Il y avait la foule des grands jours et une belle ambiance hier au Zénith de Lille pour accueillir Marine Le Pen. La candidate du FN parachevait ainsi l’excellente séquence de la semaine dernière, après sa rencontre avec le président tchadien Idriss Déby (et avec nos soldats luttant sur place contre les djihadistes) et le président russe Vladimir Poutine, ce qui renforce sa stature internationale et sa crédibilité. « Nous savons que les sociétés multiculturelles par essence déculturées sont multiconflictuelles (…). Les Français veulent vivre chez eux comme des Français » a notamment affirmé Marine à Lille qui, comme ce matin invitée d’Europe 1, s’est arrêtée sur la situation chaotique de la Guyane, paralysée aujourd’hui par une grève générale. Une collectivité territoriale et région française qui, selon Emmanuel Macron interrogé cette fin de semaine, est « une île » ! Il n’est certes pas à une bourde près, ayant déjà suggéré en décembre dernier sur les réseaux sociaux que la Guadeloupe n’était pas française, parlant d’expatriation pour évoquer le cas d’une femme qui s’y était rendue !
Marine qui s’est engagée à nommer « un ministre de l’Outre-Mer et de la Mer qui, en Guyane, luttera contre l’insécurité et pour le développement », une collectivité territoriale où le taux de chômage dépasse officiellement les 22%, à dit comprendre les grévistes. « Ce sont a-t-elle dit, des citoyens qui se sont constitués parce qu’ils n’en peuvent plus de voir que l’Etat ne remplit pas sa mission en Guyane. Je ne défends pas cette méthode mais je la comprends. Il faut que l’Etat reprenne son rôle en Guyane. Et qu’il arrête les pompes aspirantes de l’immigration. Il est temps, enfin, que l’Outre-mer soit traitée à la hauteur de la chance qu’elle représente pour notre pays ! »
Bruno Golllnisch avait souligné que la présence ces dernières années à la tête du ministère des Outre-mer de femmes de gauche comme la guyanaise Christiane Taubira , la guadeloupéenne George Pau-Langevin ou de la réunionnaise Erika Bareigts, n’avaient pas été à l’évidence très concluante pour améliorer la vie quotidienne et défendre les intérêts de nos compatriotes ultra-marins. Marine Le Pen a noté pareillement « que depuis dix ans, les gouvernements successifs se sont contentés pour l’Outre-mer d’un service qui, à force d’être cruellement minimum, en est devenu coupablement insuffisant ».
La Guyane, nous l’avons dit sur ce blogue est un département emblématique de l’impuissance des pouvoirs publics à assurer le maintien de l’ordre, l’autorité de la loi et à juguler l’immigration. La population de ce territoire était estimée officiellement à 115 000 personnes en 1990, 215 000 personnes en 2007, 262 000 en 2016… Chiffre en réalité bien plus important. Le total de la population immigrée, principalement des Brésiliens, des Surinamiens, des ressortissants du Guyana et des Haïtiens, légaux ou clandestins (environ 40 000 illégaux selon l’estimation basse avancée par le ministère de l’Intérieur il y a cinq ans ) est estimé à environ 40 % de la population… Avec comme conséquence directe une criminalité qui bat de tristes records. 40 homicides ont été comptabilisés en 2016, contre 35 l’année précédente. En 2015 au chapitre des coups et blessures volontaires, ceux-ci étaient en moyenne trois fois plus nombreux qu’en France métropolitaine, idem pour les cambriolages, quant aux vols avec armes, ils sont treize fois 13 fois plus élevés que dans l’hexagone !
Une réalité qui a conduit Jean-Luc Mélenchon, en déplacement dimanche à Rennes, à dénoncer l’immigration et l’insécurité…en Guyane. Une nouvelle trahison pour une partie de ses soutiens qui comptabilisent, comme le font beaucoup de ses alliés trotskystes et communistes, ses dérives lepénistes dans l’espoir de séduire une plus large fraction de l’électorat. A tel point que le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) dénonce même un recours à la « rhétorique de l’extrême droite » !
M. Mélenchon invoque désormais la nécessité de tarir les flux de l’immigration (en prenant grand soin de ne pas dire comment il compte y parvenir…) , dénonce les travailleurs détachés qui « (volent) le pain des Français », évoque la possibilité d’une « sortie unilatérale « de la France de l’Europe de Bruxelles, a approuvé en décembre l’intervention russe en Syrie et les bombardements russes sur Alep pour libérer la ville de l’emprise djihadiste. Toutes choses qui ont perturbé également le premier cercle de ses proches. Nous somme ici très loin de son discours immigrationniste sur la plage du Prado lors de la présidentielle de 2012… et du ton général de ses planches au sein de la secte du Grand Orient.
Un double langage et un opportunisme répandus au sein des écuries présidentielles qui combattent la candidature de Marine mais qui prend une saveur particulière au Front de Gauche. Celui-ci se pique en effet d’être le mieux armé intellectuellement pour combattre « l’idéologie du FN ». A ce sujet, l’entourage de M. Mélenchon a été pareillement atterré d’entendre leur champion affirmer lors du débat présidentiel sur TF1 lundi dernier ,qu’il voulait « rendre la France aux Français »! Courageux mais pas téméraire, Alexis Corbière, porte-parole de M. Mélenchon et qui se veut un historien et un spécialiste du combat théorique contre l’opposition nationale, a gardé un silence gêné sur l’utilisation de ce vieux slogan qui rend hystérique les mondialistes libéraux mais aussi l’extrême gauche mélenchoniste. Les Français n’ont pas ce genre de pudeur.
BISTOUILLE POIROT dit
Bel effort contraint de Mr Mélenchon qui comme une grippe aviaire devrait contaminer le poulailler des candidats à la présidentielle avant d’être plumé par Marine Le Pen.
BISTOUILLE POIROT dit
L’affaire prend tournure et avec elle le relais de la vox populi. Encore un petit effort de ta part de Jean Luc et de celle de ton hologramme esclave….