Thierry Delcourt recevait dimanche 3 janvier Bruno Gollnisch sur l’antenne de Radio Courtoisie. Ils ont évoqué sa vie, son histoire familiale, son parcours, son engagement politique au sein du FN et, comment pouvait-il en être autrement, le devenir et les perspectives pour l’opposition nationale, populaire et sociale…
Roger dit
Trois remarques sur cette entretien au demeurant fort instructif sur votre formation et votre engagement
la première :
le programme à remettre en forme qui me semble être une priorité :
J’entendais Luc Ferry faire l’éloge des capacités de Marion en mettant en regard que le « programme » du FN serait « une catastrophe pour la France »
>> Je note accessoirement que ce « passionné » de philo utilise une méthode marketing connue à savoir « utiliser un faire-valoir » pour faire « passer un message » et en l’état, compte tenu des résultats de Marion en PACA et de sa personnalité, de son charisme, de sa retenue et de sa neutralité dans les conflits internes récents, de ses prises de positions courageuses (relation avec l’église catholique, manif contre le mariage homo, condamnation de l’avortement-contraception, préférence identitaire etc) en font une figure emblématique et donc un « produit d’appel » près duquel il est bon de se placer pour être écouté.
« Dites du bien de la concurrence, mais n’oubliez pas de la minimiser dans votre message » c’est une règle connue…
la seconde est le projet, sur lequel vous n’avez pas été questionné, proposé par Robert Ménard d’étendre le « mouvement des patriotes » à des personnalités souverainistes qui en sont proches (quoique aillant combattu le FN en d’autres temps) tels Philippe de Villiers qui dans son livre donne une explication claire sur son abandon de la politique et d’autres tels Eric Zemmour (pourquoi pas ?)
la troisième, sur l’identité spoliée par l’attribution de celle-ci à des « Français » de papiers (quand ils en ont !) à qui il faudrait, à mon avis, contester la légitimité de celle-ci de manière rétroactive sauf s’ils prouvent leur intégration par leur travail ou leur assimilation religieuse et culturelle, ce qui est loin d’être toujours le cas, les exemples récents nous le démontrent.
Ces mesures accompagnées d’une réorientation des aides familiales en direction des seuls « Français » avérés devraient permettre rapidement de redonner à la France sa « couleur nationale »
Ces thèmes mériteraient d’être débattus et j’avoue être un peu déçu que ce journaliste ait passé beaucoup de temps sur la fiscalité qui n’est qu’un outil parmi d’autres sur lesquels on aurait aimé vous entendre vous exprimer.
daibutsuden dit
Je me regale toujours a vous ecouter du Japon, emission passionante sur votre parcours extraordinaire. Bravo…
Jean dit
C’est toujours un plaisir de vous entendre, et je vous remercie pour le combat que vous menez.
Je tiens juste à noter que je suis d’accord que l’idéal est de libérer l’économie française, et réguler son rapport avec les pays sans aucune norme, etc. Tout le FN est d’accord sur ce point.
Mais d’un autre côté, baisser la fiscalité (dans un premier temps) aura pour conséquence de relever la dette nationale (même en passant au franc). Or il me semble que la souveraineté nationale, grande priorité, passe avant tout (et j’insiste sur « avant tout ») par l’absence de dette. La dette tient actuellement la France pieds et poings liés, de façon perfide, dans maintes décisions qu’elle prend, car nos créanciers ont leurs intérêts. Cette dette est actuellement telle qu’une baisse de la fiscalité est suicidaire pour la souveraineté.
Bien entendu, il faut faire de bonnes économies d’un autre côté, et mieux cibler la fiscalité sur les (réels) très hauts revenus.
Dans un second temps, lorsque la dette aura été contenue, la baisse de fiscalité pour se faire.
Qui plus est, les très hauts revenus n’investissent pas dans l’économie. Les salaires retournent dans l’économie jusqu’à un certain point. Passé un cap (posséder trois véhicules, quelques maisons de vacances, etc.) l’investissement ne revient plus aussi efficacement qu’un salaire équivalent au smic.
Anne Hillard dit
intelligent, loyal et fin comme toujours!