Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Bonafé (A8-0029/2017) traitant des Emballages et des déchets d’emballage (15/03/2017)
Même motif, même punition : j’ai voté contre cet autre rapport de Mme Bonafé, qui souffre logiquement des mêmes défauts que tous les autres.
Ici, c’est surtout la méthode de calcul des objectifs de recyclage qui est en cause. Notamment parce qu’elle ignore le réemploi et la préparation en vue du réemploi, ce qui rend les objectifs irréalistes et compromet la mise en place ou le développement des différents mécanismes de consigne. Elle est également source de charges administratives excessives.
A vouloir trop en faire ou trop bien faire, on prend souvent le risque de tout rater. Comme pour les autres rapports, j’espère que les futures négociations interinstitutionnelles remettront un peu de bon sens et de pragmatisme dans tout cela. Même si je persiste à douter de la pertinence d’une législation si tatillonne au niveau européen, et à croire au bien-fondé de la subsidiarité.
Evelyne dit
L’amélioration du traitement des déchets est importante pour toutes les raisons évoquées dans ce rapport; mais nous sommes habitués au fait que des ”lois européennes” ne sont pas forcément adaptables à toutes les régions ou villes . Ces lois, souvent, pour être appliquées dérivent du bon sens et sont souvent débiles. Si on fait remarquer l’absurdité de ces normes qui ne s’adaptent pas forcément, la norme prends le dessus du bon sens… et on nous dit… ‘’ce sont les normes’’.
Selon les situations, on ne peut que craindre les normes imposées.
Pour revenir aux déchets il serait plus important et intelligent de travailler au moyen de ne plus en produire. Mais cela remettrait en cause beaucoup de profits financiers… Alors, tant que l’Europe ne sera pas capable d’avoir l’honnêteté de prendre réellement les vrais problèmes en compte, sans détours, qu’elle arrête de produire des normes faites pour empoisonner la vie des vrais travailleurs…