Déclaration écrite de Bruno Gollnisch, conformément à l’article 162.12, portant sur les conclusions de la réunion du Conseil européen des 18 et 19 février 2016
Les Britanniques ont la chance inouïe d’être consultés par référendum sur l’appartenance de leur pays à l’Union européenne.
M. Cameron a lui aussi bien de la chance d’avoir trouvé auprès de la Commission et de ses homologues européens des gens prêts à l’aider à tenter de juguler l’euroscepticisme de l’aile droite de son parti et de l’UKIP.
Mais qu’a réellement obtenu M.Ca meron ? Bien peu de choses, sauf la réaffirmation des exceptions dont bénéficie déjà le Royaume-Uni sur la politique migratoire ou la monnaie unique et que personne, d’ailleurs, ne songeait à remettre en cause. Et de vagues promesses de quelques changements législatifs, qui dépendront, finalement, du bon vouloir du Parlement européen. Il va se présenter devant les électeurs fort d’un mensonge, celui de sa prétendue victoire sur la bureaucratie bruxelloise, et j’espère de tout mon cœur que ceux-ci ne seront pas dupes.
Je ne me permettrais pas de m’immiscer dans la campagne du référendum britannique, mais je crois qu’un vote en faveur du Brexit serait une formidable opportunité de changer radicalement cette Europe bureaucratique et déconnectée dont les peuples européens ne veulent plus, et qui a démontré face à toutes les crises, financière, de la dette, migratoire, agricole… son impuissance, son inefficacité, voire sa capacité de nuisance.
Roger dit
Bien dit, Bruno !
Allez « l’addition et on s’en va » !