Je ne veux pas justifier les propos de Jean-Marie Le Pen. A ma connaissance tout repose sur l’emploi du mot « fournée ». Il faut tout ramener à la juste proportion.
A l’origine, il est vrai, on en usait pour définir le lot de pains à enfourner. J’ai toujours entendu employer ce mot au seul sens figuré pour citer une quantité d’individus de même compétence ou voués à la même destination Si je m’inspire du grand Robert je lis. « Avec une nuance d’ironie : ensemble de personnes nommées à la fois aux mêmes fonctions ou dignités. Citation : untel sera de la prochaine fournée (on pourrait même ici faire mention d’une dignité douteuse avec ironie) ». Dans les paras ou j’ai servi et où a servi Le Pen « une fournée de trois sticks ». Pour certains, le sens aurait changé depuis la guerre, à défaut d’avoir pris un sens caché, le mot serait devenu impropre. Surtout pour un Le Pen.
Référence aux dicos de différentes époques :
– Larousse 1933 : (figuré et familier) « nombre de personnes nommées ensemble aux mêmes fonctions ».
– Larousse 1948 : (figuré et familier) « nombre de personnes nommées ensemble aux mêmes fonctions : une fournée de sénateurs». Sous la terreur (il est vrai) ; on l’employait s’agissant des personnes envoyées, en même temps, à l’échafaud « les fournées de la guillotine ».
– Larousse 1954 : même définition que Larousse 1948
– Larousse 1978 : (figuré et familier) ensemble de personne nommées aux mêmes fonctions, aux mêmes dignités ou à qui l’on fait subir le même sort « une fournée de décorés ». Ou encore « une fournée de sénateurs, d’académiciens. Ensemble de gens à qui on fait subir le même sort ou qui participe à un même mouvement. J’en resterai là.
On peut voir que le mot a, de tout temps, été employé, le plus souvent, dans le sens souligné. Il serait devenu tabou pour le Pen. Serait-ce parce que Bruel est juif.
Il reste que ces gens désignés s’estimaient indispensables et menaçaient de quitter la France si le FN sortait en tête. On attend qu’ils passent aux actes.
Nul n’est indispensable et surtout pas eux. Alors, je dis comme Le Pen « cochon qui s’en dédit » qu’ils quittent la France et aillent se faire dorer la pilule ailleurs. André Fabrègue
Fabrègue André dit
Je ne veux pas justifier les propos de Jean-Marie Le Pen. A ma connaissance tout repose sur l’emploi du mot « fournée ». Il faut tout ramener à la juste proportion.
A l’origine, il est vrai, on en usait pour définir le lot de pains à enfourner. J’ai toujours entendu employer ce mot au seul sens figuré pour citer une quantité d’individus de même compétence ou voués à la même destination Si je m’inspire du grand Robert je lis. « Avec une nuance d’ironie : ensemble de personnes nommées à la fois aux mêmes fonctions ou dignités. Citation : untel sera de la prochaine fournée (on pourrait même ici faire mention d’une dignité douteuse avec ironie) ». Dans les paras ou j’ai servi et où a servi Le Pen « une fournée de trois sticks ». Pour certains, le sens aurait changé depuis la guerre, à défaut d’avoir pris un sens caché, le mot serait devenu impropre. Surtout pour un Le Pen.
Référence aux dicos de différentes époques :
– Larousse 1933 : (figuré et familier) « nombre de personnes nommées ensemble aux mêmes fonctions ».
– Larousse 1948 : (figuré et familier) « nombre de personnes nommées ensemble aux mêmes fonctions : une fournée de sénateurs». Sous la terreur (il est vrai) ; on l’employait s’agissant des personnes envoyées, en même temps, à l’échafaud « les fournées de la guillotine ».
– Larousse 1954 : même définition que Larousse 1948
– Larousse 1978 : (figuré et familier) ensemble de personne nommées aux mêmes fonctions, aux mêmes dignités ou à qui l’on fait subir le même sort « une fournée de décorés ». Ou encore « une fournée de sénateurs, d’académiciens. Ensemble de gens à qui on fait subir le même sort ou qui participe à un même mouvement. J’en resterai là.
On peut voir que le mot a, de tout temps, été employé, le plus souvent, dans le sens souligné. Il serait devenu tabou pour le Pen. Serait-ce parce que Bruel est juif.
Il reste que ces gens désignés s’estimaient indispensables et menaçaient de quitter la France si le FN sortait en tête. On attend qu’ils passent aux actes.
Nul n’est indispensable et surtout pas eux. Alors, je dis comme Le Pen « cochon qui s’en dédit » qu’ils quittent la France et aillent se faire dorer la pilule ailleurs. André Fabrègue