Un article paru hier sans le quotidien Les Echos a créé un certain émoi en mettant pourtant en lumière un phénomène bien connu, celui de ses villes qui préfèrent payer des amendes plutôt que de respecter La loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) du 13 décembre 2000 adoptée sous le gouvernement Jospin. Elle impose aujourd’hui à 931 communes métropolitaines de plus de 3500 habitants un quota de 20 % de logements sociaux. Selon les données obtenues par Les Echos , la palme de la plus forte amende revient de très loin à Paris, avec 15,1 millions d’euros, affirmation niée catégoriquement par l’équipe municipale rose-rouge-verte de la capitale.
« Derrière la plus grande ville de France figure en deuxième position la plus huppée : Neuilly-sur-Seine. Longtemps dirigée par Nicolas Sarkozy, la commune de l’Ouest parisien a dû s’acquitter de 3,3 millions d’euros, du fait d’un taux record de 3,6 % seulement, contre 1,3 % en 2001 ! » Boulogne-Billancourt, Nice, Saint-Maur-de-Fossés et Bordeaux figurent également au palmarès des communes qui auraient payé au-delà de un million d’euros d’amende.
Les objectifs de construction assignés par l’Etat à chacune via un plan triennal 2008-2010 peinent à être atteints souligne Myriam Chauvot dans son article. En témoignent les pénalités financières infligées aux mauvais élèves en 2010, pour un montant global de 76,2 millions d’euros. L’Etat en a perçu 31 millions, le reste allant au monde HLM afin de financer l’effort de construction.
« Un toilettage de la loi n’est pas à l’ordre du jour. Depuis les dernières tentatives pour abroger le quota il y a trois ans lors de la loi Boutin sur le logement, plus personne ne veut aborder ce sujet jugé politiquement dangereux, surtout pas à l’approche de l’échéance électorale de 2012. Le gouvernement n’a accepté aucune des exonérations demandées par les communes à la commission nationale des recours, a bien pris soin de souligner récemment le secrétaire d’Etat au logement, Benoist Apparu, devant l’Assemblée nationale. »
N’est pas abordée ici la question essentielle qui explique cette loi SRU et les réticences hypocrites d’un certain nombre de communes, à savoir celui de l’accueil de l’immigration de peuplement pudiquement rebaptisée sous le vocable de « mixité sociale »…
Un article paru sur le Post aujourd’hui pose la question qui fâche : « La mixité sociale est-elle un objectif atteignable et souhaitable ? » Chacun ou presque s’exprime en faveur d’une France de mixité sociale, mais en rêve seulement. Car dans la réalité, les Français ne veulent pas de mixité sociale. La source majeure de difficulté des banlieues à problème vient justement du fait que leurs contribuables les plus aisés (les classes moyennes) les fuient dès qu’elles le peuvent, pour diverses raisons, scolaires notamment. La désirabilité du logement social est donc déjà sujette à interrogation. »
« Mieux, dans les quartiers et banlieues qui bénéficient d’une mixité sociale forcée, du fait de l’arrivée des bobos dans des quartiers populaires, les habitants les moins fortunés de ces quartiers subissent la hausse des prix de l’immobilier (donc des loyers) et le changement au niveau des commerces. Pour les bobos, c’est oui aux commerces ethniques, mais pas trop exotiques quand même ! Oui au couscous, au mafé ou au riz thai, mais de préférence bien aseptisé. Cela fait bien longtemps que Montreuil, le Pré Saint Gervais ou même Saint Denis sont de parfaits exemples de gentryfication. »
« Bertrand Delanoë conclut cet article est en échec sur le logement, un sujet d’autant plus passionnel que l’attribution des HLM se fait sur des critères de copinage (voir l’article de Capital à ce sujet), ce qui a été confirmé par François Lebel, ancien adjoint de Chirac. »
Bruno Gollnisch le soulignait à l’occasion de l’élaboration du programme du candidat Jean-Marie Le Pen en 2007, le rythme d’exécution des programmes de logements sociaux ne permet pas de répondre aux besoins croissants suscitée par l’arrivée sur notre sol chaque année de près de 200 000 immigrés légaux supplémentaires et par les évolutions sociologiques – divorces, monoparentalité, mariages tardifs, paupérisation des Français…).
D’autant que les critères d’attribution des logements sociaux mènent de facto à l’application d’une préférence étrangère. En effet, les étrangers bénéficiant d’une égalité de droit avec les nationaux, venant le plus souvent de pays pauvres et eux-mêmes dotés de très peu de ressources et de familles relativement nombreuses, ce sont eux qui profitent mécaniquement, en priorité, de ces logements.
Le candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen le souligne également dans son dernier livre « Une volonté, un idéal », le locatif, social ou non, doit être une étape dans le parcours menant à la propriété, non pas une forme permanente d’habitat. Le développement de la propriété a pour but une responsabilisation accrue, gage d’un meilleur entretien et donc de moins d’interventions publiques, et une solvabilisation des ménages en les aidant à se constituer un patrimoine.
Le FN est aussi favorable à une diversification de l’offre de logements afin de l’adapter aux personnes âgées (favoriser le maintien à domicile), aux handicapés physiques, aux étudiants. Les Nationaux souhaitent avant tout favoriser la mixité intergénérationnelle plutôt que la fameuse mixité sociale, cache-sexe de l’immigration-invasion obligatoire.
C’est pourquoi il s’agit non seulement de réformer la loi SRU, mais plus largement de remettre à plat le système d’aides au logement devenu trop complexe et source d’inégalités, pour le rendre strictement soumis aux conditions de ressources et à la situation familiale des familles françaises.
Pour assurer la transparence dans les procédures d’attribution des logements sociaux et éviter les copinages scandaleux rappelés par l’article du Post cité plus haut il serait également nécessaire de rendre publique les réunions des commissions d’attribution, les listes des bénéficiaires disponibles dans les mairies.
Il s’agit donc d’affirmer clairement la priorité pour les Français dans l’attribution des logements sociaux et réserver le logement d’urgence aux Français se trouvant dans des situations sociales dramatiques. Une mesure cohérente avec le programme frontiste de préférence nationale et le vœu formulé par Bruno Gollnisch d’un référendum d’initiative populaire sur l’inversion des flux migratoires, afin de lutter « contre l’immigration de masse et incontrôlée ».
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