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« La France noire »…pas si simple

8 novembre 2011 1 commentaire

Le quotidien gratuit Direct Matin évoque aujourd’hui « l’identité noire »  de la France  à l’occasion de la sortie d’un gros ouvrage,   « La France noire »,  qui tente de retracer plus de «trois siècles de présence, d’Afrique, des Caraïbes, de l’océan Indien et d’Océanie», «  de l’Ancien Régime à nos jours ». Un livre réalisé par « un  collectif de chercheurs, parmi lesquels des spécialistes reconnus de l’histoire de l’Afrique et de la période coloniale ».Une étude  codirigée par  l’historien Pascal Blanchard, chercheur au CNRS. Une actualité mise en perspective avec la sortie du dernier numéro du    magazine Respect Mag, « urbain, social et métissé » selon son sous-titre, titré « 100 % Noirs de France » et qui a hérissé l’hebdomadaire Marianne du 22 octobre. Ce magazine est accusé par l’hebdomadaire «d’avoir troqué son traditionnel discours prodiversité contre une profession de foi communautariste». «Les associations antiracistes auraient crié au scandale si un magazine avait eu la mauvaise idée de tamponner sa une d’un bandeau 100 % Blancs de France», est-il écrit dans Marianne. On imagine en effet sans peine le scandale « planétaire » dans cette hypothèse …

 Pour ce qui est de La France noire, l’article de Direct Matin  pointe la volonté des auteurs d’éviter tout manichéisme ; «nourri par de nombreux documents inédits, l’ouvrage raconte une histoire à la fois politique et culturelle :de l’abolition de l’esclavage (1848) à l’arrivée d’Audrey Pulvar à la tête du journal de France 3 ». Annonce pour le coup plus consensuelle que celle  qui consisterait à pointer «  l’arrivée » de Dieudonné au théâtre de La main d’or !

 Pour M. Blanchard, «  il existe bien une histoire «propre» aux Noirs de France. Or cette approche historique est nouvelle en France. Elle s’inscrit dans la droite ligne des black studies anglo-saxonnes, ce mouvement universitaire né aux Etats-Unis dans les années 1960 lors de la lutte des Noirs pour leurs droits civils. Les étudiants afro-américains pensaient alors que la défense de leurs intérêts passait aussi par l’étude historique de leurs propres racines et la création de départements de recherche spécialisés. »

 « Cependant, si un travail de recherche sur l’histoire noire s’imposait en France, ce n’est pas dans le sens d’une revendication black, estime Pascal Blanchard. C’est surtout parce que, dans ce domaine, la mémoire est allée plus vite que l’Histoire. Nos élites ont produit un non-savoir. Il y a des mythes à briser des deux côtés, pense-t-il. Il faut ainsi rappeler, d’une part, que l’arrivée des Noirs en France n’est pas une immigration récente :ils sont là depuis le XVIIIe siècle !», rappelle l’historien. »

 En effet, ce qui est récent remarque Bruno Gollnisch , ce ne sont pas les liens  existant entre la France et l’Afrique, la présence  au sein de la communauté nationale de nos compatriotes des Antilles et de Guyane;  Français ultra-marin que le FN a toujours considéré comme des Français à part entière et qui, d’Alexandre Dumas à Jules Monnerot,  ont participé à  notre génie  national.

 Ce qui a bouleversé la donne note le député européen frontiste,  c’est  la mise en place d’une immigration de peuplement  en provenance notamment du continent africain. C’est bien  ce phénomène qui explique selon nous  ce constat de Pascal Blanchard rapporté ici,  à savoir qu’ «  aujourd’hui l’acceptation des minorités visibles -majoritaires dans de nombreux quartiers,NDLR-  a atteint un de ses niveaux historiques les plus bas»…

 Reconnaissons les vérités  énoncées par le chercheur du CNRS qui  estime « que les générations issues des migrations africaines et d’outre-mer ont trop construit leur imaginaire historique sur la souffrance et le malheur». « Il faudrait cesser d’affirmer que les tirailleurs sénégalais ont servi davantage de chair à canon que les Bretons, les Corses ou les Occitans. Comme on n’avait pas confiance en eux, ils étaient sur l’arrière-front et ne se sont pas beaucoup battus.»

 « De la même façon, Pascal Blanchard considère que la «mémoire noire» a eu tendance à ne retenir que les figures qui lui convenaient ». M Blanchard aurait pu évoquer la trajectoire  de l’intellectuel martiniquais Frantz Fanon,   collabo actif  du FLN en pleine guerre d’Algérie, mais il cite le nom de Gratien Candace (photo), dont  «tout le monde a oublié l’histoire ! ».  Membre de la Gauche radicale , M. Candace vota en effet les pleins pouvoirs au Maréchal  Philippe Pétain le 10 juillet  1940 (comme l’ensemble des  élus de son parti et 544 … des 569 parlementaires  ayant participé au vote)  et il fut sous  l’Occupation, membre du Conseil national instauré par Vichy. Une mémoire sélective et une posture victimaire  qui ne sont pas,  il est vrai ,  l’apanage de  membres de la  « communauté  noire de France ».

 

 

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Classé sous :Actualités Balisé avec :Alexandre Dumas, Bruno Gollnisch, communuatarisme, Frantz Fanon, Gratien Candace, Jules Monnerot, La France noire, Maréchal Philippe Pétain, Pascal Blanchard, Respect Mag, Vichy

Commentaires

  1. Michel Verger dit

    9 novembre 2011 à 16 h 31 min

    Bonjour,
    À propos des tirailleurs sénégalais, dans l’avant dernier paragraphe de votre article, je m’oppose à l’assertion selon laquelle : Comme on n’avait pas confiance en eux, ils étaient sur l’arrière-front et ne se sont pas beaucoup battus. Pour vérifier, il suffit de se référer à l’article sur l’histoire des tirailleurs sénégalais publié par le CNC pour se rendre compte de la fausseté de tels propos (cliquez ici…).
    Engagés dans la Grande guerre à raison d’un bataillon africain pour deux bataillons européens dans chaque régiment mixte d’infanterie coloniale (RMIC), engagés en 1940 à raison de deux régiments de tirailleurs pour un régiment d’infanterie coloniale dans chaque division d’infanterie coloniale (DIC), ils tinrent toute leur place dans les combats et se distinguèrent surtout dans la défaite de 40, depuis les marches de l’Est jusqu’au massif de la Chartreuse…
    Lors de la seconde campagne de France, en 1944, si les unités africaines furent relevées en saison froide sur le front des Vosges (cf. p 16 de notre article, à propos du blanchiment), c’est avant tout pour des raisons de politique intérieure franco-française, au moment où l’épuration sauvage risquait de devenir une guerre civile.
    Plus tard, en Indochine, puis en AFN, ces troupes africaines eurent toujours un comportement exemplaire dès lors qu’elles furent commandées par des chefs de valeur qui payaient de leur personne.
    Il fallait que cela soit dit… !
    Amitiés patriotiques et nationales.

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