Bruno Gollnisch débattra ce soir dans les locaux de l’IEP de Strasbourg (Institut d’Études Politiques) avec le très européiste responsable de l’UDI, Yves Jégo sur « l’avenir de l’UE»…vaste sujet ! Un débat contradictoire ou chacun pourra délivrer à l’assistance ses positions, ses analyses, ses vœux mais qui n’est pas du gout du parti communiste, ou à tout le moins de ce qu’il en reste. Ainsi l’antenne dans la capitale alsacienne de la très squelettique « Union des Etudiants Communistes » (UEC) s’est fendue d’une « lettre ouverte » adressée aux autorités universitaires de Strasbourg pour exiger que ces derniers « (annulent) cette conférence et (prennent) des positionnements fermes contre l’extrême droite négationniste ».
Une lettre dans laquelle la cellule communiste ne se contente pas de manifester un « certain écœurement » devant l’invitation faite au député européen frontiste mais y déverse aussi un tombereau d’insultes diffamatoires assez stupéfiant. « Alors que nous fêtons cette année le 70e anniversaire de la libération de l’occupant nazi et la fin de la Seconde Guerre mondiale est-il ainsi écrit, le spectre hitlérien revient hanter l‘Université de Strasbourg. Il est totalement inadmissible et révoltant que le négationniste et nazillon Bruno Gollnisch vienne vociférer son discours de haine à l’Université de Strasbourg », « vomir ses paroles en toute impunité ».
Les petits commissaires politiques du parti vont encore plus loin dans la diffamation, affirmant tout aussi mensongèrement que le député FN « a tenu des propos négationnistes concernant les chambres à gaz » . Allusion à une indigne cabale lancée contre Bruno en 2004, totalement fausse, comme l’a établi un arrêt sans renvoi de la cour de cassation.
Et les communistes de dénoncer encore la banalisation d’un discours sur « une Europe du repli identitaire, de l’obscurantisme et du mensonge », « d’une pensée criminelle et dangereuse ». Soit la définition maligne donnée par la vieille baraque communiste de la volonté du FN de sauvegarder l’indépendance, les libertés, l’identité, la souveraineté de nos nations européennes. Voilà ce qui serait donc le crime des crimes pour un PC allié de revers objectif du Système à tuer les peuples.
Le FN, respectueux du pluralisme démocratique, n’a jamais protesté pour interdire un débat dans lequel un communiste était invité. Quand bien même ce parti est l’héritier de l’idéologie la plus sanglante du XXème siècle, comme l’ont établi notamment les travaux de l’ex trotskiste Stéphane Courtois sur les crimes du communisme et ses 100 millions de morts.
Le FN n’a jamais manifesté, en actes, en paroles, dans son programme, un quelconque soutien ou empathie à l’endroit des totalitarismes du siècle passé, et il est tout de même assez ahurissant que le PC tente de se défausser de ses propres turpitudes en en accusant ses adversaires les plus résolus.
Une attaque qui intervient alors que l’Ukraine, déchirée par les affrontements, est sous le feu des projecteurs. Au moment ou François Hollande se rend à Minsk pour y trouver (officiellement) un accord de paix, tandis que les Etats-Unis jouent les boutefeux, secondés en cela par les réseaux atlantistes européistes, l’escroc intellectuel Bernard-Henry Lévy ou le trouble milliardaire Georges Soros.
Rappelons aux faussaires de l’histoire, au nom du fameux devoir de mémoire, que c’est justement dans cette région qu’un des plus grands crimes contre l’humanité a été commis. Dans son livre «Staline», Boris Souvarine évalue qu’il manque en URSS en 1937 trente millions de personnes par rapport au chiffe à atteindre si la démographie avait été normale. Il évoque le constat du sympathisant communiste américain Harry Lang découvrant que 40% de la population ont disparu dans certaines régions d’Ukraine et de Russie blanche.
Ce crime, cette extermination de masse par la famine en Ukraine, planifiée sous le couvert de la « collectivisation», fut responsable de la mort de dix millions de personnes selon certaines sources, à laquelle seules peuvent être comparées, l’horreur concentrationnaire nazie ou la sanglante terreur maoïste.
Ce génocide a été mené, rappelons-le, par un zélé bolchevique, le chef adjoint de la GPU et fondateur-dirigeant du NKVD, Genrikh Yagoda, peut être le plus grand exécutant criminel de l’histoire. Selon l’adage bien connu la révolution dévore ses enfants et il fut lui même liquidé après sa disgrâce, sur ordre de Staline en 1936, remplacé alors par le dénommé Yezhov, alias le « nain sanguinaire ».
Dans un pays comme la France où le communisme jouit encore de relais, de sympathies, de complicités à tous les niveaux, inversement proportionnels à son poids électoral, il n’est pas anodin que le PC soit historiquement à la pointe dans le combat contre l’opposition nationale, populaire et sociale.
Il est d’ailleurs révélateur que la « déstalinisation » proclamée , le rejet officiel de la dictature du prolétariat par le PC «F», ne se soit pas accompagné d’un sursaut patriotique depuis la chute du mur de Berlin.
Bien au contraire, de Robert Hue à Pierre Laurent en passant par son excroissance du Front de Gauche, nous avons assisté à une fuite en avant du PC dans les prises de position souvent les plus contraires à l’intérêt national, notamment sur le terrain sociétal ou de l’immigration.
Une nébuleuse communiste qui mérite plus que jamais son appellation de voiture balai du totalitarisme mondialiste, parti de la trahison systématique de la France et des travailleurs Français. Les nombreux anciens militants ou électeurs communistes qui ont rejoint le FN ces trente dernières années en sont d’ailleurs convaincus au premier chef…
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