Le blog de Bruno Gollnisch

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Populisme et amalgame

20 juin 2016 5 commentaires

Urne de voteNouvelle manifestation de ce populisme tant décrié par les « élites » européistes, en Italie leM5S (Mouvement cinq étoiles, Movimento 5 Stelle)  fondé par Beppe Grillo,  a remporté deux très grands succès   hier lors des élections municipales. A Rome,  la candidate des populistes, l’avenante  Virginia Raggi, 37 ans, avocate  de son métier, l’a emporté largement avec plus de 67% des voix  face  à son adversaire du Parti démocrate (PD, centre-gauche) Roberto Giachetti. La jeune femme a principalement fait campagne en promettant une gestion saine (la ville éternelle a accumulé 14 milliards de dettes ces vingt dernières années), de lutter  contre la corruption endémique, d’en finir avec l’actuelle  désastreuse collecte des ordures, les problèmes de voirie,  de rétablir des transports en commun, aujourd’hui très chaotiques, dignes de ce nom et efficaces. Un programme pragmatique, une volonté affichée de balayer les partis du Système qui ont séduit les Romains.

La lutte impitoyable contre la corruption,  la fraude fiscale, la mise en place d’un revenu universel, sont des  éléments centraux du programme du Mouvement cinq étoiles, qui développe par ailleurs une thématique plutôt libérale ( souhait de réduire la fiscalité des PME-PMI/TPE-TPI, de  privatiser certaines entreprises publiques, d’en fermer d’autres…). Pour autant même dans une ville comme Turin, bien gérée de l’avis de tous par son  maire sortant du Parti démocrate, Piero Fassino, le mouvement populiste s’est imposé à travers la figure d’une autre candidate, elle aussi novice en politique, Chiara Appendino, 40 ans, qui a rallié près de 54% des suffrages.

Tout le monde aura compris que ces municipales ont été également l’occasion  de sanctionner  le très bruxellois Premier ministre de centre gauche Matteo Renzi, un Parti démocrate au pouvoir qui ne séduit pas et n’a pas amélioré la situation économique, les difficultés quotidiennes des Italiens.

Pour se faire,  nos voisins transalpins ont donc largement voté pour un mouvement populiste qui  se proclame officiellement «  »ni de droite ni de gauche », mais dont les 17 députés élus en 2014  au Parlement européen  siègent  au sein du  groupe Europe liberté démocratie directe (ELDD, en anglais : Europe of Freedom and Direct Democracy Group, EFDD),  souvent présenté comme « antieuropéen » et « xénophobe ».Un groupe d’ailleurs coprésidé par le député M5S   David Borelli et  le britannique Nigel Farage (UKIP).

Nigel Farage  est justement  actuellement une des figures les plus médiatisées de la campagne en cours  sur la sortie ou non de l’UE du Royaume-Uni, à quelques jours du référendum, laquelle vient de reprendre après l’assassinat de Jo Cox, député travailliste  pro-européenne. De ce meurtre abjecte, Bruno Gollnisch a dit ce qu’il fallait en penser vendredi soir sur France Culture.  Les partisans du maintien dans l’UE essayent-ils de  de tirer profit?

Le Point le relève, ce crime « peut-il faire bouger les lignes (…)? Alors que, jusqu’à présent, les enquêtes d’opinion donnaient le camp de ceux qui veulent sortir de l’UE gagnant, deux sondages publiés ce dimanche donnent le Brexit perdant et un autre donne les deux parties à égalité.L’enquête réalisée vendredi et samedi par Survation pour le Mail on Sunday donne le camp du  in  en tête avec 45 % des suffrages contre 42 % pour le  out . Quant au sondage Yougov pour le Sunday Times, réalisé jeudi et vendredi, il donne un point d’avance au camp du  in  à 44 % contre 43 % pour le  out . Un troisième sondage publié samedi pour le journal The Observer donne les deux camps à égalité (…). »

« Sur le plateau d’ITV, le ministre des Finances, George Osborne, a appelé de ses voeux un débat plus apaisé après la mort tragique de Jo  Cox, tout en rappelant les  énormes risques  d’un Brexit, qui serait une  terrible erreur. Il a dénoncé la dernière affiche de campagne de Nigel Farage, le chef du parti anti-immigration Ukip, mettant en scène une colonne de réfugiés et barrée du slogan  Breaking Point  (Point de rupture), publiée juste avant le meurtre de Jo Cox.  C’est une affiche répugnante et ignoble qui rappelle la propagande nazie des années 1930 , a-t-il dit. »  Le souhait  de stopper  l’immigration massive, souhait  partagé par une très large majorité des Européens, des Français,  fait-il de ces derniers des nazis?! Nous sommes là au  niveau zéro de la réflexion politique, clairement dans la manipulation la plus totale, la volonté de sidération et de culpabilisation. 

D’ailleurs on le voit avec le choc psychologique  (espéré) engendré par le  meurtre de la malheureuse Jo Cox, divine surprise des pro UE et qui a coïncidé avec une remontée de la bourse et de la livre sterling. L’assassin, un individu souffrant  de problèmes psychiques (« pire qu’un crime une faute » comme l’a noté Bruno Gollnisch citant une célèbre  réflexion attribuée Talleyrand au sujet de l’exécution du duc d’Enghien)  est décrit avant tout comme un militant, un affreux d‘extrême droite ayant des liens avec la mouvance néo nazie américaine. Pourtant  la règle  chez nous dans les affaires de terrorisme, avec des meurtriers disons plus « exotiques », est celle du  pas d’amalgame. Mais dans le cas présent on  sous-entend  qu’être favorable au Brexit prouverait de sombres pulsions,  un cerveau malade…La ficelle est un peu grosse, mais  quand on est aux abois…

 

 

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Classé sous :Actualités Balisé avec :Beppe Grillo, Brexit, Bruno Gollnisch, Chiara Appendino, David Borelli, élections municipales, George Osborne, Italie, Jo Cox, M5S, Matteo Renzi, Movimento 5 Stelle, Royaume-Uni, Turin, UE, Virginia Raggi

Commentaires

  1. philippe bestetti dit

    20 juin 2016 à 23 h 18 min

    Je ne connais pas le programme de ce parti mais une chose est sûre c’est que le malaise c’est l’Europe politique actuelle.
    d’ailleurs les véritables Europeistes sont les antieuropeistes, puisque ceux qui se disent Europeistes sont ceux qui détruisent économiquement et socialement notre continent et qui l’islamisent à outrance.
    Même les derniers conquérants qui voulaient unir l’Europe militairement croyaient en leurs idées. Aujourd’hui, ceux qui se disent pacifistes et condamnent ces conquérants ne croient même pas en leur propre politique. Une chose est certaine pour eux, c’est que le moment venu ils seront parfaitement furent hors de ce continent qu’ils ont détruit par leurs mensonges et leurs duperies, et laisseront leurs peuples sombrés dans le chaos le plus total. Certes l’Europe ne sera pas rasee par les bombardements, mais pire, elle le sera économiquement, politiquement, socialement et historiquement, et à tout jamais, à moins d’un réveil éclair des citoyens européens.

    Répondre
  2. Tartempion dit

    21 juin 2016 à 0 h 03 min

    1 – Avant, en France, on exaltait le peuple.
    Le souverain, disait-on, c’est le Peuple.

    Bien entendu, on se contentait de dire et de n’en rien faire !
    C’était l’époque du suffrage censitaire, et du régime des partis,
    ce qui permettait, bien tranquillement, de se passer du peuple.

    Donc, sitôt élus pour soi-disant représenter le peuple,
    les députés se dépêchaient de lui donner des leçons de philosophie,
    et de lui imposer des lois que personne n’avait jamais demandées.

    Mais on maintenait les apparences : le Peuple par ci, le Peuple par là.

    Aujourd’hui, on fait beaucoup mieux :
    on dédaigne ouvertement le peuple, et ses partisans sont des populistes,
    qui refusent d’évoluer (ah ! les mécréants !),
    c’est à dire de croire (et de se soumettre) à la pensée unique mondialiste.

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  3. Tartempion dit

    21 juin 2016 à 0 h 05 min

    2 – En Angleterre, on constate un évènement surprenant.

    Comme chez nous par deux fois, (en janvier 2014 puis en novembre 2015),
    à l’approche d’une consultation électorale,
    survient un DRAME, dont on voudrait nous faire croire
    qu’il suffirait à entamer la résolution de certains anglais …

    Or, les bulletins de vote anglais ont quelque chose de surréaliste !
    Sur le bulletin, il faut « COCHER » la réponse choisie,
    si bien que toutes les manipulations sont possibles.
    En France, au moins, il y a un bulletin OUI, et un bulletin NON, pré-imprimés.

    D’ici que les anglais soient obligés de faire annuler leurs votes référendaires …

    Tout comme en Autriche, le coup des zélecteurs expatriés …

    Répondre
  4. Tartempion dit

    21 juin 2016 à 0 h 06 min

    3 – En Italie, on ne se pose pas tant de questions.
    Election à 70% : le Oui franc et massif des Romains,
    pour s’occuper de la gestion des poubelles, avant de s’occuper d’autre choses …

    Répondre
  5. patriote dit

    21 juin 2016 à 10 h 52 min

    Bonjour,

    Si le « in » devait l’emporter, contrairement à ce qui avait été, semble-t-il, choisi initialement par les Anglais, on relèverait qu’il suffit d’assassiner une personne connue pour faire changer d’avis un pays entier, faire basculer un vote.
    Quand l’émotionnel s’en mêle et prend le pas sur le rationnel, sur la REFLEXION, c’est foutu.
    Oui, cet assassinat est horrible, oui, c’est triste et malheureux, mais si j’étais anglais et avais l’intention de voter « out », cela ne me ferait pas changer d’avis pour autant.
    Il ne faut en effet pas oublier qu’en Grèce, en Italie ou en Espagne, des gens se sont suicidés-et continuent à le faire-à cause de la politique économique menée par l’UE, sans parler des migrants noyés en Méditerranée à cause de la politique migratoire de cette même UE.
    Cordialement

    Répondre

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