Le blog de Bruno Gollnisch

  • Facebook
  • Flickr
  • RSS
  • Twitter
  • YouTube
  • Articles
    • Actualités
    • Billet d’humeur
    • Communiqués
    • Multimédia
      • Vidéos
      • Photos
      • Audio
    • Archives
      • Campagne interne
      • Législatives 2012
      • Municipales 2014
      • Parlement européen
      • Région Rhône-Alpes
  • Biographie
  • Doctrine
    • Argumentaire
    • Foire aux questions
    • Lectures (Politique)
    • Lectures (Histoire)
    • Lectures (Religion)
    • Lectures (Société)
    • Lectures (divers)
  • Liens
  • Contact
Vous êtes ici : Accueil / Actualités / Grand guignol et marionnettes

Grand guignol et marionnettes

3 juillet 2015 3 commentaires

marionetteIl paraîtrait que les Français, mais aussi la classe politique, à l’instar d’un Manuel Valls ou d’un Alain Juppé,  se mobiliseraient sur les réseaux sociaux pour le maintien des « Guignols » sur canal plus. Des rumeurs laissent entendre que les marionnettes, pourraient  disparaître après 27 années  d’existence.  Certes, cette émission satirique aux gimmicks passablement essoufflés n’est pas toujours très drôle,  les dialogues téléphonés sonnent souvent creux, mêlant  esprit faussement rebelle et anticonformisme de carton-pâte. Seul   Gaspard Proust, dans la lignée d’un Desproges,  a amené dernièrement sur canal plus dans l’émission d’Ardisson  un vent  d’insolence non formatée…  Pourtant les mêmes rumeurs indiquent que ce serait un pur produit de l’idéologie soixante-huitarde, certes déguisé en homme de droite et adoptant le logiciel  néocon, à savoir Nicolas Sarkozy,  qui aurait demandé  le scalp de cette émission. Le président des républicains,  aurait voulu  sa disparition avant la campagne présidentielle, en faisant la demande  à son ami , le financier Vincent  Bolloré, président  du groupe vivendi, maison mère de canal plus.

Tout cela paraît tiré par les cheveux car cela fait bien longtemps  que canal plus, chaîne dont le socle est constitué de beaufs de gauche et de lecteurs de Libé, est  en voie de ringardisation  accélérée. Ce  n’est plus un média prescripteur de  tendances, y compris  en terme de choix politiques, mais un  simple robinet à films et à matchs de foot. M.  Bolloré, qui est avant tout  un homme d’affaire,  n’a  pas besoin de M. Sarkozy pour constater que  les grandes audiences des Guignols  appartiennent au passé et que les recettes publicitaires  sur cette plage horaire sont à la baisse.  Au final la direction de la chaîne prendra  la décision qui lui semblera la plus rentable, y compris en terme d‘image.

A la baisse, voire en chute  libre dans les sondages, Nicolas Sarkozy se fait du souci et comme à chaque fois qu’il panique, il tape sur l’opposition nationale. Il a certes de quoi être inquiet puisque les premières enquêtes  placent le FN en tête au premier tour des régionales, loin devant l’RPS,  en PACA, en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en Languedoc Roussillon…

En réunion publique de soutien à Christian Estrosi hier soir à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), le futur candidat de la droite atlanto-bruxelloise a déroulé la lecture de ses fiches  pour appâter l’électorat droitier, dénonçant pêle-mêle Daech à l’assaut de la « civilisation européenne », le prosélytisme islamiste en France, l’immigration incontrôlée, le PS, l’extrême gauche en Grèce…

Il  s’est aussi (surtout) élevé contre la porosité existant entre l’électorat de la droite classique et du FN, affirmant s’être engagé dans une «bagarre à mort» avec le Mouvement national. FN qu’il a    accusé comme à chaque fois, mais l’argument est-il encore porteur quand on voit le FN de plus en plus souvent virer en tête lors des élections devant la gauche, de favoriser la victoire des candidats socialistes

« Nous devons dénoncer les mensonges des socialistes et la démagogie du FN »,  «le changement en région Paca, c’est Christian Estrosi ,et non quelqu’un de la famille Le Pen qui comme Marine Le Pen a découvert il y a trois semaines que son père n’était pas fréquentable…» a-t-il notamment déclaré sans ciller.

Cette stratégie d’attaque contre le FN n’est pourtant pas la bonne si les partis du Système entendent faire baisser son audience rappelle Paris-Match dans la brève fiche de lecture que le site de l’hebdomadaire consacre au livre du «  sondeur de l’Ifop » Jérôme Fourquet et du sociologue  Alain Mergier,  «Janvier 2015 : le catalyseur»,  dans lequel « ils scrutent l’impact des attentats de janvier sur les électeurs et les sympathisants frontistes».

«Leur constat, dans la droite ligne des travaux du géographe Christophe Guilluy ou du politologue Laurent Bouvet : ces évènements ont consolidé au sein d’une large part des classes populaires un sentiment déjà très prégnant depuis trois ans d’insécurité économique, physique et culturelle vis-à-vis de l’islam. Et renforcé l’idée que le Front National seul propose une vision du monde globale, structurée autour de la question de l’immigration et des frontières ».

« Selon Jérôme Fourquet et Alain Mergier, les attaques terroristes du début de l’année ont donc eu pour principal effet de fidéliser et d’arrimer solidement tous les nouveaux pans de l’électorat qui s’étaient tournés vers Marine Le Pen en 2012».

«  Le FN ne serait que le relais des craintes identitaires des électeurs de la France d’en bas», pas la source. «Marine Le Pen est un haut-parleur, non pas des sentiments des milieux populaires mais des vérités objectives dont ils s’estiment dépositaires (…) Dans ce contexte, les autres partis politiques seraient bien avisés de ne pas laisser au mouvement frontiste le monopole d’un récit national et d’en finir avec les attaques ad hominem. Car l’attaque du porte-voix ne tarira pas la voix. Bien au contraire».

Mais  pour porter le récit national, pour incarner la France, il faut l’aimer charnellement, de toutes ses fibres, ce qui n’est pas le cas   d’un  Nicolas Sarkozy  qui en est incapable. Et  ce n’est pas nous qui le disons, il  en a lui-même  fait l’aveu à Philippe de Villiers, nonobstant  la politique qui fut la sienne entre 2007 et 2012 et qui  le prouve pareillement

Mardi, M. Sarkozy a remporté mardi le Grand Prix 2015 du Press Club, Humour et Politique pour sa petite phrase prononcée dans une interview au JDD : «  Pour désespérer de François Bayrou, encore faudrait-il que j’aie un jour placé de l’espoir en lui.» Nous pouvons lui retourner la formule affirme Bruno Gollnisch, laquelle s’applique plus généralement aux autres marionnettes du Système.

Similaire

Classé sous :Actualités Balisé avec :Alain Mergier, Bouches-du-Rhône, Bruno Gollnisch, Canal plus, Châteaurenard, Christian Estrosi, Christophe Guilluy, élections régionales, FN, Gaspard Proust, Humour et Politique, Jean-Marie Le Pen, Jérôme Fourquet, Laurent Bouvet, Les Guignols, LR, Nicolas Sarkozy, PACA, Philippe de Villiers, Press Club, Vincent Bolloré, «Janvier 2015 : le catalyseur»

Commentaires

  1. emmanuel dit

    3 juillet 2015 à 19 h 19 min

    Monsieur Gollnish je ne suis pas un militant encore moins un sympathisant (je dit cela pour la rime) mais je dois avouer que j’ai apprécié votre défense de Jean Marie Le pen lors de son éviction du FN Votre pensée claire et pertinente me pousse à suivre vos analyses dans le futur Mes origines moitié française par ma mère ( qui ne comprend pas mes positions) et moitié africaines par mon père ( que je n’ai pas connu) me valent souvent d’etre en port à faux dans mon milieu social mais peu m’importe la situation migratoire notamment et tous les mensonges qui en découle m’ont fait ouvrir bien tardivement les yeux Je suis un petit buraliste soudainement confronté à la réalité quotidienne de l’incivisme de la bétise et de la violence … je remercie ma grand mère né en 1920 et décédé en 2010 (elle même petite commerçante ayant bien reussi sa vie) de m’avoir transmis je croisune bonne partie son bon sens … pour un pays qui en manque cruellement salutations E.L.

    Répondre
    • Modérateur dit

      3 juillet 2015 à 21 h 07 min

      Bonjour Emmanuel, nous sommes sensibles à vos compliments, merci pour votre témoignage et l’intérêt que vous nous manifestez; fort heureusement votre lucidité est de plus en plus partagée par nos compatriotes, cordialement, gollnisch.com

      Répondre
  2. jean dit

    4 juillet 2015 à 6 h 58 min

    Bonjour monsieur Gollnisch

    Que les guignols qui nous gouvernent si mal defendent leurs guignols est tout naturel
    Quand a Sarko, je cite:

    Il s’est aussi (surtout) élevé contre la porosité existant entre l’électorat de la droite classique et du FN, affirmant s’être engagé dans une «bagarre à mort» avec le Mouvement national. FN qu’il a accusé comme à chaque fois, mais l’argument est-il encore porteur quand on voit le FN de plus en plus souvent virer en tête lors des élections devant la gauche, de favoriser la victoire des candidats socialistes

    Non, mr Sarkosy, si les socialos gagnent les elections, c’est parce que LES VOTRES appellent a voter pour eux!!!!
    Ca ne marchera plus tres lontemps
    Allez! bon vent!

    Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Rechercher

Inscrivez-vous à la lettre d’information

Multimédia

Intervention de Bruno Gollnisch au colloque des 50 ans du Front National

Les conversations avec Bruno Gollnisch : un homme d’état au Front National

Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch rendent hommage à Roger Holeindre

Débat sur RT France au sujet de l’affaire Ghosn

POLITMAG – Plan immigration : de l’affichage politique – Assurance chômage : une réforme explosive

Suivez Bruno Gollnisch

  • Facebook
  • Flickr
  • RSS
  • Twitter
  • YouTube

Politique de confidentialité

 

Chargement des commentaires…