Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Dlabajova – Ayala Sender (A !-0194/2017) et le Rapport coût-efficacité du 7ème programme cadre de recherche (13 juin 2017)
S’il est un domaine où la coopération européenne se justifie, c’est bien en matière de recherche.
Cela ne va pas hélas sans quelques couacs, notamment la charge administrative induite par la complexité du programme cadre lui-même, de ses règles juridiques et financières. Au point que ce programme, qui couvrait la période 2007-2013 ne sera pas totalement exécuté, et donc ne pourra pas être évalué entièrement avant 2020 soit 7 ans après sa clôture théorique.
Le rapport de Mesdames Dlabajova et Ayala Sender se fonde d’ailleurs sur une évaluation menée par un groupe d’experts et se concentre sur la bonne utilisation des fonds européens. Logique pour un rapport de la commission du contrôle budgétaire. Il est piquant de relever que ces fonds sont gérés directement par la Commission, d’agences ou d’entreprises communes en émanant, ainsi que d’autres organes de l’Union, et qu’ils semblent plutôt moins bien gérés que d’autres financements européens mis en oeuvre au niveau national.
Malgré la grande indulgence des rapporteurs vis-à-vis de cette gestion, compte-tenu des propositions constructives qu’elles font et surtout en raison de l’utilité de la coopération en matière de recherche, même si elle reste à améliorer, j’ai voté en faveur de ce texte.
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