La guerre des chiffres a bien eu lieu. Selon la préfecture de police de Paris (PP), le défilé syndical du 1er mai à Paris, à l’appel de la CGT, de la CFDT, de l’Unsa, de la FSU et de Solidaires, a rassemblé mardi 48.000 personnes à Paris, soit quatre fois plus qu’en 2011, 250 000 dans la seule capitale selon la CGT… Si aucun comptage officiel des rassemblements de Nicolas Sarkozy et du défilé du FN, n’a été divulgué, l’UMP a annoncé 200 000 personnes place du Trocadéro (chiffrage tout aussi exagéré que celui avancé par le CGT) tandis que 30 000 personnes sont venues écouter l’allocution de Marine place de l’Opéra, en présence sur la tribune de tous les membres du Bureau Politique, dont Bruno Gollnisch bien sûr.
Marine a tenu à especter la liberté de conscience de ses électeurs en affirmant que pour le second tour de la présidentielle, « Chacun fera son choix ». A titre personnel elle a précisé que « Dimanche (elle votera) blanc et en juin, bleu-marine » espérant une « vague » nationale aux prochaines élections législatives dans la cadre du Rassemblement bleu marine. La présidente du FN a en effet expliqué son choix du vote blanc en indiquant que Nicolas Sarkozy refusait d’appeler à voter pour les candidats du FN au second tour des législatives dans l’hypothèse de duels les opposant à des candidats de gauche.
Une position similaire à celle de Bruno Gollnisch qui avait affirmé la veille qu’il votera blanc le 6 mai, sauf si M Sarkozy, avant dimanche, « laisse entendre qu’il préférerait voter FN que PS » en cas de tels duels FN-PS au second tour des élections législatives ». Auquel cas Bruno se dit prêt à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle. Mais ça n’en prend pas le chemin !
Interrogé hier soir sur Europe 1 sur le « vote blanc » annoncée par Marine Le Pen, Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, a déclaré qu’il y avait « une alliance objective du Front National avec le PS ». Moyen commode et particulièrement malhonnête de cacher sous le tapis l’alliance objective existant depuis des décennies entre la droite et la gauche mondialistes pour abaisser notre souveraineté, faire passer systématiquement la France sous les fourches caudines de l’euromondialisme, diluer notre pays par le bas dans l’immigration et par le haut dans Bruxelles .
Les reportages parus dans la presse sur les sentiments des militants frontistes –qui certes ne recoupent pas toujours exactement ceux des électeurs nationaux- présents au défilé du 1er mai, indiquent (assez justement) que ces derniers sont très partagés entre le vote blanc, le vote Sarkozy , voire pour certains d’entre eux le vote Hollande pour sanctionner durement les mensonges et les échecs du sarkozysme.
Journalistes qui se sont aussi étonnés, comme dans Marianne, de la prégnance des slogans entendus hier dans le cortège, marquant la volonté des patriotes de défendre leur identité comme « Bleu blanc rouge, la France aux Français », « Français réveille-toi, tu es ici chez toi », « Ni kebab, ni burger, oui au jambon beurre »…
C’est pourtant bien la question de la préservation, de la pérennité de l’identité française affirme Bruno Gollnisch, celle du devenir de notre peuple, y compris dans sa dimension première, physique, qui structure largement l’adhésion au vote Le Pen et FN. C’est pour l’avoir oublié ou négligé que l’UMP et son candidat s’apprêtent à des lendemains difficiles.
philippeB dit
COMMENT RENDRE LA FRANCE AUX FRANCAIS ?
Une vague Bleu Marine aux législatives serait évidemment mieux qu’une vague rose-vert-PC; mais il est nécessaire d’obtenir une majorité de députésles les 10 et 17 Juin, dans les couleurs UMP-FN-MODEM, afin de conduire les affaires de la France à droite. Les 18% de Marine au 1er tour de la Présidentielle augmenteront peut-être à 20-22% le 10 Juin, et il est entendu que 350 circonscriptions présenteront plus de 12,5% de voix FN, avec possibilité de triangulaires.
Evidemment si la direction de l’UMP avait bien voulu prévoir des accords de désistements mutuels – ce qui n’impose pas d’alliance ni au parlement ni au gouvernement – il aurait été plus simple de coordonner les actions des droites envue d’empêcher les gauches d’obtenir la victoire.
Mais il reste que les candidats-députés ne sont pas sourds à l’intérêt des Français, et peuvent dans chaque circonscription se désister intelligemment. Qui osera le leur reprocher ? Barrer la route à des gauches qui prônent le vote des étrangers, qui basent le Service Public sur la satisfaction des fonctionnaires plutôt que sur la satisfactions des usagers-citoyens, qui sont prêts à perdre l’indépendance énergétique – nucléaire – de la France pour imiter des craintes aussi éloignées – géographiquement et scientifiquement – que Fukushima, c’est un devoir d’hygiène politique.
Quel risque peut encourir un candidat-député UMP ayant obtenu 27% de voix le 10 Juin, en face d’un FN ayant totalisé 32%, se désistant pour le FN, dans une circonscription où la gauche est réduite à la minorité ? Si l’UMP ne se désistait pas dans cet exemple, le candidat des gauches à 41% n’aurait plus besoin que des hésitants ou des absteentionistes pour réussir ua 2ème tour.
Le problème créé par l’absence de confiance entre les dirigeants FN et UMP au plan national est assurément une faiblesse, causée par 30 ans de manipulations de MITTERAND et de conflit permanent entre J-M LE PEN et CHIRAC. Mais, si les désistements dans les circonscriptions aboutissent à donner une majorité à l’ensemble des droites, les dirigeants nationaux épouseront peut-être la nouvelle réalité avec un goût nouveau pour une réalité nouvelle.
Symétriquement, un candidat-député FN, se trouvant dans une situation moins bonne que l’UMP le 10 Juin, aurait intérêt à empêcher les gauches de remporter le siège, en se désistant intelligemment.
Il n’est pas besoin au plan local de convoquer les médias pour expliquer ces décisions de désistement que les électeurs comprennent très bien. Et les instances nationales qui vivent sous le feu de l’actualité médiatique, n’auront pas à expliquer autre chose que l’arithmétique que le 1er tour aura produit dans chaque circonscription.
La démocratie consiste parfois à penser que les citoyens sont intelligents : que faisaient les résistants en 1940-45 alors que radio-Londres ne pouvait les mener par le bout du nez ? Ils prenaient des initiatives, sans Assemblée Nationale, sans partis, seulement avec leur bon sens.
Chritophefic dit
Cher Philippe, combien j’aimerai que les choses ses passsent comme cela en juin. Vous , moi et beaucoup d’autres le souhaitent de tout leur coeur. C’est malheureusement sans compter sur les « EGOS » de chacun et sur, en ce qui concerne certains qui se reconnaîtront, la haine qui s’est installée incidieusement au fil du temps. Mais cela est peut-être en train d’évoluer. Les résultats de dimanche nous en donnerons une idée.
Il y a également l’impact de la dictature des « journaleux » , de la peur de leur possibilité de nuisance et vous n’êtes pas sans savoir que faire de la politique est devenu un métier. Chacun ne souhaite pas perdre son gagne pain. Quitte à trahir un peu ses idées….? Pour se maintenir.
Le jour ou le général De Gaulle créa l’E.N.A. c’était pour former la haute administration, pas les hommes politiques, lesquels émmergeaient de tout secteur de la société par leur talent, et leur abnégation. Le bénévola avait un sens. Je ne suis pas certain qu’aujourd’hui cette filière receuille les meilleurs élèves du pays…? Peut-être au contraire, mais ce n’est qu’une intuition, ceux qui ont râté l’entrée aux grandes écoles où la véritable élite se retrouve. Alors le tallent des hommes politique…? Ceci explique peut-être cela….? Ainsi beaucoup de citoyens en ont peut-être davantage que beaucoup de ces « politichiens » comme disait le Grand Homme.
En ce qui concerne les résistants de 40 à 45, moi je fais le distingo entre ceux en effet de 40 à 42 qui regagnèrent Londres ou se rangèrent sous ses directives et puis ceux de 42 à 45 qui devinrent actif lorsque le pacte germano soviètique fut rompu….? Le temps a passé depuis et il faudrait ne plus en tenir compte bien entendu. mais pour l’histoire ne pas l’oublier. Que peut bien signifier d’ailleurs être communiste en France de nos jours? Un socialisme acceptant enfin une éconnomie libérale comme tous les partis socialiste d’Europe devrait suffire à entretenir en France un débat sain et honnête fondé sur le respect mutuelle. Nous aurions tant à y gagner…?
Je me suis un peu égaré comme chaque fois que mon »coeur » parle, tellement la FRANCE représente pour moi.
J’aillais dire: » Français, aimez-vous les uns les autres », ce ne sont pas des gros mots.
cordialement
Christophic
philippeB dit
Christophefic, salut,
Nous sommes le 6 Mai, il reste quelques heures pour protéger notre pays contre les rose-vert-rouge !
J’aurais aimé que Bruno GOLLNISCH nous lise sur son blog, et nous explique pourquoi il préférait voter blanc après avoir lu nos remarques. Cela se serait nommé un exercice de démocratie.
A 13h, j’ai pu lire sur le site du Soir de Bruxelles les résultats de la plupart des DOM/TOM et des pays d’Amérique du Sud et du Nord. Je ne peux rien citer, mais il y a encore du travail à faire cet après-midi !
Pour les législatives, quel que soit le résutat de ce soir, il faut activer un dialogue entre les électeurs des différentes droites : une cohabitation Hollande avec une AN de droite serait la meilleur façon d’éviter à notre pays de s’enfoncer plus bas que l’Italie et l’Espagne.
Christophe, gardons le contact.
Chritophefic dit
Bonsoir à tous, bonsoir Philippe,
Je n’ai pas sauté de joie en surfant sur les sites de nos voisins hier après midi. Toutefois, l’écart est faible, ce qui fait que notre nouveau Président, que j’accepte très démocratiquement, se trouve être le moins bien élu de toute la 5 ième.
Ici, dans le Gard Nicolas Sarkozy l’a emporté haut la main malgré les très nombreux votes blancs et nuls et d’éventuels repports de droite sur François Hollande manifestement actés pour faire perdre N. Sarkozy….?
Les législatives nous réservent peu -être des surprises. Encore faudrait-il que les droites arrêtent de se déchirer.
De toutes façon, notre nouveau Président est élu pour 5 ans, souhaitons lui de réussir pour le bien de le France.
Souhaitons également qu’il ne soit pas tout à fait comme ses amis nous l’ont présenté depuis un an.
Et que revètant les habis de la fonction suprême cela le guide et l’inspire. Il a de brillants prédécesseurs qui ont oeuvré en ce sens. Et Nicolas Sarkozy n’est pas des moindre. Je regrette vivement que certains concitoyens de droite n’ai pas
vu ou su et reconnu le travail de ces 5 années de crise.
cordialement.
Philippe je ne serai peut-être pas assidu sur le forum durant quelques jours.
Dès mon retour
à bientôt