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La grande braderie: au nom de la concurrence libre et non faussée…

5 octobre 2018 6 commentaires

Après la grande braderie que fut la  privatisation des autoroutes sur le dos des Français, en avant pour celle  des barrages hydroélectriques!  Arnaud Raffard de Brienne le déplorait  dans Présent début septembre,  Emmanuel Macron va céder « aux  pressions répétées de la Commission européenne  »  exigeant  « l’ouverture à la concurrence de la gestion des (400)  barrages hydrauliques (dont l’Etat est propriétaire). »  Il s’agit, et  de  loin,   « de  la première des énergies renouvelables en France » (20 % de la production nationale), de la seconde source de production électrique du pays, soit  20 % de la puissance installée du mix électrique, 12 % de l’électricité utilisée par les Français, 66 % de la capacité de production de  pointe.  Un secteur dans lequel EDF se taille la part du lion,  à la tête de 85% des concessions de barrages, accordées en moyenne   pour une durée de 75 ans. Le journaliste le rappelle,  les  pressions de Bruxelles  s’exercent   « depuis une dizaine d’années et elles auront donc eu raison  des velléités de résistance passive de la France », passive étant le mot juste…   

 Le journal de l’environnement l’évoquait alors,  c’est en effet  le 3 novembre 2015 que la Commission européenne avait  dans ce dossier  «  adressé une mise en demeure au gouvernement français »,   au  nom du dogme selon lequel « les Etats membres sont tenus de veiller, en ce qui concerne les entreprises publiques ou celles disposant de droits spéciaux ou exclusifs, à ne maintenir aucune mesure contraire aux traités, notamment en matière de concurrence. »

Faute de pouvoir donner l’assaut dans le cadre du marché  de l’électricité  contre le monopole de l’Etat sur nos centrales nucléaires,  (encore) protégées des velléités prédatrices des bruxellois   car  incluses par la France  au nombre des « activités d’importance vitale », nos ressources hydroélectriques sont dans le collimateur.  En l’espèce celui  de la Danoise  Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence  et accessoirement membre du  très immigrationniste parti social libéral danois rattaché au parlement à l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe (ALDE) et à  l’Internationale libérale.

Mme Vesdtager s’est émue de la « position dominante » en France d’EDF,  d’« une inégalité de chances »  sur notre sol  entre   opérateurs pour l’accès à la production hydroélectrique.  Le duo Hollande-Valls avait  commencé à céder aux  exigences de mise en concurrence de Bruxelles en avril 2016,  avec la publication d’un décret ouvrant notamment à des sociétés d’économie mixte (SEM) la concession des barrages. Et pour mieux  complaire à l’idéologie européiste,  l’Etat  interdit désormais à EDF de postuler  à la reprise d’une de ses concessions…quand bien même l’offre proposée par celle-ci serait la meilleure!

Bref, une ouverture imposée au  nom du principe de  la concurrence libre et non faussée,   auquel nous devrions nous plier au mépris de notre intérêt national, et qui attise sans surprise l’intérêt  des groupes étrangers. Le contraire serait en effet  étonnant au vu de la  rentabilité  des barrages hydroélectriques  -ouvrages  d’art  construits  et entretenus,  faut-il le préciser, avec l’argent des contribuables Français-,   les chiffres publiés évoquant environ 2,5 milliards d’excédent brut annuel pour les concessions. 

En juin 2018, une dépêche de l’Afp  reprise sur le site euractiv notait que le gouvernement d’Edouard Philippe   « aurait proposé à Bruxelles la mise en concurrence de certaines concessions dès cette année, en plafonnant les lots que peut remporter une entreprise, selon la CGT et des députés qui suivent ce dossier. » « La crainte d’EDF comme des salariés est que les concessions les plus rentables partent à la concurrence et qu’EDF se retrouve avec les petits barrages, faisant dérailler l’équilibre économique de l’ensemble. » Une preoccupation  parfaitement justifiée, d’autant qu’ en dépouillant ici  EDF , dont le capital social est détenu à 83,7% par l’Etat, il est loisible de  craindre une  augmentation pour les Français du prix de l’électricité.  A titre indicatif, soulignons le faible coût de celle-ci quand elle est   produite par les barrages, entre 20 et 30 euros le mégawattheure, prix sensiblement plus bas que celui de  l’électricité nucléaire notamment

En mars  dernier,  l’élue national   Christelle Lechevalier (groupe ENL) rappelait à Strasbourg  que «la privatisation des barrages hydroélectriques dépouillerait la France d’une ressource d’énergie, régulatrice de l’écosystème, décarbonnée et rentable. » La collègue de Bruno Gollnisch soulignait également  que les syndicats (qui) protestent aujourd’hui  contre la mise en concurrence des concessions hydrauliques s’étaient  tous ralliés derrière l’européiste Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle.  « Syndicats (qui) ne remettent jamais en cause les traités européens et la mondialisation-destruction (…) complices, par leur silence, de la disparition de nos services publics et de la perte de l’autonomie de notre nation en matière énergétique.»

A la soumission des gouvernements successifs aux oukases de la technocratie européiste répond l’inféodation globale des syndicats à ce système par essence antinational. Mais peut-on demander à des syndicats dirigés, formatés, contrôlés par  des socialo-trotskystes, des communistes de sortir de l’ambiguïté ? Comment pourraient-ils avouer que le Grand Satan national contre lequel ils appellent systématiquement à voter,  défend avec une grande  cohérence politique une  préférence nationale  plébiscitée par les travailleurs Français  mais combattue par l’oligarchie bruxelloise?

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Classé sous :Actualités Balisé avec :ALDE, Arnaud Raffard de Brienne, barrages hydroélectriques, Bruno Gollnisch, CGT, Christelle Lechevalier, Commission européenne, EDF, ENL, Margrethe Vestager

Commentaires

  1. voltarousse dit

    5 octobre 2018 à 13 h 28 min

    Dans cette « affaire » ,il faut savoir peser le pour et le contre: Si la véritable mise en concurrence entraine une baisse des factures pour les entreprises et les particuliers alors de quoi se plaindrait-on ?
    N’oublions pas qu’EDF a un quasi monopole et que si la production d’électricité a en réalité un coût assez faible en France ,on l’agrémente de taxes, de contributions et autres participations ( maquillage sémantique) qui entrainent ,comme pour les produits pétroliers,des facturations souvent « indigestes » !

    Répondre
  2. lansquenet dit

    6 octobre 2018 à 9 h 49 min

    Pourquoi laisser un héritage aux colons glands remplaçant des indigènes soumis souchiens ?

    Que les libéraux finissent de dépecer le cadavre pourrissant de la nation, qu’ils agitent encore comme une marionnettes devant les pithécanthropes nationalistes hallucinés du Passé.

    La nation est morte, il faudrait que l »ED comprenne qu’elle ne ressuscitera pas les poilus, mais qu’elle réfléchisse à que faire avec les épilés de Le Gallou, au lieu de rêver…

    Indice : sur les épilés la peau se voit mieux.

    Répondre
  3. Jo dit

    8 octobre 2018 à 17 h 54 min

    Vendre des entreprises qui rapporte 10% alors que l’emprunt coûte 1%…

    Plus que 100 milliards à dépecer des sociétés nationales de De Gaulle. Après les 600 milliards de déjà fait, à ajouter au 2100 milliards de dettes…. Par les « intelligents » …

    Donner ce qui est rentable et appartient au peuple au petits copains de la Finance.

    Comme si ce que rapportait ce qu’a l’état en participation ne pouvait pas servir à investir dans les « htes technologies », foutage de gueule, l’état n’a aucune intention de créer des entreprises de plusieurs milliards. d’un coup, les intérêts de ce qu’on va privatiser aurait largement suffit.

    Des voleurs.

    Répondre

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    11 décembre 2018 à 13 h 40 min

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