« Où va Sarkozy ? La droite troublée par l’ouverture » : Valeurs actuelles, sous la plume d’Eric Branca, consacre un article aux désillusions de l’électorat UMP devant les agissements et les dérives de la majorité présidentielle, son incompréhension et sa colère devant la stratégie suivie par le Chef de l’Etat. « Depuis 2007 constate l’hebdomadaire les électeurs de droite ont tout vu et tout encaissé : l’élévation au rang de ministre de l’identité nationale de (Besson), l’homme qui, sous l’égide de Ségolène Royal, jugeait déshonorantes pour la France les propositions du candidat de l’UMP sur l’immigration ; l’enrôlement de jack Lang (..), le ralliement au président d’anciens ténors de la mitterrandie comme Jacques Attali, Bernard Tapie ou Jacques Séguéla (…) et même l’arrivée de (Frédéric Mitterrand), neveu de François Mitterrand, objet d’un scandale mi-personnel, mi-littéraire… ».
« Et tout cela pour quel résultat ? Une défaite, en mars 2008, aux municipales ; en 2010 un effondrement sans précédent des intentions de vote en faveur de l’UMP (…) et en prime, une relance de l’ouverture à gauche quelques jours avant les régionales », avec l’arrivée de Michel Charasse au Conseil constitutionnel –qui « évoque la face sombre du mitterrandisme ») et du député PS Didier Migaud à la Cour des comptes.
Une politique qui expliquerait « la montée en flèche de l’abstention à droite ». En outre poursuit Eric Branca, l’union du MPF de de Villiers jusqu’à la Gauche moderne du néo-socialiste Bockel derrière la banderole UMP « totalise moins en intentions de vote que le score de l’UMP et de ses alliés partis séparément au combat en 2004, pour se retrouver unis au second tour ».
Et le journaliste de poser la question qui fâche : en 2012, Sarkozy sera-t-il en mesure de rassembler toute la droite ? Les électeurs du Front National se laisseront-ils circonvenir de la même façon ? (…). Pour l’emporter de nouveau la droite devra faire preuve de clarté dans ses engagements ». « Faute de quoi », redoute le député UMP Bernard Debré, « la campagne du PS sera toute trouvée : Votez pour nous puisque la droite n’est composée que d’incapables et que Nicolas Sarkozy est de cet avis.. ».
Une politique d’ouverture qui a au moins le mérite de matérialiser dans les faits aux yeux de l’électorat national et patriote, le caractère interchangeable du personnel politicien évoluant dans le giron de la gauche et de la droite mondialistes.
Ce qui devrait logiquement conforter les électeurs nationaux, patriotes et/ou appartenant à la droite de conviction dans leur volonté de manifester dans les urnes leur hostilité à cette politique là. Pour peu, répétons le, que les déçus du sarkozysme ne se réfugient pas dans une abstention stérile, qui ne fait que renforcer mécaniquement le poids de l’UMPS, sachant que selon l’Ifop 15% des sympathisants du FN se disent tout à fait certain de ne pas aller voter le 14 mars prochain, soit plus du double de la moyenne.