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Un groupe au parlement…

27 mai 2014 7 commentaires

europe des patries bisLes socialo-libéraux et les libéraux socialistes des trois principales formations européistes au Parlement européen (PSE, PPE et Libéraux), sont déjà en plein conciliabule autour de l’éventuelle (probable) élection de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne. Fort de son succès historique, il s’agit maintenant pour le FN de former un môle de résistance à l’euromondialisme au Parlement européen. Cela passe par la constitution d’un groupe sachant que  Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen et   Bruno Gollnisch siégeaient jusqu’alors au nombre des non-inscrits. Créer un  groupe aura pour effet   de démultiplier  l’impact et la visibilité des travaux des élus patriotes, en ce qu’il permet de déposer des amendements, donne accès à un temps de parole plus important et à la Conférence des présidents du Parlement, qui  attribue notamment les compétences des commissions, …

 Former un groupe réunissant des partis et formations se revendiquant des idées nationales, patriotiques, populistes,  souverainistes ou eurosceptiques,  est une tâche  ardue et délicate.  Bruno Gollnisch est bien placé pour le savoir lui qui a appartenu dans les années  90 au Groupe des Droites Européennes, et qui  fut à la tête dans un passé très proche de deux groupes européens, Identité Tradition Souveraineté (ITS) et l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux (AEMN) réunissant des formations patriotiques qui ne siégeaient pas forcément au Parlement européen.

 Le site de Marianne l’évoquait, dans une note pour la fondation Jean-Jaurès publiée le 23 mai, « le chercheur Jean-Yves Camus  prévoyait que moins de 30% des élus seront rattachables aux droites eurosceptiques, nationalistes, radicales ou extrêmes. Cela constituera une progression, mais sans doute pas un tsunami politique ».

 Pour autant, « sur le papier », avec désormais 140 députés dits eurosceptiques sur 751 dans cette nouvelle mandature, sachant que le FN  revient avec  24 députés  et qu’il en faut au moins 25 de sept pays différents pour pouvoir former un groupe, ce souhait ne semble pas irréalisable. Les jours prochains seront consacrés, entre autres,  à ces tractations importantes.  Marine Le Pen tiendra ce mercredi une conférence de presse sur ce thème  à Bruxelles avec « ses alliés ».

 En novembre dernier  à Vienne, les jalons d’un groupe en devenir, ayant comme ébauche  l’Alliance européenne pour la liberté (AEL) à laquelle appartenait déjà Marine, certains élus du FPÖ et  du Vlaams Belang dans la dernière assemblée, ont été posés.

 Lors de leur réunion en Autriche six partis -FPÖ, PVV, Ligue du Nord, Vlaams Belang et SNS slovaque- avait acté une déclaration commune portant sur «le maintien de la souveraineté nationale contre le centralisme de Bruxelles» et «la conservation des identités culturelles des peuples européens contre une immigration massive et une islamisation de l’Europe».

 Depuis le SNS n’a pas réussi à avoir d’élus et certaines des formations citées plus haut pourraient être  tentées par d’autres alliances, notamment avec  les britanniques d’Ukip, ( 29% des voix, 23 sièges). Le site du Figaro s’en fait  l’écho,  « son leader, Nigel Farage, n’a pas attendu les résultats de dimanche pour opposer une fin de non-recevoir au FN. Je ne veux pas être impoli envers Marine Le Pen, ce n’est pas nécessaire, mais je ne pense pas que son parti fasse partie de notre famille politique, avait-il dit vendredi à Reuters. Le parti français, lui, affiche une ouverture de principe. Son objectif est d’avoir un groupe et d’en être à la tête. S’il n’y arrive pas, peut-être qu’il changera d’avis, dit Marine Le Pen de Nigel Farage ».

 « Reste que l’Ukip dispose d’un coup d’avance sur le FN, dans la mesure où il disposait déjà d’un groupe – Europe Liberté et Démocratie – dans la précédente législature, au côté du Parti populaire danois, des Vrais Finlandais et de la Ligue du Nord ».

Certes, Le Figaro n’a pas foncièrement tort, aussi s’agit-il d’examiner dans le détail et par pays,   les forces en présence et les partis susceptibles de pouvoir former un groupe avec les députés frontistes. Marine Le Pen et Florian Philippot ont écarté tout groupe en commun avec les hongrois de Jobbik, parti arrivé  en deuxième position avec 14,7 % des voix et  trois députés,  membres précédemment de l’AEMN, ou encore avec le parti nationaliste allemand NPD (un élu) et les Grecs de la formation d’extrême droite Aube dorée (XA), plus de  9 % des voix et  deux élus.

 Les discussions porteront donc en Autriche avec  le parti de droite nationale FPÖ en pleine dynamique  (20,5 % des suffrages, 12,7% en 2009) qui  obtient quatre élus et reste un allié fidèle du FN. Le ralliement à un groupe commun de l’unique élu cette fois du Vlaams Belang, parti identitaire  flamand en recul électoral très sensible, devrait aussi être assuré.

 En recul lui aussi, au Pays-Bas le parti  PVV de Geert Wilders  (13,2% des voix contre 17% en 2009) conserve cependant ses quatre sièges et  a récemment fait part de son souhait  d’une alliance formelle avec le FN

 En Italie, la Ligue du Nord, très axée sur la lutte contre l’immigration de peuplement, a emporté cinq sièges avec 6,15% des suffrages. Quant au Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, populiste et eurosceptique, il est devenu la  seconde force politique italienne avec  21,15% des suffrages et 17 députés.

 Autre formation a avoir dépassé la barre des 20%, au Danemark, le Parti du peuple danois (DF) de Pia Kjærsgaard,  anti-immigration  et eurosceptique, est arrivé en tête  avec 26,7 % des voix, (10 points de plus qu’en 2009) et décroche quatre sièges . La tête de liste européenne du parti,  Morten Messerschmidt,  chante les louanges des conservateurs britanniques et  eu des mots peu aimables vis-à-vis du FN disant regretter que « des partis comme le Front National et Aube dorée gagnent du terrain ».

 Pareillement en Finlande, le parti  Les Vrais Finlandais  (12,90%, un élu)  allié avec Ukip dans la précédente mandature comme nous l’avons vu, et  qui critique surtout  la zone euro, devrait refuser toute alliance avec le FN. Il en va de même en Allemagne des sept élus du parti eurosceptique  AFD (Alternative pour l’Allemagne), crée au printemps 2013.

 Une alliance est peut être plus plausible avec la formation nationale les  Démocrates  de Suède qui avec  9,7%  et deux élus fera son entrée au Parlement européen. Il faudra aussi certainement prendre langue avec le parti patriotique eurosceptique de Lituanie, Ordre et justice (2 siéges), les eurosceptiques tchèques du parti   Démocrates civiques  ( 1 député, 7,96% des suffrages),  les eurosceptiques polonais du Congrès de la nouvelle droite  (quatre élus, 7%).  Au travail!

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Classé sous :Actualités Balisé avec :AEL, AEMN, AFD, Allemagne, Alliance européenne pour la liberté, Alternative pour l’Allemagne, Belgique, Beppe Grillo, Bruno Gollnisch, Commission européenne, Conférence des présidents du Parlement, Congrès de la nouvelle droite, Danemark, Démocrates civiques, Démocrates de Suède, DF, Europe de Bruxelles, Europe Liberté et Démocratie, eurosceptiques, Finlande, Florian Philippot, fondation Jean Jaurès, FPÖ, Geert Wilders, Groupe des Droites Européennes, Italie, ITS, Jean-Claude Juncker, Jean-Marie Le Pen, Jean-Yves Camus, Jobbik, Les Vrais Finlandais, Libéraux, Ligue du Nord, Lituanie, Marine Le Pen, Morten Messerschmidt, Mouvement 5 étoiles, Nigel Farage, NPD, Ordre et justice, Parlement européen, Parti du peuple danois, Pays-Bas, Pia Kjærsgaard, Pologne, PPE, PSE, Slovaquie, SNS, Suède, Tchéquie, UE, UKIP, Vlaams Belang

Commentaires

  1. CABIOCH Sandrine dit

    27 mai 2014 à 13 h 04 min

    Je trouve dommage que MLP et Philippot continuent si loin dans la « dédiabolisation » qui nous est déjà acquise, et se privent de partis qui auraient pu permettre de bloquer efficacement le Marché transatlantique qui lui, représente un danger imminent et à nos portes, puisqu’en l’absence de groupe parlementaire nous ne pourrons ne nous débarrasser du TAFTA dans le meilleur des cas qu’en 2017 si Marine est élue, en sortant de l’UE.
    Personnellement je ne trouve pas du tout le parti Jobbik hongrois rédhibitoire, après avoir écouté Gabor Vona s’exprimer sur l’avenir de l’Europe. Quant à Aube Dorée ce n’est vraiment pas la panacée, bien entendu, mais si ce parti pouvait contribuer à bloquer le projet cauchemardesque du traité transatlantique, alors pourquoi s’en passer, dans l’urgence??

    Le FN se doit de nous expliquer sa position très ambigüe sur ce point!

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  2. Claude Courouve dit

    27 mai 2014 à 14 h 55 min

     » Pour composer un groupe politique, le nombre de députés nécessaire est de 25, élus dans au moins un quart [soit 7] des États membres de l’Union Européenne.  »

    Cette disposition du Règlement du Parlement européen (article 30, 2.) a le grave défaut de traiter de manière égale les grands États et les micro-États (Chypre, Estonie, Luxembourg, Malte, déjà sur-représentés quant au nombre de députés). Démocrates, ma non troppo.

    En France, le déclin du PCF s’est accompagné d’abaissements successifs du seuil nécessaire à la constitution d’un groupe parlementaire : 60, puis 30, puis 15 !

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  3. Tartempion dit

    27 mai 2014 à 20 h 43 min

    1 – Surtout ne nous allions pas aux Anglais, c’est inutile ! … Tout au plus, n’y consentiraient-ils que dans le but de mieux nous trahir

    L’Angleterre est une ILE, … simplement située à proximité de l’europe … Mais en réalité, c’est un monde A PART …

    Souvenez-vous d’Eurotunnel ! … Les malheureux épargnants Français qui avaient misés sur Eurotunnel … ont tous été ruinés jusqu’à la corde …

    Dans les années 1930, De Gaulle notait déjà, … à la grande surprise de ses supérieurs, …. que – en dépit de tout – le tempérament Français s’accordait foncièrement mieux avec celui des Germains … qu’avec celui des anglais …
    Et après tous les tours de cochon que Churchill et les Américains lui firent tout au long de la Seconde Guerre mondiale, … y compris jusqu’au partage de Yalta … où de Gaulle ne fut même pas convié, … de Gaulle savait à quoi s’en tenir … Car … pendant la Guerre contre Hitler, …. les anglais avaient POURTANT un intérêt commun avec les Français ! … Hé bien ! cela ne les empêchaient pas … de nous tirer dans les pattes … L’idéologie anglaise d’abord !!!

    NE RÊVONS PAS !!! SVP … Quand donc avez-vous vu les anglais … soutenir un projet national sur le Continent ?

    2 – Pour l’instant nous ne sommes PAS en position de force … pour démarcher des alliances … Occupons-nous de balayer devant notre porte …

    Nous saurons que nous sommes en position de force … le jour où on viendra nous démarcher …

    3 – Certes nous sommes heureux d’avoir obtenu 25% …
    Mais, en réalité, nous aurions dû obtenir 35% … car nous les avions déjà obtenus aux cantonales de 2011 … … En 2017, nous devons viser 70% des suffrages … sans quoi il n’est PAS possible de gouverner … pour faire les GRANDES CHOSES que nous avons à faire …

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  4. Olivier Wyssa dit

    28 mai 2014 à 12 h 15 min

    L’an prochain, à Jerusalem!
    On parie?

    Répondre
  5. Yéti déporté au Benêtland dit

    1 juin 2014 à 17 h 32 min

    Pourquoi le FN n’échange pas un seul député avec d’autres partis pour avoir les 7 nationalités ? (et les autres feraient leur groupe aussi ainsi)

    « Les fauves urbains de l’économie souterraine qui brûlent rituellement des voitures ne sont pas des enfants d’ouvriers en révolte qui se battent par haine de la marchandise, mais des paumés incultes adorateurs du fric, de ses modes insanes et de toutes ses grossières insipidités. Bien loin d’être des persécutés en rupture, ce sont les enfants chéris du système de la discrimination positive de l’anti-subversif, les talismans médiatiques de l’ordre capitaliste à révérer ».
    Francis Cousin

    Répondre
  6. Richard-de-Montmartre dit

    10 juin 2014 à 19 h 41 min

    Je trouve regrettable que le FN participe à la stratégie de diabolisation de nos camarades d’Aube Dorée (Chrissi-Avghi) et du JOBBIK, concernant Aube Dorée , il s’agit d’un parti qui n’est pas néo-nazi , mais populiste et orthodoxe. En tombant dans le piège de nos ennemis le FN risque de se priver d’un groupe au parlement européen.

    Répondre

Rétroliens

  1. Un groupe au parlement… | Front National Savoie dit :
    27 mai 2014 à 13 h 28 min

    […] gollnisch.com/2014/05/27/groupe-au-parlement […]

    Répondre

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