Explication de vote de Bruno Gollnisch portant sur la constitution d’une commission spéciale sur la procédure européenne d’autorisation des pesticides (B8-0077/2018) – 6 février 2018
J’ai voté en faveur de cette commission spéciale chargée d’examiner la procédure européenne d’évaluation et d’autorisation des pesticides. J’avais moi-même demandé en octobre, à l’occasion du débat sur les critères déterminant la perturbation endocrinienne (glyphosate), que l’on enquête sur la rigueur des méthodes d’évaluation des risques par les agences européennes.
C’est chose faite, même si je doute que les pouvoirs limités d’une commission spéciale du parlement européen suffisent à faire toute la lumière nécessaire. Je doute par exemple que Monsanto daigne être auditionné par cette commission.
J’espère cependant que ses conclusions permettront de réformer en profondeur la procédure d’autorisation et d’en écarter tout soupçon de conflits d’intérêts ou de collusion avec l’industrie. Et ce bien au-delà des pesticides. Je pense qu’il faut réformer en profondeur l’Agence européenne de Sécurité des Aliments. Elle a été maintes fois critiquée dans ce Parlement. Pour ses décisions sur certains produits : le glyphosate bien sûr, ainsi que les OGM ou le Bisphénol A entre autres. Mais aussi, dans les rapports de décharges budgétaires, sur son fonctionnement, sur ses méthodes, sur l’indépendance de ses experts et parfois de ses agents.
de vendeuvre dit
Le battage médiatique , les déclarations péremptoires du ministre Lemaire, ont fait long feu dans l´histoire des soi-disants laits infantiles contaminés de Lactalis. On n´a jamais su exactement si contamination des aliments il y a eu ou contamination du site de production. La montagne a accouché d´une souris mais le coût pour Lactalis et donc pour l´emploi est énorme. Il me semble que des poursuites devraient être engagées si il y a eu diffamation contre Lactalis.
PLYWOOD dit
@ reiller Comme vous le dites, est ce qu’en rester aux formules de base (SNCF : des trains et rien d’autre, EDF : en France et pas ailleurs) n’aurait pas été préférable, vu que varier, diversifier, réformer, faire les novateurs qui savent tout, cela s’est traduit bien souvent par une situation pire qu’auparavant, passant de Charybde en Scylla ? La question se pose. On a quand même eu dans le lot des beaux parleurs, des gens qui veulent tout réformer, une belle bande d’apprentis-sorciers aux manettes depuis quarante ans. Plus intéressés par leurs carrières perso., alimentées à coup d’idées novatrices et d’argent public que par le souci du bien commun pérenne et durable, et sain sur le plan budgétaire Quand un système ne va plus, il fut aussi se poser la question de savoir si le supprimer purement et simplement, plutôt que de faire dans la cote mal taillée et dans la recherche des intérêts conciliés et ménageant tout le monde, ça nest pas préférable. Ah, j’oubliais, c’est vrai, mais oui, il paraît qu’il ne faut pas opposer les français aux uns et aux autres comme on dit. Oh, ben, non. Dès fois qu’on froisse Dupont par rapport à Durand, ah ça, ça serait pas bien ! hein ! Mais comment remettre de l’ordre aux choses dans ces conditions ?