Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le rapport Hökmark au sujet de la Gouvernance économique mondiale (26 octobre 2011)
A peine sèche l’encre de nouveaux textes européens renforçant les bases du Super-Etat européen, nous voilà dans la création d’un gouvernement financier mondial sous l’égide du FMI ! De l’art d’utiliser les crises pour poursuivre des buts idéologiques moins avouables. Sans jamais remettre en cause la raison profonde qui nous a amenés dans la situation dramatique où nous sommes : la mondialisation financiarisée de l’économie.
Mais celle-ci n’est ni un phénomène scientifique, ni une fatalité historique : elle est simplement l’œuvre d’hommes politiques qui ont pris certaines décisions à certains moments de l’histoire, comme le premier d’entre eux : le choix du GATT, au lieu des accords de la Havane dans les années d’après-guerre. Un choix très clair en faveur de l’ultra-libéralisme contre le commerce régulé et la primauté de la volonté politique des Etats sur les intérêts mercantiles des acteurs privés. Choix encore aggravé par les accords de Marrakech et la création de l’OMC, aujourd’hui dirigée par le socialiste Pascal Lamy. C’est dire la collusion des pseudo-élites dirigeantes de nos Etats !
La dé-mondialisation est aussi une question de choix. Elle nécessite de la volonté et du courage contre tous les lobbies des profiteurs du système. Au Front National, nous avons cette volonté politique et ce courage.
Jean-Pierre Canot dit
IL SERAIT VAIN DE VOULOIR GOUVERNER UN EMPIRE SUR LEQUEL LE SOLEIL NE SE COUCHE JAMAIS !
Voilà qu’avec le sommet du G20 a été célébrée la grand-messe de la mondialisation à l’occasion de laquelle devaient être consacrées les lois d’une bonne gouvernance mondiale !
Voilà que cet inénarrable Jacques ATTALI veut un gouvernement mondial. Je veux un gouvernement mondial na ! trépigne-t-il.
La mondialisation est devenue un champ de bataille sur lequel s’affrontent tenants et opposants, affligés tous qu’ils sont dans ce domaine – comme dans beaucoup d’autres- du syndrome du thermostat.
Ils manipulent en effet cet instrument complexe de la mondialisation de la même façon que beaucoup d’entre-nous manipulent le thermostat en n’en reconnaissant que les positions extrêmes.
Les inconditionnels de la mondialisation clament : « Tout et tout de suite ! », « Rien et jamais ! » s’insurgent les opposants.
Les premiers n’ont jamais clairement défini ce qu’ils entendent par cette mondialisation à laquelle s’opposent les seconds.
Il faut bien reconnaître que les premiers entendent que la mondialisation ne soit qu’un processus d’ouverture des économies nationales sur un marché planétaire. L’Homme étant sans importance, le processus doit être instantané quelles qu’en soient les conséquences sociales.
Les seconds s’opposent à la mondialisation dans la mesure où elle n’est pas, avant toute autre chose, cet objectif vers lequel devrait tendre l’humanité d’assurer l’épanouissement de l’Homme par la communication et l’échange entre individus dans le respect des différentes cultures.
L’ineffable concept de développement dit durable est l’outil, parfait utilisé par les premiers pour parvenir à leurs fins, ses composantes sont dans l’ordre des priorités : l’Économie, l’Environnement et le Social
Ne serait-il pas plus raisonnable, ce développement étant qualifié d’autoporteur, que sa seule composante soit le Social, de façon à atteindre le parfait épanouissement de l’Homme, l’Économie n’étant que l’outil pour y parvenir, mis en œuvre dans le respect de l’Environnement ?
Mais ne serait-ce pas la soif de pouvoir de maints de nos gouvernants qui, au travers de cette mondialisation effrénée, leur fait rechercher les secrets d’une gouvernance mondiale qui ne saurait porter que sur l’Économie ?
N’oublient-ils pas les malheureux dans leur conception uniquement matérialiste de la gouvernance, qu’il sera éternellement vain de vouloir gouverner un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais ?
Joseph Staline se prélasse à Sotchi au lever du soleil. Il est un peu surpris, mais pas trop quand même, que l’astre du jour s’adresse humblement à lui.
« Oh grand Staline sais-tu à quel point je t’admire ? Tu es un homme merveilleux, un grand chef, un petit père adorable pour le peuple qui t’aime tant. Permets que ma modeste lumière éclaire ton merveilleux empire je te promets de ne pas te porter ombrage. ».
« Mais oui camarade soleil, toutefois ne t’attarde pas trop dans certains recoins où il n’y a rien d’intéressant pour toi, d’ailleurs je te ferai surveiller. ».
Le soir est venu Staline avide de compliments et de flatteries revient se prélasser sur la plage.
Le soleil ne dit rien, il l’interpelle donc : « Dis donc camarade soleil t’aurait-on coupé la langue que tu ne dis plus rien, ou as-tu oublié de me faire louanges et compliments que je mérite tant ? » « Que non ! mais maintenant mon petit bonhomme je suis passé à l’Ouest ! ».
Bergerac le 5 novembre 2010
Jean-Pierre Canot