Le blog de Bruno Gollnisch

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Brexit! à qui le tour?

24 juin 2016 5 commentaires

drapeau-royaume-uniBruno Gollnisch l’affirmait mardi lors de son entretien vidéo depuis le Parlement européen, le meurtre ignoble de la travailliste Jo Cox, adversaire du Brexit, était de nature à faire basculer le référendum britannique dans le camp des partisans du maintien dans l’UE, de la même manière que François Mitterrand avait mis dans la balance la révélation de son cancer de la prostate pour faire gagner le oui au traité de Maastricht lors de référendum de 1992. Cela n’a pas été le cas. Malgré les pressions, les annonces catastrophistes, les sondages divers et variés, notamment ceux de la dernière heure commandités par  des fonds de pension (hedge funds) annonçant le maintien dans l’UE,   les bookmakers enregistrant pareillement une défaite des pro-Brexit, près de 52% des sujets de sa gracieuse majesté ont dit goodbye à Bruxelles.

Cette consultation a matérialisé aux yeux des Français, comme l’ont  fait il y a quelques semaines la présidentielle autrichienne, mais aussi les élections en Pologne, en Hongrie, voire les toutes récentes élections municipales italiennes, la montée continue d’un  populisme (ce n’est pas un gros mot), d’une hostilité à Bruxelles, d’une exigence de défense  d’une Europe des patries  libres, des identités et des souverainetés nationales.  La  nature de  ce  refus des diktats européistes  diffère  parfois sensiblement d’un pays à l’autre, même si le refus de l’immigration  est très largement partagé  chez les différentes formations  dites eurosceptiques; il n’a échappé à personne  que les soutiens britanniques en faveur du Brexit émanaient principalement des libéraux, lesquels chez nous y étaient  (très majoritairement) farouchement opposés.

Interrogé   dans Libération, l’écrivain britannique « à succès »  Robert Harris, « européen convaincu »  expliquait quelques heures avant le vote outre-manche  qu’interroger le peuple  sur son avenir était une idée aberrante  au motif que le « système politique  (britannique) n’est pas conçu pour répondre à une seule question. La vie est bien trop compliquée pour la réduire à une simple réponse, oui ou non.(…). » Des électeurs qui devraient donc abandonner leur destin à des grands initiés, des cénacles  éclairés? Car manifester son euroscepticisme serait une  marque de débilité (au sens étymologique du terme) intellectuelle affirme M. Harris, réaffirmant tout haut ce que  le microcosme assène plus ou moins mezzo voce à longueur de temps. Pour preuve dit-il encore,  » Le rejet systématique, par le camp du (Brexit), de la parole des experts, des élites, c’est une version britannique du trumpisme. L’attaque populiste classique que l’on retrouve un peu partout. Ce référendum est en fait un exercice d’anti-intellectualisme. Il répond à une désaffection générale pour la politique. » Manière commode d’évacuer le fond du problème car il s’agit plus certainement d‘une désaffection  générale pour  LEUR  politique ce qui  n’est pas la même chose!

Et Robert Harris d’asséner l’argument ultime, entre une description de raz de marée et de nuées de sauterelles s’abattant son peuple : « le référendum aura été notre affaire Dreyfus à nous. Si nous quittons l’UE, ce sera le début d’un très long et difficile processus. Et le Parti conservateur pourrait bien imploser. Avec en toile de fond la chute de la livre sterling, la hausse des taux d’intérêts, la panique des marchés… Nous ferons face à un profond chaos politique. Si le remain l’emporte, je suspecte que pas mal de partisans du leave qui n’ont jamais espéré gagner  seront secrètement soulagés (sic). Parce qu’ils sont un peu dépassés, un peu alarmés par la perspective de devoir gérer ce qu’ils auront généré. Si le remain l’emporte, le soupir de soulagement sera collectif et les vacances d’été pourront démarrer. » Le bonheur couché attendra donc encore un peu M. Harris…

Il  existe, ô combien, des raisons formelles,  fondées, légitimes à cette défiance vis-à-vis de  cette Union européenne là, de son évolution (involution), largement étrangère au génie européen, au message, aux  enseignements, aux valeurs de notre civilisation.

 Les critiques formulées par le FN  contre le fonctionnement de l’UE ne sont que le fruit du constat  de ses tares, et non d’une hostilité a priori  comme Bruno Gollnisch a souvent eu l’occasion de le dire.  Le Royaume-Uni est souvent décrit comme le cheval de Troie de Washington, le porte-avion du monde anglo-saxon, des Etats-Unis en Europe -mais Albion n’est pas la seule à faire allégeance à l’atlantisme… Un  article de Henri Langeau (« Apocalypse Brexit? ») paru dans Minute mercredi, rappelle, et c’était aussi un des arguments de vente de François Mitterrand au moment de Maastricht, qu’ « on nous avait aussi affirmé pour construire l’Union européenne (…) que  l’Europe représentait un pôle de résistance à la suprématie des Etats-Unis (…). Aujourd’hui l’Europe bruxelloise  négocie avec les Etats-Unis un traité transatlantique (auquel  Donald Trump est  d’ailleurs opposé, NDLR) qui consacra sa vassalité. »

« L’Europe allait assurer la prospérité des économies nationales. L‘Allemagne en a bénéficié. La France a perdu son maillage de PMI et PME. Les Britanniques s’en sont bien tirés, justement parce qu’ils avaient refusé de rentrer dans la monnaie commune. Ils ont le plein emploi, une croissance à plus de 2% et…le contrôle de leur monnaie, tandis que les Français sont sous la coupe  de la banque européenne de Francfort. Giscard estimait déjà, lorsqu’il était président de la République, que la plus grande ambition que puisse avoir notre pays, était d’occuper un strapontin à la Bundesbank... » Nous avons  au Front National d’autres ambitions, d’autres espoirs, d’autres  projets pour la France et les Français,  nous les patriotes de l’espèce amoureuse! 

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Classé sous :Actualités Balisé avec :banque européenne de Francfort, Brexit, Bruno Gollnisch, Europe de Bruxelles, François Mitterrand, Giscard, referendum, Robert Harris, Royaume-Uni, traité de Maastricht, UE

Commentaires

  1. Bernard L. dit

    24 juin 2016 à 10 h 45 min

    Très bonne nouvelle ce matin. Les bourreaux du système européen vont tout faire pour déstabiliser et enfoncer la situation économique du Royaume Uni afin qu’il serve d’exemple aux pays qui voudraient sortir de l’Europe.

    Répondre
  2. Tartempion dit

    24 juin 2016 à 10 h 54 min

    C’est le commencement de la fin …

    Ouf ! on respire un peu …

    1 – Noter l’incroyable imprécision des sondages.
    Pourtant, techniquement, ces sondages étaient dans le cas le plus favorable,
    où on ne teste qu’un parti contre l’autre …
    Donc ils ont été truqués VOLONTAIREMENT.

    2 – Notre presse soi-disant « française » n’était pas en reste
    Les grands quotidiens étaient tous pour le « rimène » ; ils ont eu le « live » ;
    Mais on sent que les journaleux ont du mal à admettre
    ce qu’ils sont obligés d’écrire …
    Certains avaient même préparés un titre bien dans la méthode des journaleux :
    du genre : « L’angleterre sort dans le brouillard ». Ah bon ?

    3 – Quant à la Bourse, on sera vite remis de la dégringolade.
    Ce matin l’indice français a atteint – 10 % : mais il est déjà remonté à – 7,5 %
    Et puis, depuis une semaine, on assistait à une envolée inexplicable de + 6,5% ;
    juste retour des choses.

    Concernant la livre sterling, cette nuit, elle était à – 10% ; elle est déjà remontée à – 4,5% …
    Pas de panique.

    Répondre
    • phil dit

      24 juin 2016 à 17 h 48 min

      Tartempion, « L’angleterre sort dans le brouillard ». Ah bon ?

      Ce qui signifie qu’elle est dans le brouillard…. car elle était et est toujours dans l’ UE… UE = brouillard
      Elle est donc DANS le brouillard. Et elle sort pour retrouver la lumière

      Ces journalistes ne se rendent même pas compte de ce qu’ils écrivent.

      Répondre
  3. Bistouille Poirot dit

    24 juin 2016 à 11 h 31 min

    La mort d’une pauvre députée qui n’est probablement rien d’autre qu’un assassinat politique destiné à réduire camp du BREXIT, n’aura servi à rien. Hélas la seule perte de ce bulletin de vote n’aura pas suffi pour endiguer les 52 % de la victoire d’un peuple européen. Il eut fallu une St Barthélémy et encore.
    Dieu ait ton âme JO, tu es morte pour rien… Méfiance, le camp du IN pourrait faire appel à un magicien français capable de retourner le résultat d’un référendum !!!!

    Répondre
  4. Roger dit

    24 juin 2016 à 17 h 11 min

    Après l’Europe des « Lumières » celle des « Illuminés » craquelle de toute part. Personne ne peut mieux que les peuples défendre leur intérêt et le bon sens finit toujours par l’emporter !
    Ces « Messieurs » sont sommés de faire allégeance à la Démocratie !

    Répondre

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