Elément clé du dispositif mis en place par Nicolas Sarkozy pour imposer en France la discrimination positive et la préférence étrangère, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) a été très sévèrement épinglée par un rapport de la Cour des comptes dont l’hebdomadaire Marianne s’est fait l’écho samedi dernier. Ont été pointés en l’occurrence «l’opacité» des opérations financières de cette officine et le coût exorbitant de son fonctionnement pour le contribuable français, celle-ci bénéficiant d’un budget de près de 12 millions d’euros voté par les parlementaires en 2010 .
Les dénégations maladroites et un brin pathétiques de son ancien président, Louis Schweitzer, dans l’entretien accordé au Figaro hier, n’ont pas dissipé le malaise régnant autour de la conduite de cette « institution ». Pour preuve de sa bonne foi, M Schweitzer a notamment déclaré qu’il se contentait lorsqu’il était à la tête de la Halde que de modestes indemnités, de l’ordre de « 75 000 euros » par an. Pas de quoi choquer nos compatriotes en effet…
Le Front National n’a pas attendu le rapport de la Cour des comptes pour dénoncer à de nombreuses reprises le « train de vie » de la Halde, qui doit fusionner prochainement avec le « Défenseur des droits » et présidée désormais par Jeanette Bougrab -voir les articles publiés sur ce site les 23 juin et 17 mai derniers.
Bien résolu de toute façon à imposer par tous les moyens la « société métissée » dont il fut le propagandiste lors de sa campagne de 2007, le chef de l’Etat a apporté hier une nouvelle démonstration de son acceptation de l’africanisation et de l’islamisation de la société française.
Il a ainsi confirmé sa volonté que la déchéance de la nationalité française soit appliquée aux meurtriers de policiers et de gendarmes –c’est bien le moins !- mais son refus que cette mesure frappe les polygames, les fraudeurs aux prestations sociales et les exciseuses, comme le souhaitait Brice Hortefeux.
En clair, un désaveu des souhaits de l’aile droite de l’UMP pour se rallier à la position a minima défendue par l’ex socialiste et actuel ministre de l’immigration massive Eric Besson.
Cet arbitrage a le mérite de la clarté en ce qu’il confirme les orientations sarkozystes. Ce n’est pas sous un gouvernement UMP que les Français verront plus largement un coup d’arrêt donné à la tiers-mondisation de leur pays, la fin du regroupement familial, une vraie réforme du code de la nationalité, l’expulsion des immigrés qui n’ont rien à faire en France et une ferme inversion des flux migratoires.