«C’est pas moi, c’est lui» : devant des Français consternés, droite et gauche s’accusent mutuellement de faire le jeu du FN, se renvoient la responsabilité de l’empathie croissante au sein de l’électorat pour les idées nationales. Invité à réagir aux propositions du rapport du président de l’assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone et de l’historien de gauche Michel Winock (proportionnelle, septennat non renouvelable, réflexion sur la fusion du Sénat et du Conseil économique…), le sénateur LR Roger Karoutchi s’est étranglé. « Monsieur Bartolone, qui a passé sa vie à nous reprocher de courir derrière le FN, ça ne le gêne pas de proposer un mode de scrutin qui mettrait 100 députés FN à l’Assemblée nationale. On n’est plus à une contradiction près. Franchement ça va quoi… » a-t-il lancé sur Public Sénat. De son côté M. Bartolone réagissant à la polémique Morano sur la France pays historiquement de race blanche expliquait jeudi sur RTL qu’il ne fallait pas oublier que c’est la «droite», «toute la bande (sic) qui était avec (Mme Morano) et qui l’a amenée à tenir ces propos». «A force de courir (derrière) le Front National, c’est la plus stupide qui s’est fait prendre.»
Nous pourrions aussi demander à l’humaniste Claude Bartolone ce qui l’amène, lui et ses amis, à cet acharnement, cette obsession, cette fureur même, consistant à nier les différences et les caractéristiques ethniques quand elles concernent notamment les Européens.
Comme le notait Philippe Delbauvre (voxnr), «il y a une incohérence à célébrer les peuples premiers comme les indiens, soient-ils d’Amazonie ou d’Amérique du nord, tout en refusant de célébrer les autres races. Il me semble que c’est un noir qui a évoqué sa négritude. Faudrait-il pratiquer l’autodafé de ses ouvrages pour ce motif ? (…) L’idée qu’il existe au monde un homme unique est une faute. N’importe quel étudiant en licence d’ethnologie le sait. Les ouvrages universitaires en disent assez long sur le sujet.»
Cette mauvaise foi éclatante, cette duplicité étaient aussi bien présentes à l’occasion des réponses apportées mercredi par Bernard Cazeneuve, dans les locaux de l’assemblée nationale, aux questions qui lui ont été posées par Bruno Gollnisch dans le cadre de l’audition du Ministre de l’Intérieur sur les questions migratoires.
Un article paru hier dans l’Ardennais (Union-Ardennais), sous la plume de madame Valérie Léonard, relate d’ailleurs de manière bien partiale et tronquée cette audition. Notamment la question posée par le député européen frontiste à M. Cazeneuve , à savoir si les reconduites forcées à la frontière se faisaient aux frontières limitrophes de la France (prenant le cas de Charleville-Mézières qui parle à de très nombreux Français comme ville frontière avec la Belgique), permettant aux clandestins de revenir très facilement le lendemain par un autre chemin.
Se voulant spirituel, ce ministre a manié l’ironie en croyant bon de préciser que Charleville-Mézières n’était pas en Belgique mais en France, ce qui était justement la question que lui était posée : reconduite à nos propres frontières ou dans les pays d’origine? La journaliste de l’Ardennais parle dans sa manchette du «grand moment de solitude» de Bruno Gollnisch lors de cette réponse du ministre. « Pour un peu de partialité, et plutôt que de régurgiter sans vérifier les cancans qu’on lui fournit» a souligné le dirigeant FN, nous invitons Mme Léonard à consulter la vidéo de cette audition dont l’extrait a été diffusé hier sur ce blogue. Ainsi, «chacun pourra se faire juge de la frontière entre la précipitation ou le parti-pris» précise Bruno, qui a une parfaite connaissance de cette région de notre beau pays et dont le défunt ancêtre, Edmond Gollnisch, fut jadis maire de Sedan…
Il s’agit aussi de remarquer que M. Cazeneuve n’a pas su répondre sur le fond, de manière claire et précise (et pour cause) aux questions portant sur la réalité effective du chiffre des reconduits à la frontière. Un récent rapport du Conseil d’Etat établissait que 90% des déboutés du droit d’asile restaient en fait chez eux chez nous.
A la vérité le bilan de M. Cazeneuve à la tête du ministère de l’Intérieur, de Calais à Marseille, sur le front de la lutte contre l’insécurité comme sur celui de de l’immigration clandestine, est aussi médiocre que celui de son (de ses) prédecesseur(s).
Pour être tout à fait juste, M. Cazeneuve a un sens bien à lui des priorités, comme lors du 14 Juillet, lorsqu’il avait fait arrêter « préventivement » plusieurs responsables et militants FN parisiens par crainte de sifflets durant le passage du chef de l’État sur les Champs-Élysées. A contrario comme le rapportait Valeurs Actuelles il s’était montré « totalement incapable d’user de ces mêmes mesures préventives — cette fois justifiées — à l’encontre des écolocasseurs de Dijon, Toulouse ou Nantes fichés par ses services ( Conséquence : des dizaines de policiers blessés, dont certains à l’acide, des rues entières dévastées, des monuments aux morts profanés, des murs recouverts de tags appelant au meurtre : Flics, porcs, assassins, Un flic, une balle, justice sociale… Ce fut déjà le cas, le 19 juillet, pour la manifestation propalestinienne de Barbès, à Paris, qui a dégénéré en émeute… malgré son interdiction ».
Bernard Cazeneuve incarne de fait la figure assez caricaturale du militant franc maçon antinational qui comme M. Valls ne manque pas de recevoir les différentes obédiences des fils de la veuve au ministère. C’est avec la satisfaction que l’on imagine qu’il a entendu la déclaration du ministre de l’Education « nationale », Najat Vallaud-Belkacem, le 27 septembre l’occasion le 5ème Dîner de la Grande Loge de France (GLDF) : «Je sais ce que la République et l’Ecole doivent à la Franc-Maçonnerie depuis deux siècles, comme le droit à la contraception doit beaucoup à la GLDF. » Hélas nous aussi nous le savons et en voyons les sinistres résultats…
Des propos auxquels font écho les propres déclarations du ministre de l’Intérieur sur cette « laïcité (qui) porte en elle l’espérance de l’affranchissement de l’homme, par le dépassement de tous les dogmatismes ». Et qui assène qu’évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est « faire une relecture historique frelatée » qui a « rendu la France peu à peu nauséeuse ». C’est en tout cas « brader l’héritage laïque de la France ».
Ce n’est pas peu dire que cette laïcité là, hors-sol, arme de destruction massive de l’identité française, n’est pas la nôtre et qu’il serait bien inspiré d’écouter plutôt une républicaine comme l’essayiste Makila Sorel, membre du haut comité à l’intégration, jusqu’à la dissolution il y a trois ans par François Hollande, qui écrivait : « Nous devons rompre avec l’idéologie victimaire qui inspire toute notre politique d’intégration et qui a échoué : On demande aux peuples Européens de disparaître, c’est une entreprise terrifiante ! »
Une entreprise terrifiante dont il est encore temps de se libérer.
Michel Sergent dit
Est-il vrai que Jean-Marie Le Pen a été réintégré dans le FN dont le Bureau exécutif l’avait exclu ?
Modérateur dit
Une décision de justice a été en effet rendue en ce sens, cordialement, gollnisch.com
Roger dit
J’ai souvenir d’un feuilleton des années 60 qui s’intitulait « l’Espagnol » et qui relatait la vie d’un clandestin espagnol hébergé dans une ferme où il se cachait pour y travailler.
Je constate qu’aujourd’hui, les clandestins manifestent, revendiquent et entrent par effraction, non pas seulement en Europe et en France, mais aussi dans les HLM où ils s’installent après avoir cassé des portes et font usage en toute impunité de l’eau et de l’électricité que de malheureux Français au chômage sont, eux, contraints de payer (outre leur loyer) sauf en être privés.
Quel progrès !
Leforet dit
Remarquable papier comme d’habitude. Plus de 30 ans de service et toujours droit dans vos bottes, chapeau- bas Monsieur.
Ps :
Permettez-moi (humblement) de vous féliciter pour votre attitude, dans la vaudevillesque et regrettable embrouille Le Pen / Le Pen
Cordialement
lebihan dit
La disparition du Peuple Européen, c’est bien la l’objet de tout cet activisme maçonnique.
Beaucoup d’entre nous font de cette construction « européenne » un idéal, alors qu’il n’est qu’un outil de désintégration savamment planifié. Paradoxalement, dénoncer cette escroquerie devient de plus en plus compliqué. Alors que tout semble se révéler sous nos yeux, avec une évidence d’une rare limpidité, il devient de plus en plus complexe de nommer les choses par leur nom.
Celui qui dit « non » est un égoïste, doublé d’un frileux qui craint de perdre ses « avantages », qui craint pour son « niveau de vie ». Imaginez donc, ce même égoïste vit dans un pays en paix (aux zones de non droit prêt), peut bénéficier d’une protection sociale (encore relativement) efficace, peut circuler sur des infrastructures routières fiables et entretenues pour aller bosser…. j’en passe et des meilleures. Ce frileux, égoïste dans le sang, trouve maintenant à redire au fait qu’on tente de l’écraser et de le nier dans son identité.
L’identité, c’est ce que ceux « d’avant » ont fait et la reconnaissance qui leur est due, l’identité c’est ce que chacun de nous a construit, dans le cadre d’une communauté clairement établie, à savoir la Nation. L’identité c’est être déterminé et clair dans ses choix d’appartenance.
Moi, j’appartiens à une Nation, Nation encore vivante au sein d’un ensemble d’autres Nations, auxquelles je reconnais le droit de faire valoir leurs intérêts propres et dans l’intérêt de leurs peuples. Je ne reconnais aucun droit aux faiseurs d’opinion, aux entités supra-nationales, aux énarques confits de certitudes, aux donneurs de leçon et encore moins aux censeurs, prompts à me donner des leçons de « bon cœur » ou de « bonté ».
La France ne sera nauséeuse que lorsqu’elle aura définitivement rompu avec ses valeurs chrétiennes. La France sera rance quand elle se sera coupée de ses racines. J’appartiens à un peuple de têtes de lard, un peuple de têtus, j’appartiens à un peuple qui ne s’en laissera pas encore compter très longtemps. J’appartiens à un peuple fier, orgueilleux et qui tôt ou tard se souviendra de ce qu’il est. Je suis Chrétien, Ouvrier et Français. Je suis bon, hardi à la tâche, fier des miens et de mes ancêtres. Ce que je déteste par dessus tout ? Qu’on me prenne pour un imbécile et un ignorant….