Explication de vote de Bruno Gollnisch sur la situation en Turquie (RC8-1276/2016)
Cette résolution commune, pourtant réduite a minima par rapport aux textes qu’elle compile et remplace et dont certains étaient bien meilleurs, est une bonne surprise.
C’est la première fois en effet que le Parlement appelle lui-même à un gel des négociations.
Ce serait là aussi une grande première : les négociations d’adhésion ont été ouvertes bien que les critères préalables exigés, notamment les « critères de Copenhague », aient été loin d’être remplis. Il n’est que temps de prendre acte qu’ils ne le sont toujours pas, plus de 10 ans après, et même que la situation s’est dégradée.
Je regrette cependant que cet accès de lucidité tardif et lacunaire ne soit pas étendu à la résolution sur la Syrie, dominé par votre haine malsaine de la Russie et du régime Syrien. Cette résolution persiste en effet à renvoyer dos à dos les protagonistes du conflit syrien, groupes terroristes ou gouvernements légitimes, à croire à l’existence de rebelles « modérés », à occulter les responsabilités, directes ou indirectes, de pays comme le Qatar ou l’Arabie Saoudite. Et même, justement, la Turquie de M. Erdogan.
La cohérence n’est pas votre fort.
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