Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Tannock (A8-0050/2017) portant sur le Rapport 2016 sur le Monténégro (16/03/2017)
Le Monténégro est considéré comme le pays le plus avancé dans le processus d’adhésion.
Ce n’est cependant pas vraiment ce qui ressort du rapport. Celui-ci reconnait de réels progrès quant à l’adaptation règlementaire et législative aux normes européennes, mais la réalité semble avoir un peu plus de difficultés à suivre. Qu’importe si la conformité aux critères exigés n’est que de façade, l’essentiel est d’élargir encore l’Union Européenne. C’est le syndrome de la bicyclette : incapable de trouver des solutions aux problèmes qu’elle crée elle-même, l’UE tente de s’étendre et de se renforcer encore. Comme un cycliste continue de pédaler pour ne pas tomber.
Par ailleurs, le texte semble également l’occasion de dicter au Monténégro toute une série d’attitudes, tant en matière de politique étrangère que de politique intérieure. Il s’immisce jusque dans les relations entre partis politiques.
Bon élève, le Monténégro n’est cependant pas encore tout à fait totalement aligné sur les diktats de ses futurs maîtres. Il est tancé pour cela. Cela devrait le faire réfléchir sur les limites annoncées de sa toute jeune indépendance. Et sur son avenir dans une Union européenne au bilan de santé plus que mauvais.
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