Si le père de Mohammed Merah, qui veut engager des poursuites contre le RAID, s’est attaché les services de dix avocats, dont trois français, pour le représenter (ce monsieur disposerait-il d’un trésor de guerre pour s’offrir une telle armée ?) Nicolas Sarkozy lui aussi assure le spectacle. « J’adresse un avertissement très clair mais qui doit être bien entendu a-t-il déclaré lundi à Nancy: tous ceux qui tiendront des propos contraires aux valeurs de la République seront instantanément mis dehors du territoire de la République française, il n’y aura pas d’exception, il n’y aura aucune indulgence. » Une mâle déclaration qui intervient après l’annonce de l’expulsion de trois imams radicaux et deux militants islamistes étrangers tandis que selon la presse, le groupe islamiste Forsane Alizza –« Cavaliers de la fierté »), visé par le coup de filet de la semaine dernière dans les milieux radicaux, envisageait des enlèvements. Notamment paraît-il celui du vice-président du tribunal de grande instance de Lyon, chargé de l’instruction, Albert Lévy, délégué du (très à gauche) Syndicat de la magistrature (SM).
Mohamed Achamlane, le chef de Forsane Alizza s’était signalé auparavant par de nombreuses menaces visant notamment les sites mettant en garde contre les conséquences de l’immigration massive, comme celles proféréres contre Fdesouche par exemple, qui a priori n’est pas non plus la tasse de thé d’Albert Lévy…
Désireux d’apparaitre comme les gardiens de la fermeté et de l’ordre républicains, Nicolas Sarkozy a également demandé au ministre de l’Intérieur Claude Guéant, sous la pression n’en doutons pas du FN, de ses électeurs et de sa candidate, de ne pas accorder de visas à quatre prédicateurs étrangers, connus pour leur extrémisme, invités au congrès de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF) organisé au Bourget le 6 avril.
Même le chroniqueur du Figaro, Yves Thréard (c’est dire !) a relayé les vœux de Marine Le Pen en se demandant « Pourquoi le gouvernement n’interdit pas tout simplement, et définitivement, ce congrès islamiste du Bourget ? Il en a les moyens. Pourquoi ne surveille-t-il pas d’un peu plus près les activités de l’UOIF ?».
Quant au ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, il en a rajouté une couche dans un communiqué : « Nous regrettons que l’UOIF ait en outre choisi d’inviter Tariq Ramadan, ressortissant suisse, dont les positions et les propos sont contraires à l’esprit républicain, ce qui ne rend pas service aux musulmans de France ».
Le site infos-bordeaux.fr n’en souligne pas moins que M. Juppé est certainement dans « la posture à quelques semaines de l’élection présidentielle » puisque « quand l’imam de Bordeaux (Tareq Oubrou, NDLR), membre de l’UOIF, a reçu en grande pompe Tariq Ramadan à Bordeaux au Palais des Congrès, aucun regret ne fut exprimé (par M Juppé, maire de la ville). »
« Parmi les intégristes indésirables, on retrouve l’égyptien Safwat Al Hijazi (interdit de présence au Royaume-Uni pour apologie du terrorisme et appel au meurtre) qui était à la tribune au coté de l’imam de Bordeaux et d’autres sulfureuses personnalités le 25 juin 2010 à l’occasion de la rencontre annuelle des musulmans de l’Est. Qui avait dénoncé cette proximité ? Sûrement pas Alain Juppé qui déclarait à propos de Tareq Oubrou : il défend absolument les valeurs de la République , et est parfaitement en ligne avec ce que nous défendons » !
Bruno Gollnisch constate pour sa part que c’est le député-maire sarkozyste de Woippy (Moselle) , François Grosdidier, artisan de la construction d’une mosquée dans sa commune, qui, premier parlementaire à s’y rendre, fut missionné dans le passé par l’UMP pour aller au Congrès annuel de l’UOIF afin d’ y vanter les mérites du chef de l’Etat…
Nous l’évoquions sur ce blog l’année dernière, le président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, figure tutélaire de l’UOIF, se félicitait de ce qu’une centaine de mosquées aient été inaugurées durant le ramadan, entre 100 et 150 mosquées étaient alors en cours de construction, notamment grâce aux largesses des pétro-monarchies chères au cœur de M. Sarkozy…. Le nombre de mosquées et de salles de prière musulmanes a doublé sur notre territoire depuis le début des années 90. Le ministère de l’Intérieur et des Cultes en dénombrait 150 en 1976, 900 en 1985, 1 555 en 2001 et 2 052 en France métropolitaine (2 368, si l’on ajoute Mayotte et les collectivités d’outre-mer) en 2011.
Bien sûr, tous les musulmans vivant en France ou en Europe ne sont pas des « fous d’Allah » remplis de ressentiments, voire de haine pour notre pays, notre civilisation helléno-chrétienne, pour ne rien dire de leurs jugements sur les aspects les plus décadents de notre Monde moderne occidental, les Etats-Unis et son allié israélien…
Bruno Gollnisch le rappelait dans son récent billet d’humeur, « la plupart des commentaires sur l’affaire Merah demandent de ne pas stigmatiser tous les Musulmans. Ils ont raison. Il n’y a pas dans notre culture occidentale, et il ne saurait y avoir, de responsabilité collective. »
Au risque de nous répéter, rappelons encore qu’au-delà des spécificités de la religion musulmane, c’est avant tout la déferlante migratoire qui donne statistiquement des troupes aux extrémistes barbus et développe les revendications communautaristes extravagantes. Réitérons une nouvelle fois les propos de Jean-Marie Le Pen : « à l’époque où la France ne comptait que quelques centaines de milliers de musulmans, l’islam n’était pas un problème… »
Problème de l’immigration-invasion qui est central, et ce n’est pas un hasard si la Seine-Saint-Denis est devenu le premier département à avoir plus de lieux de prière de la religion musulmane que de lieux de prière de la religion catholique. Département affirmait Bruno Gollnisch le 16 septembre 2010, au pied de la basilique de Saint-Denis, qui comme de nombreux autres, « ne doit pas devenir pour la France ce que fut le Kosovo pour la Serbie : berceau de l’Histoire nationale progressivement submergé, puis amputé par les forces d’une coalition étrangère ! »
ESPINAR dit
Ne pas oublier que le père MERA avait été interpellé pour des faits de détention de drogue. Il a donc épargné quelque argent lui permettant de se « payer » actuellement une dizaine d’avocats….Aujourd’hui à la lecture de tous ce faits délictuels, on s’aperçoit que notre cher pays FRANCE semble être le paradis de tout espèce de malfrats et autres prédateurs. Et nous le devons à ceux qui gèrent le pays depuis une trentaine d’années.