Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Gomes (A8-0044/2017) portant sur les Incidences des mégadonnées pour les droits fondamentaux
Les mégadonnées sont un enjeu et un défi important, y compris – et pour une fois j’en suis d’accord – pour les droits des citoyens. Je pense notamment à la démultiplication des possibilités de surveillance généralisée, de profilage, de recoupements, que ce soit à des fins sécuritaires, commerciales ou même crapuleuses.
Je m’interroge en revanche sur la pertinence des propositions du rapporteur, qui donnent un rôle central à la Commission et à la réglementation européenne.
En effet, la Commission a une politique active de transfert (accords PNR, Swift, Safe Harbor puis Privacy Shield…), et s’interdit d’imposer des obligations de stockage sur le territoire européen. Sa législation est largement inopérante pour des acteurs non-européens, notamment les géants américains d’internet.
Ainsi, la plupart des politiques d’utilisation des données de ces firmes restent ambiguës sur la propriété desdites données. Les droits d’accès, de rectification et de suppression, d’ailleurs imparfaits, ont été obtenus devant les tribunaux. Et à vrai dire, la façon la plus sûre de garantir qu’une entité basée à l’étranger n’abuse pas de nos données personnelles reste de ne jamais en devenir client.
MARTIN DESMARETZ de MAILLEBOIS dit
BLABLACAR par exemple ! Ils veulent tous nos papiers d’identités, banques, TOUT ! Et ils sont hébergés sur un ordinateur en Californie. La société en France qui centralise les données est digne d’une boutique de fripier dans Paris ! J’ai toutes les preuves. J’ai donc refusé d’aller plus (trop !?) loin et je me suis fait rayer. Ils prétendent conserver les données essentielles mêmes partielles sans papier d’identité ni Permis de conduire… 6 ans !!!
Voilà mon témoignage !