Un document de la commission des affaires étrangères du Parlement britannique, rendu public hier, pointe les conséquences de l’intervention militaire contre la Libye en 2011, voulue en France par Nicolas Sarkozy, soutenue par son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, et à laquelle se rallia David Cameron. Le rapport note Le Monde, « met en cause le processus de décision qui a transformé une intervention censée venir en aide à des civils, à Benghazi, menacés par la répression du colonel Mouammar Kadhafi – une menace surestimée, affirment les députés –, en une opération visant le régime. » Il est fait état également de « la pression des Libyens exilés en France disposant d’alliés au sein de l’establishment intellectuel français »…comment ne pas penser en effet au rôle très nocif joué dans cette tragédie par le « philosophe » pipo(le) BHL. Le rapport de 49 pages conclut très sévèrement mais très justement que « le résultat de l’intervention des Français, des Britanniques et des Américains (fut) un effondrement politique et économique, des affrontements entre milices et tribus, des crises humanitaires et migratoires, des violations des droits de l’homme à grande échelle, la dissémination des armes du régime de Kadhafi dans toute la région et l’expansion de l’Etat islamique en Afrique du Nord. »
Les pontes de l’Europe bruxelloise seront eux aussi très sévèrement jugés par l’Histoire au regard de leur aveuglement coupable, de leur dogmatisme , de leur incapacité si ce n’est à comprendre, du moins à entendre les peuples dont ils entendent guider les destinées vers le paradis supranational…
« Bien fol qui ne s’enivre jamais » disait Rabelais…qui ne s’enivre jamais à grand coup de doxa européiste pourrait affirmer Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, qui tenait hier son second discours sur « L’état de l’Union« . Dans une sorte d’inventaire à la Prévert, il a annoncé le déploiement, de la 5 G en 2025, le doublement (bien hypothétique…) du « plan Juncker » pour soutenir les investissements des entreprises, sa volonté de permettrre aux commissaires européns de cumuler les mandats en se présentant aux élections…Il ne s’est pas arrêté en si » bon chemin » en militant pour la création d’ un « corps européen de solidarité » qui rémunérerait 100 000 jeunes (qui paiera?) et qui serait activé en cas de crise; il appelé aussi de ses vœux « un quartier général militaitre commun » aux pays de l’UE car celle-ci « ne peut plus se permettre de dépendre des capacités de défense de pays individuels »; la création imminente d’un « fonds européen de la défense » , mais aussi la mise en place d’un « véritable ministre européenne des Affaires extérieures », qui parlerait au nom de tous les Etats membres…
Sans surprise, M. Juncker a appelé à dépasser la « crise existentielle » générée par le Brexit, n’a pas remis en cause l’accueil de l’immigration massive, et a exhorté les gouvernements à résister aux aspirations souverainistes, identitaires de leurs citoyens, aux « populismes. »
Comme le notait récemment un article paru sur slate.fr, « l’Union européenne a tout pour être une cible préférentielle du FN, qui peut la désigner avec crédibilité comme un artefact supranational, postdémocratique, technocratique, turbocapitaliste. » Bref, « Jamais Marine Le Pen, Florian Philippot ne pourront faire mieux que José Manuel Barroso et Jean-Claude Juncker pour écœurer l’opinion publique de la construction européenne »!
Cette fébrilité des euromondialistes s’explique aussi par le calendrier électoral dans les mois à venir, lourd de menaces pour les tenants du Système bruxellois. Au délà du cas de l’Espagne qui verra sans doute se dérouler des législatives avant la fin de l’année, se tiendra cet automne en Italie un référendum constitutionnel. Le chef du gouvernement Matteo Renzi (élu par ses pairs et non par les urnes), a déclaré qu’en cas de vote négatif il remettrait sa démission. Ce qui aurait pour effet de déclencher des élections législatives au printemps 2017, dans un contexte, comme l’ont prouvé les municipales de juin dernier, de regain de forme de la formation eurosceptique et anti euro Mouvement cinq étoiles, (Movimento 5 Stelle) et avec une Ligue du Nord qui continue de peser dans ses bastions.
Sur décision de la cour suprême autrichienne, octobre verra le peuple autrichien revoter pour désigner son président de la République, suite aux fraudes qui avaient entaché le deuxième tour au détriment du sympathique candidat des nationaux du Fpö, Norbert Hofer. Une victoire possible qui consoliderait la naissance, au sein de la Mitteleuropa, d’un bloc de nations ( Pologne, Autriche, Hongrie, Tchéquie) qui entendent défendre avec fierté les racines helléno-chrétiennes de l’Europe, dirigées par des patriotes souverainistes, des nationaux-conservateurs… des « réactionnaires » selon la terminologie des grands prêtres du clergé progressiste européiste. Un véritable cauchemar pour certains!
En mars 2017, les Néerlandais désigneront leurs députés, élections législatives que le PVV antibruxellois et anti-immigration de Geert Wilders peut gagner. Rappelons qu’une pétition rassemblant au moins 300.000 Néerlandais rendrait possible la tenue d’un référendum (certes consultatif) sur l’adhésion des Pays-Bas à l’UE. Un nouveau gouvernement Wilders l’écarterait-il, a fortiori après le précédent britannique? Cela donnerait en tout cas des ailes aux eurosceptiques Danois et Suédois…
En avril et en juin de l’année prochaine, Marine et le FN porteront bien évidemment en France tous les espoirs du camp patriotique à la présidentielle et aux législatives. L’Allemagne bouclera en septembre 2017 ce cycle électoral avec les législatives (die Bundeswahlen). Le parti souverainiste et identitaire de Frauke Petry, l’AFD, peut confirmer à cette occasion sa spectaculaire percée de ces derniers mois, nos cousins germains imitant alors en cela leurs cousins Autrichiens…
Il va sans dire également que le score qui sera celui de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine de novembre, face à la candidate chouchou de la Commission européenne, de Goldman Sachs et de Davos, participera au climat général des mois à venir, que Bruno Gollnisch espère riches en rebondissements et en heureux évènements! L’Europe des patries n’a pas dit son dernier mot!
philippe bestetti dit
On sait très bien que le renversement de kadhafi est purement économique. anti islamiste, il était pour une grande Afrique indépendante. Création d’une monnaie africaine (comme l’euro ), industrialisation des pays africains, et surtout le fait de refuser à devoir continuer la location d’un satellite de communication européen pour créer son propre satellite à été la goutte qui a fait déborder le bocal. D’ailleurs tous les africains, même musulmans regrettent fortement cet homme qui est devenu surtout un dictateur criminel pour l’Europe, il suffit de parler avec eux pour le savoir et non pas rester bloqué devant les médias officiels.
De plus kadhafi était obligé de mener une politique ferme si il voulait conserver une unité dans son pays composé de plusieurs tribunes guerrières qui s’entretuaient avant son arrivée au pouvoir.
Tartempion dit
De la religion « philosophique ».
(ou encore : « des pensées érigées en religion obligatoire ») …
Le philosophe est un homme malheureux.
Il s’assied, essaie de mettre en ordre ses pensées, et ne trouve … RIEN.
En effet, ayant écarté d’emblée Dieu et le Mal
(l’homme est Dieu, et « bon de nature »),
il conclut fatalement au nihilisme.
Donc le délire le guette …
Mais autrefois, le philosophe était tenu dans son délire par des contingences … matérielles.
Les nécessités de rédiger, et de publier,
plus les engueuls de son éditeur, le retenaient un peu sur Terre.
Aujourd’hui, les philosophes sont payés par l’université,
et s’entre soutiennent par des collèges occultes,
ceux dont de Gaulle disait :
« On n’arrive pas à faire travailler les fonctionnaires le jour,
« le club Jean Moulin réussit à les faire travailler … la nuit ! »
Donc les délires ne connaissent plus de bornes :
l’homme aura bientôt 3 têtes, 5 cornes, 7 sexes, 10 bras, etc …
Ne nous laissons pas entraîner dans la FOLIE.
Leur europe, c’est la suite logique des « zetazunis pour tous »,
proposés par les « lumières » issues du protestantisme,
et le « kulturkampf » de Bismarck.