Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Quisthoudt-Rowohl (A8-365/2017), traitant du Rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde (14/12/2017)
J’ai voté contre ce rapport.
Chaque année, ce Parlement donne des leçons de « droits de l’hommisme » à l’ensemble de la planète, demandant allègrement une ingérence systématique dans les affaires intérieures des Etats tiers et en profitant au passage pour prôner l’accueil massif de migrants.
Il est ironique de constater que le Parlement arrive à demander une prise en compte systématique des droits de l’homme dans les relations extérieures de l’Union, pendant la même session où il vote un accord de partenariat renforcé avec un pays comme le Kazakhstan, qui ne me paraît pas un parangon de vertu dans ce domaine. Je n’ai pas souvenir qu’une quelconque clause « droit de l’homme » supposée être incluse dans ce type de texte ait jamais été activée. Mais il est vrai que ce Parlement croit dur comme fer aux vertus du « soft power » européen, qui a pourtant largement montré ses limites, entre autres avec la Turquie.
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