Selon une l’enquête Ipsos/Sopra-Steria citée hier par Le Monde -mais sur laquelle le quotidien précise qu’elle est a prendre « avec une précaution particulière » car effectuée à partir d’un « sous échantillon »- les sympathisants frontistes se démarqueraient assez sensiblement des autres électeurs français sur les questions des attentats, la mobilisation du 11 janvier, l’islam…Ils seraient ainsi nettement plus enclins à «l’agacement « (23 % contre 12 % en moyenne), « le malaise » (19 % contre 10 %) et l’«indifférence » (13 % contre 6 %), au sujet de la mobilisation citoyenne contre le racisme et l’intolérance du 11 janvier. Ils seraient aussi plus nombreux à considérer que la France est « vraiment » en guerre (58 % contre 53 % en moyenne), que cette guerre doit être dirigée contre « l’islam en général » (42 % contre 16 %). « Un islam qui porte en lui des germes de violence et d’intolérance , selon trois sympathisants FN sur cinq, alors que les deux tiers de l’échantillon total estiment que c’est une religion aussi pacifiste que les autres ». Autre signe de cette méfiance (défiance) seulement 29 % des sympathisants du FN (contre 60 % en moyenne) concèdent avoir été convaincus par les propos des représentants de l’islam condamnant ces attaques terroristes. «S’agissant de la compatibilité des religions avec les valeurs de la société française , les proches du FN ne se retrouvent à l’étiage moyen qu’au sujet de la religion catholique (94 % la jugent compatible, contre 93 % pour l’ensemble des Français). Quatorze points de moins que la moyenne s’agissant de la compatibilité de la religion juive (qu’ils sont 67 % à reconnaître, contre 81 % de l’échantillon total), 35 points de moins au sujet de l’islam (12 % contre 47 %) ».
Dire que l’actualité n’est pas pour rassurer nos compatriotes est un euphémisme. Dans un autre article, Le Monde rapportait que « l’ombre de l’Etat Islamique » plane sur Tripoli (Libye), après l’attentat de mardi qui a fait dix victimes dont un Français dans le dernier hotelde la ville accueillant des étrangers . Une capitale livrée au chaos, à la guerre des milices islamistes, à l’instar de ce qui reste de la Libye après la croisade aux effets désastreux, sous couverture de l’Otan, qui y a été menée par le trio infernal Sarkozy-BHL-Juppé.
Ce sont les mêmes grandes consciences, animées à des degrés divers par le même pervers messianisme mondialiste, qui vantent (vendent) aux Français depuis quarante ans, les joies de la société (grande) ouverte, plurielle, métissée et babélisée…mais pas pour eux bien sûr, qui s’en préserve à tous les niveaux, le mélange c’est bon uniquement pour le populo…
Bernard Lugan le rappelait il y a peu sur Radio Courtoisie, convoquant les enseignements de l’Histoire universelle, quand deux peuples en arrivent à occuper la même terre mais sont animés par des valeurs, des souhaits, des préceptes, une vision du monde antinomiques, l’issue est rarement heureuse.
C’est cette prise de conscience là ou cette intuition qui explique cette « islamophobie » d’une partie de la population française, quand bien même, répétons le ici une nouvelle fois avec Bruno Gollnisch, s’il n’existe peut être pas d’islam modéré, il y a des musulmans modérés, des citoyens français de confession musulmane parfaitement droits, honnêtes, respectables et patriotes.
Il n’en reste pas moins que la poursuite de l’immigration à haut débit porte en elle des ferments d’éclatement de notre Etat- nation, voire de guerre civile car elle rend quasiment impossible l’assimilation et détruit l’identité française. La volonté exprimé par Manuel Valls de poursuivre une politique de dispersion de l’immigration sur l’ensemble du territoire pour la rendre moins problématique (?), moins visible (?), pour lutter contre « l’apartheid », mêle à la fois l’hypocrisie la plus écœurante et le cynisme le plus complet.
Dans ce contexte, les médias ont relaté ces dernieres heures « l’affaire » du jeune Ahmed, 8 ans, écolier de CE2 à l’école Nice Flore (Nice), qui, lorsqu’il a été invité par son instituteur à s’exprimer sur les attentats au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo, aurait affirmé «Je ne suis pas Charlie, je suis avec les terroristes ». Le garçonnet a en outre refusé d’observer une minute de silence et de participer à une ronde de solidarité dans son école, a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique, Marcel Authier.
L’enfant dans le climat actuel, a donc été auditionné avec son père par la police a révélé l’avocat de la famille, Me Sefen Guez Guez, sur tweeter. Ses parents, immédiatement avertis, « ont joué un rôle pédagogique en lui expliquant ce qu’était réellement le terrorisme, et pourquoi il fallait évidemment être du côté des victimes à Charlie Hebdo », a affirmé Me Guez Guez.
Metronews précise que selon « l’académie de Nice, contactée, l’enfant a tenu en classe des propos inadmissibles. Il y a eu un signalement auprès de la cellule de protection de l’enfance précise le rectorat. Convoqué par le chef d’établissement, le père de l’écolier aurait eu une attitude menaçante. L’école a alors déposé plainte contre le parent d’élève pour intrusions dans l’établissement et menaces ». Un père « qui était très défavorablement connu de l’école pour son comportement véhément depuis plusieurs mois », a précisé une source à BFMTV.
Le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), présidée par Samy Debah et dont le porte-parole est Marwan Muhamad, une officine en cheville avec le lobby immigrationniste européiste, l’European Network Against Racism (ENAR), « réseau d’associations européennes contre le racisme »- a sauté sur l occasion pour de se faire un peu de pub.
Dans un communiqué le CCIF attaque bille en tête l’école : « Dans ce dossier, des faits de violence sont rapportés par l’enfant, lequel décrit des humiliations qu’il aurait subi de la part du corps enseignant. Diabétique, il rapporte la privation de son insuline par le corps enseignant suite à l’incident (…) (…)Les parents de Ahmed ont mené un vrai travail de pédagogie auprès de leur enfant pour qu’il comprenne mieux les événements. Mais ce qu’il s’est passé à l’école l’a profondément traumatisé. Il souffre de trouble du sommeil et du comportement (…). Le CCIF suit cette affaire depuis le début de concert avec l’avocat de la famille, que nous continuons à soutenir. Nous allons également alerter les pouvoirs publics afin de faire toute la lumière sur cette affaire et sur les responsabilités du corps enseignant et des policiers en charge du dossier ».
La vérité commande de dire qu’il est très difficile pour de très nombreux musulmans de s’associer à l’émotion suscitée par les assassinats des « blasphémateurs » de Charlie Hebdo. Et que les propos que le jeune Ahmed a répété à l’école rendent compte d’un sentiment partagé par beaucoup, comme le prouve notamment les centaines (en réalité les milliers) de refus de rendre hommage aux victimes qui ont été rapportés lors de la minute de silence décrétée dans les établissements scolaires.
Cette réalité d’une éducation familiale, d’un environnement socio-culturel qui imprègnent les individus et que l’instruction reçue à l’école de la République ne peut (pas toujours) contrebalancer –et c’est souvent très heureux au vu de la propagande antinationale qui y est souvent déversée– a fini par interpeller François Hollande et ses conseillers.
Notre Machiavel corrézien, selon RTL, réfléchit ainsi à l’idée d’une consultation référendaire pour imposer un service civique obligatoire de six mois à tous les jeunes Français, pour faire reculer dan les têtes la barbarie et l’intolérance. Ce que des années d’école laïque et obligatoire n’a pas su imposer, une demi-année de service civique le fera ?
Une idée en tout cas que M. Hollande jugerait suffisamment consensuelle dans les têtes, bien dans l’esprit du 11 janvier, susceptible de lui redonner une légitimité bienvenue dans la perspective de 2017. Un OUI à ce referendum et il se verrait remis en selle, bien dans la course…
Pour notre part, il s’agit de constater que la faisabilité de généraliser ce service civique est sujette à caution, sachant que le service civique actuel reposant sur le bénévolat, rappelait mi-janvier Le Figaro, «peine à satisfaire toutes les demandes, par manque de moyens ».
Un service civique obligatoire (pour y dire, pour y enseigner, pour y faire quoi ?) couterait des milliards d’euros, nécessiterait des infrastructures que l’armée n’a pas, n’a plus. Encore un coup de génie typiquement socialiste.
Christophe dit
La récupération abjecte des attentats de Paris par l’appareil d’état socialiste
Montre ici ses réelles intentions. A quoi assiste t-on ? D’abord « je suis Charlie » est une formidable machine de communication, déployée avec une rapidité et une ampleur qui démontre le caractère professionnel, planifié et chèrement financé de cette opération ! Ensuite il ne s’agit pas d’un moment de recueillement national ou l’intégralité de la nation aurait été invitée à désapprouver la violence terroriste … non ! « Je suis Charlie » c’est l’adoption, forcée par l’émotion, de la ligne ordurière et blasphématoire du dit torchon. C’est l’adhésion obligatoire à la laïcité (version maçonnique) que M. Peillon, dans un rare moment de sincérité, définissait comme la « religion laïque » (comprenez : le combat à mort contre toutes les valeurs et les religions pour imposer celle du grand architecte !). Aujourd’hui : étape n° 2, La criminalisation de tous les esprits libres et réfractaires. D’abord sur les élèves des écoles où l’on a été jusqu’à judiciariser les propos d’enfants et d’adolescents ! (Le bourrage de cranes avec sanctions pour les récalcitrants est en route). Ensuite, le control de tous les médias et du net au nom de la lutte contre les messages de « haine » et « l’antisémitisme » (quel rapport avec le djihad contre l’occident ? ?), voir demain la psychiatrisation des dissidents !
Ce qui se joue maintenant, ce n’est rien de moins que l’avenir de nos libertés les plus fondamentales, et seule notre désobéissance massive pourra les sauvées.