre de l’Intérieur – à part concentrer ces populations étrangères dans des camps, où la vie serait sans doute si peu conforme à ce qu’elles escomptaient du voyage qu’elles préféreraient déguerpir d’un territoire aussi inhospitalier ».
Le mot « camp » employé le président du Siel, chargé de lourdes réminiscences , a été utilisé contre lui pour instrumentaliser la campagne que l’on imagine. M. Coûteaux a immédiatement exprimé sur son blog son « regret que toute solution légale (ne soit) pas possible. La solution légale serait d’avoir d’urgence une réunion européenne pour avoir une suspension générale de l’application de Schengen».
«Si le mot camp a été mal interprété, je le regrette (…). Je suis catholique, je ne suis pas au Front National, je suis gaulliste. Comment voulez-vous que je demande l’érection de camps de concentration en 2014 ? Si le mot camps que j’ai utilisé connote ces camps-là, alors oui je regrette de l’avoir utilisé» a-t-il précisé
Rassurons encore les exégètes mal intentionnés des propos en défense de Paul-Marie Coûteaux qui peuvent là aussi prêter à confusion : nous aussi adhérents, militants, cadres historiques et autres non gaullistes du FN, nous n’avons jamais demandé « l’érection de camps de concentration»!
Cette polémique, pour futile qu’elle soit, apporte en tout cas la preuve que même en étant non adhérent mais simple allié du FN, même en prenant soin de s’en démarquer, on n’échappe pas à la diabolisation, à la police de la pensée et de l’arrière pensée, à la malveillance des interprétations.
barazzutti dit
Il faudrait arrêter de se justifier et de s’excuser sans cesse,cela donne du crédit a ces gens! camp est un mot de la langue française que je sache.
argumentum baculinum dit
Et attendez … ce n’est que le début des interdictions !..
Bientôt nous ne pourrons plus dire « Allemand » … « Allemagne » … « Dantzig » … « Canons » … « gauleiter » … » Nuremberg » … »Krupp » … etc … puis viendront … « choucroute » … « bière » … « saucisse de Francfort » … « Loden » … Porsche … Mercedes … etc … etc …
ON EN A MARRE DE TOUT CELA !.. MARRE !.. MARRE !.. PLUS QUE MARRE !..
Elie Arié dit
Pourquoi redire ce qui a déjà été mieux dit ici:
http://www.marianne.net/elie-pense/Le-CRIF-un-danger-communautariste_a53.html
Modérateur dit
« Mieux »? les internautes jugeront M. Arié, mais nous sommes heureux de voir que Marianne rejoint ici assez largement notre point de vue, cette évolution est heureuse et nous vous en félicitons; gollnisch.com
Elie Arié dit
Précision: il ne s’agit pas de Marianne, mais de mon blog personnel qui y est invité, et dont les opinions n’engagent que moi.
Mais sur le CRIF, je revendique l’antériorité, et peut-être même avant que le FN n’existât.
Modérateur dit
Vous savez M. Arié que vous êtes sur le sujet globalement sur la même longueur d’onde que Marianne, hebdomadaire qui est lui même actuellement en phase avec l’avis des dirigeants du FN sur ce point…qui n’a pas varié depuis le premier des vingt-neuf dîners du Crif qui se sont succédés. gollnisch.com
scorpion09 dit
Barazzutti a raison!! Merde!!!! Quand même!!!!!! Arrêtons de culpabiliser pour une chose dont nous ne sommes pas responsable!!!!!
Vive la France libre!!!
awrassi dit
Le FN, s’il se proclamait antisioniste (non-reconnaissance d’Israel) et s’il n’était pas islamophobe (on attend une déclaration claire en ce sens de sa dirigeante), pourrait compter sur la très grande majorité des Français musulmans, patriotes et nationalistes (combien de fois les Indigènes du Magheb sont-ils montés en première ligne pour la France ?!) …
L’avenir et le salut de la France passent par la reconnaissance de ses ennemis (la communauté bien organisée) et de ses amis (les enfants de ses colonies). Elle retrouvera ainsi son âme, son identité et sa religion. Car, si les Français musulmans revendiquent le droit à leur religion (comme les Protestants !), ils affirment également que la France est un pays chrétien. Nos ennemis sont les Mécréants, et les Mécréants, nous les connaissons. Ce sont les Francs-maçons ! Et je ne connais aucun musulman FM en France …
Vincent Karim dit
Laissons les courir au dîner du Crif, ou traiter Dieudonné de nazi, que les patriotes puissent continuer encore à regarder et rire de cette mascarade!.
Je suis encore loin de sauter le pas mais je ne pensais pas qu’un jour, je serais plus proche d’une partie du FN que de ce bon vieux PS…
Mathieu dit
Des personnalités comme vous, M. Gollnisch, manquent à la politique nationale.
Et je ressens également que le climat s’est alourdi par le biais de cette bien-pensance grotesque s’étant peu à peu installée depuis le début des années, pour atteindre un niveau actuel agissant telle une chape de plomb, exacerbant du même coup le sentiment de frustration.
kapoulos dit
Un camp est un endroit aménagé pour le stationnement de groupements civils (camping dans le cas de touristes, groupes de jeunesse) ou militaires (base militaire, camp de prisonniers). Quand les installations sont provisoires ou semi-permanentes (aucune construction en dur), on parle aussi de campement.
Au Québec, un camp peut aussi signifier un abri forestier.
Domaine touristique
Camping
Camping sauvage
Domaine éducatif et social
Camp scout
Camp ou Colonie de vacances
Domaine sportif
Camp de base (alpinisme)
Bivouac
Domaine humanitaire
Camp de réfugiés
Domaine militaire
Camp romain
Camp militaire
Champ de manœuvres
Base militaire
Domaine carcéral et concentrationnaire
Camp d’internement, prison,
Camp de concentration,
camp d’extermination (destiné à l’assassinat de masse),
camp de travail (destiné à l’esclavagisme),
Camp de rééducation, goulag : destiné à reconvertir des opposants politiques, généralement par l’utilisation de la torture et de moyens de pression psychologique.
Voir aussi
Biologie
La cAMP, abréviation d’origine anglophone pour l’AMP cyclique, messager intermédiaire dans l’actions des hormones ou des neurotransmetteurs.
Culture
Camp est un style esthétique.
Camp, est une série télévisée américaine
Marque
CAMP est une marque de matériel de montagne.
Patronyme
Steven Camp (1753-1812), homme politique néerlandais
Maxime Du Camp (1822-1894), écrivain et un photographe français
Toponyme
Camp, circonscription des Îles Malouine
kapoulos dit
mais qu’est-ce qu’ils attendent pour attaquer wikipidia ?
amen dit
Le programme des libéraux-oligarques est précis :
– réduction des pensions de retraite de 50 %, pour ceux qui continuent de travailler, sachant que la retraite moyenne est de 150 $ en Ukraine ;
– augmentation de l’impôt agricole, donc augmentation des prix dans ce secteur ;
– augmentation des tarifs du gaz et du chauffage urbain ;
– paiement des frais de séjours et de nourriture par les malades dans les hôpitaux publics ;
– fin de la prime de 20 % versée aux personnels des équipes de SAMU ;
– augmentation du temps de travail des enseignants ;
– augmentation des tarifs des cantines scolaires de 50 % ;
– fin de la gratuité des établissements sportifs d’enseignement ;
– baisse du financement des théâtres publics ;
– instauration d’une contribution de 20% sur les tickets de cinéma, au profit du ministère de la culture.
argumentum baculinum dit
Merci malgré tout d’avoir publié mon second message, bien que le contenu du premier me semblait plus proche d’un aristarque que d’un zoïle ?..
Sachez toutefois que Bruno Gollnisch et JM Lepen sont – à mes yeux du moins – LES POINTS CARDINAUX du Front National, et les deux seuls avec qui je partage 100% des analyses, ce qui ne m’empêche nullement bien évidement d’être sur la même ligne que les autres dirigeants et cadres !..
Merci de lui transmettre mes respectueux sentiments !..
Modérateur dit
Nous le ferons! Merci de votre courriel et de votre soutien, nous y sommes sensibles; gollnisch.com