Dernier sondage avant le premier tour des élections départementales ce dimanche, selon l’enquête Harris Interactive pour 20 Minutes et LCP, le Front National, crédité de 29% des voix, serait toujours en tête. Il devancerait l’alliance de l’UMP et de l’UDI (28%), le Parti Socialiste et ses alliés (19%), les candidats Divers Droite, (8%), le Front de Gauche (7%), les Divers Gauche (dont les alliances FG-Europe Ecologie Les Verts, (5%), les binômes soutenus uniquement par Europe-Ecologie Les Verts (2%) ; le MoDem (1%)… L’abstention potentielle s’établirait à 56%, en recul de deux points. Une grève du vote contre laquelle s’est élevé hier soir Manuel Valls, en meeting à Tulle (Corrèze) devant 500 élus, militants et permanents péniblement rassemblés pour l’occasion. Dans ce fief (plus pour longtemps ?) de François Hollande, toujours animé par le même psittacisme anti-FN, le Premier ministre a exhorté les Français à se rendre aux urnes pour lui faire barrage. Sans avoir encore compris (?), au-delà même des échecs de sa politique, qu’il avait été certainement ces dernières semaines par ses mots blessants, ses outrances, l’étalage de son antifrontisme obsessionnel, voire son langage corporel inquiétant, un excellent VRP du vote en faveur de l’opposition nationale, populaire et sociale.
Manuel Valls n’est pas le seul à perdre ses nerfs, et les médias ont rapporté le «coup de sang» du conseiller général socialiste du Haut-Rhin, Pierre Freyburger, qui a volé vendredi dernier le crucifix accroché dans l’hémicycle du Conseil général, une petite œuvre d’art polychrome du XVIIe siècle.
« Je l’ai décroché d’une main, je l’ai mis dans un sac et je suis reparti. Je ne me suis pas caché », a-t-il expliqué à l’Afp. Un geste en rapport, indique la dépêche de cette agence avec « le débat houleux avec les élus de la majorité autour de la présence du crucifix depuis le déménagement de la collectivité dans ses nouveaux locaux en 2005 . On avait alors fait observer qu’on était dans une enceinte républicaine et que ce crucifix n’avait pas lieu d’être. Est-ce que les élus de droite accepteraient qu’on accroche un crucifix par exemple à l’Assemblée nationale ? Je l’ai simplement décroché pour qu’on le remette à qui de droit c’est-à-dire à l’Eglise, et pour permettre au Conseil général de rentrer à nouveau dans la légalité », a ajouté M. Freybruger.
Ce sont bien évidemment les amis politiques de cet élu socialiste qui , animés par ce même souci de la légalité laïco-républicaine, expliquent aux Français que l’effacement de nos racines helléno-chrétiennes au nom des immortels principes humanistes, du vivre-ensemble, du multiculturalisme et de la lutte contre l’intolérance est dans l’ordre inéluctable des choses…
Les toc d’une certaine gauche font bon ménage avec le négationnisme d’une certaine justice. Un communiqué de l’Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne (Agrif) de Bernard Antony, nous apprend ainsi que «la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, d’une manière mirobolante, vient de débouter l’Agrif de ses poursuites contre les auteurs et chanteurs de Nique la France ». Un morceau d’un violent racisme anti-français, commis comme de juste par deux militants anti FN, le sociologue Saïd Bouamama et le rappeur Saïdou.
L’Agrif indique notamment dans son communiqué qu’ « Au mépris de la loi ainsi que de tout élémentaire principe de bon sens, le tribunal vient de juger que le blanc n’est pas susceptible de définition et que la blancheur ne reposait sur aucun critère scientifique , variant de ce fait selon les époques, les cultures et les classifications administratives propres à chaque pays (sic.) ».
« On est sans voix devant pareille allégation ! Quand Christiane Taubira est visée par certaines caricatures, les tribunaux ne se posent nullement la question de l’existence de la race noire ! (…). D’une manière hallucinante au regard du droit, le tribunal éprouve le besoin de préciser que la blancheur ou la race blanche ne constituent pas une composante juridique de la qualité de français . Certes, mais ce que la loi protège, ce ne sont pas des qualités juridiques, mais des catégories ethniques, nationales et religieuses ! »
D’un négationnisme l’autre, les bonnes âmes de l’UMPS font assaut d’indignation pour fustiger la décision prise par Robert Ménard à Béziers, puis la volonté identique annoncée par notre excellent camarade Julien Sanchez, maire FN de Beaucaire, de débaptiser une «rue du 19-Mars-1962».
« Officiellement dédiée au souvenir des victimes de la guerre d’Algérie, la journée du 19 mars fournit à certains maires FN l’occasion de marquer leur différence » rapporte le site de Libération. « Première étape vers l’indépendance algérienne, ceux-ci impliquaient notamment un cessez-le-feu entre les belligérants. »
«J’ai pris la décision de laver l’affront, entre guillemets, que représente pour beaucoup de nos anciens la date du 19 mars. Je débaptiserai dans les prochaines semaines la rue du 19-mars-1962 et lui donnerai un nom moins polémique» – peut-être celui d’un Beaucairois, civil ou militaire, mort pendant ce conflit» a expliqué le jeune édile frontiste.
« D’autres maires FN ont marqué à leur façon le 53e anniversaire du cessez-le-feu. A Cogolin (Var), à Mantes-la-Ville (Yvelines), les édiles n’ont pas assisté aux cérémonies officielles. La date du 19 mars est trop clivante, estime-t-on à la mairie de Cogolin. On a l’impression que c’est à ce moment que les hostilités ont cessé en Algérie, alors que de nombreux massacres ont eu lieu ensuite. Nous préférons, pour les commémorer, la date plus neutre du 5 décembre.»
La France n’a pas été épargnée au cours de sa longue histoire, et notamment au XXème siècle, par des tragédies et des événements douloureux. Tourner la page, aller de l’avant est un impératif pour la cohésion de notre pays. Tout comme l’établissement des meilleures relations possible avec l’Algérie. Mais on ne peut bâtir la nécessaire réconciliation nationale sur des mensonges, le mépris des souffrances, l’insulte de la mémoire de nos compatriotes et frères d’armes qui ont vécu dans ce qui étaient alors les départements français d’Algérie.
Comme l’a rappelé Bruno Gollnisch, ce 19 mars qui marque le « cessez le feu », fut aussi le début du massacre planifié et des tortures épouvantables infligées par le FLN, dont furent victimes des dizaines de milliers de harkis, les centaines de femmes de nos compatriotes qui furent enlevées, violées, emportées vers les maisons d’abattage du FLN. « Dans l’indifférence complaisante du général Katz, le bourreau d’Oran, le très décoré complice de crimes contre l’humanité. »
Au-delà du devoir de mémoire, il nous faut aussi désormais assurer un avenir français aux jeunes générations. C’est tout l’enjeu de la longue marche entreprise par le FN. Alors, sur notre chemin vers les plus hautes responsabilités, les 22 et 29 mars, pas une voix ne doit manquer à cette œuvre de renaissance nationale. Après l’éclipse mondialiste, le printemps de la France !
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