Le crash hier au dessus de l’Ukraine du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, avec à son bord 298 personnes, abattu par un missile « selon des responsables américains », a suscité une émotion mondiale. Un nombre de victimes qui correspond peu ou prou au nombre de tués palestiniens depuis le début des frappes militaires israéliennes ces derniers semaines, notamment sur Gaza, ce vaste camp de concentration à ciel ouvert comme le rappelait Bruno Gollnisch dans son entretien vidéo mis en ligne hier sur ce blogue. le réglement de cet interminable conflit israélo-palestinien achoppe aussi sur la volonté des faucons…de le faire perdurer. Le 27 avril 2014, le journal L’Opinion citait l’historien et ex ambassadeur d’Israël en France Elie Barnavi, pour qui seul Washington avait le poids suffisant pour imposer une solution politique. Mais le problème indiquait M. Barnavi, commentant la visite du secrétaire d’Etat américain John Kerry dans l’Etat hébreu, c’est que « (les Etats-Unis) n’ont pas fait le boulot ! ( John Kerry) s’est contenté de se balader entre Ramallah et Jérusalem. Il n’a même pas pu obtenir un accord-cadre… Coincé par le Congrès et le lobby juif, Barack Obama n’a tout simplement pas la force politique pour le faire ».
Cela n’est pas sans conséquence en France même. Malgré les appels au vivre -ensemble des autorités politiques, du gouvernement, de François Hollande lui-même le 14 juillet déclarant que « le conflit israélo-palestinien ne peut pas s’importer en France », celui-ci a déjà débarqué chez nous. Les affrontements dimanche dernier entre radicaux pro-palestiniens franco-maghrébins, musulmans d’un côté, et extrémistes Français juifs, franco-israéliens de l’autre, aux abords de deux synagogues en marge d’une manifestation pro-palestinienne à Paris en sont l’illustration.
Les précédentes intifada eurent aussi des répercussions en France. Et c’est d’ailleurs la seconde intifada de l’année 2000 qui est utilisée par un certain nombre d’associations et de personnalités juives pour dater l’émergence de «l’antisémitisme des banlieues» qui prospérerait mécaniquement sur les échecs de l’assimilation et l’explosion de l’immigration de peuplement arabo-musulmane.
Le site de France Info le soulignait, « n’en déplaise à l’Elysée, l’affrontement s’est déjà transposé en France ». «Les réseaux sociaux sont donc devenus le premier vecteur pour importer le conflit en France. Et les groupes (pro-palestiniens et pro-israéliens, les extrémistes et modérés de tous bords, NDLR) s’en servent pour l’organisation d’événements ».
« Le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) a par exemple posté une vidéo dont le montage semble montrer que des pro-Palestiniens seraient venus assiéger la synagogue de la rue de la Roquette. Des militants pro-palestiniens ont riposté avec une vidéo tournée par un amateur, qui semble montrer que les pro-Israéliens seraient aussi responsables des violences ».
«Par ailleurs, les personnalités publiques s’invitent dans le débat, comme le montre le récent clash sur les réseaux sociaux entre Booba et Tariq Ramadan. Le rappeur Booba a dénoncé l’hypocrisie des pro-Palestiniens. L’écrivain et islamologue lui a reproché en retour son comportement de neutralité, qu’il qualifie d‘indécent et honteux. D’autres célébrités sont interpellées sur Twitter quand elles gardent le silence, comme le comique Jamel Debbouze, qui essuie même quelques insultes ».
Dans ce contexte, le président du Crif, Roger Cukierman, a demandé et obtenu de François Hollande qui l’a reçu mardi, l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes à venir.
« Ces incidents (de dimanche, NDLR) sont perçus dans la communauté juive comme une rupture du pacte républicain. C’est du jamais vu, la communauté juive a l’impression d’être isolée dans la communauté nationale, de subir des agressions d’une autre partie de la communauté nationale». « Nous en appelons à l’État d’assurer la protection de la communauté (juive), mais surtout faire en sorte qu’on revienne à un état d’esprit du vivre ensemble où on a le droit d’avoir des opinions divergentes sur tel ou tel problème politique, de politique nationale ou de politique internationale», a déclaré M. Cukierman à sa sortie de l’Élysée.
Les interdictions des manifestations pro-palestiniennes « qui risqueraient de nuire à l’ordre public » ont été confirmées par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve , notamment celle prévue à Paris par le NPA et à l’appel de groupuscules d’extrême gauche.
C’est aussi au nom du vivre-ensemble, du « respect de la laïcité », notons le au passage, que le maire UMP de Wissous (Essonne), Richard Trinquier, ne s’oppose pas à la poursuite de l’immigration invasion… mais entendait interdire sur la plage de sa commune le port du foulard islamique. C’est au nom de ce même vivre-ensemble que l’arrêté municipal pris par cet élu a été attaqué par un collectif « citoyen » d’une quinzaine de femmes voilées et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) devant le Tribunal administratif de Versailles. Cette interdiction a été levée et M. Trinquier, qui se serait rendu coupable selon les plaignants d’«islamophobie », de « discrimination religieuse », a été condamné samedi à verser 1500 euros au titre des frais de justice.
Mais le vivre-ensemble prôné par le CCIF, officine en cheville avec le lobby immigrationniste européiste, l’European Network Against Racism (ENAR), « réseau d’associations européennes contre le racisme » n’est pas non plus le notre .
Présidée par Samy Debah et incarné par son porte-parole Marwan Muhamad, cette coquille vide médiatique avait déclenché l’ouverture d’une information judiciaire en déposant plainte ( le 31 janvier 2011) contre les propos de Marine Le Pen sur les prières de rue pour provocation à la discrimination, à la violence et à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur religion.
Au nom du vivre-ensemble certainement, Marwan Muhamad était aussi au nombre des signataires de la pétition en faveur du rappeur Saïdou et du sociologue Saïd Bouamama, auteurs de la chanson « Nique la France », lorsqu’ils furent mis en examen suite à une action en justice de l’Agrif de Bernard Antony en décembre 2012.
Nombre de musulmans savent aussi à quoi s’en tenir sur ce CCIF, une officine étrange dont la campagne contre l’islamophobie, lancée en octobre 2012, fut financée à hauteur de 35 000 euros par l’Open Society Institute de l’idéologue et « philanthrope » planétarien et bruxellois George Soros.
Dans ce climat d’affrontements intercommunautaires et de délitement multiculturel encouragés et financés, « les forces obscures du mondialisme », évoquées par Bruno Gollnisch dans l’entretien à monde & vie que nous avons mis en ligne hier, sont aussi à l’œuvre. Et leurs menées sont contraires aux intérêts des Français de souche comme à ceux des musulmans.
Knock dit
A propos de « l’islamophobie ».
Un jour, il faudra que les autorités juridiques et médicales nous expliquent pourquoi 99% des phobies (agoraphobie, claustrophobie, arachnophobie, phobies sociales, etc, etc…) relèvent de la médecine, alors que 1% d’entre elles (« islamophobie », « xénophobie », « homophobie », « grossophobie ») relèveraient de la Justice…