Le blog de Bruno Gollnisch

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La faucille et le marteau…ou la flamme?

11 février 2013 12 commentaires

faucille et marteauLe 36ème congrès du parti communiste « français » s’est achevé  hier dimanche à Aubervilliers par la réélection avec 100% des voix de Pierre Laurent -seul candidat au poste de secrétaire national. Il  a  indiqué la volonté de son parti  de  « réorienter la politique sociale-libérale du gouvernement », avec l’aide «de toutes les forces de la gauche». Parmi les priorités du PC, figurent ainsi  l’interdiction des licenciements boursiers, le droit de vote des étrangers, ou encore l’accord sur l’emploi. Annonçant pour 2012, 7000 nouveaux adhérents (sic), la direction communiste entend se rassurer sur sa pérennité en évoquant le sondage  Ifop paru jeudi dans L’humanité. Alors qu’en août 2010, le PC « F » était amené à disparaître pour une large majorité de Français (58%), cette idée ne serait  plus partagée aujourd’hui que par 47% des sondés. L’effet Mélenchon  – son OPA sur les scores traditionnels de l’extrême gauche à la dernière présidentielle avec ses 11 ,2%du premier tour- est indéniablement passé par là.

 La réalité c’est qu’un Parti communiste aussi falot que son secrétaire national se dissout  et s’efface au second plan avec la création du Front de Gauche (FG). Une  alliance qui fait frémir les « stals » et autres « cocos » à l’ancienne.  Soit le  rassemblement du PC, du  Parti de Gauche de l’ex socialiste et grand oriental Jean-Luc Mélenchon,  et de plusieurs groupuscules trotskystes. Une  main tendue par le  PC en 2009   aux « vipères lubriques », faut-il que la situation soit désespérée !

 Dans l’esprit des Français c’est justement le FG, notamment dans sa dimension mélenchoniste,  qui tendrait à incarner l’avenir des idées communistes. Aussi il est assez logique que 58% des sondés estiment que « l’existence du Front de Gauche risque de conduire à la disparition de l’identité  du Parti communiste », idée  partagée par 45% des sympathisants du Front de Gauche.

 Au-delà de la pure arithmétique électorale,  il est assez évident que le communisme possède encore  dans notre pays une influence  délétère sans commune mesure avec son soutien dans l’opinion.

 Reflux dans les urnes et les cœurs qui se vérifient depuis des décennies. L’écroulement du rêve léniniste à l’Est est passé par là certes, mais surtout au tournant des années 90,  le choix stratégique qui a vu la place du colonel Fabien  abandonner  sa posture  patriotico-populiste  au profit du combat « sociétal », du  soutien apporté à toutes les minorités, de préférence  les plus exotiques.  Ce fut la deuxième  mort de Georges Marchais,  organisée par Robert Hue et Marie-Georges Buffet.

 Certes,  le PC possède encore quelques bastions municipaux :  28 communes  de plus de 30 000 habitants –principalement dans les banlieues plurielles- , 50 de 10 000 à 3 000 habitants, 761 maires communistes et apparentés et plus de 8 000 conseillers municipaux.

 Des fiefs qui se réduisent  comme peau de chagrin, d’autant que  le PC échappe au naufrage uniquement  grâce  aux largesses et aux accords passés avec  les traîtres sociaux-démocrates du PS. Socialistes  qui utilisent les cocos comme force d’appoint ou faire-valoir  et qui  marchandent toujours avec eux dans les assemblées d’élus pour former  des majorités. Quant à l’argent  du grand capital qui irrigua il est vrai la révolution bolchevique dès ses débuts,  il bénéficie encore  à un journal-vitrine  sans lecteurs,  L’Humanité qui , sans  l’appui financier de M. Lagardère,   aurait lui aussi disparu depuis longtemps.

 Autre face du Janus internationaliste, le communisme n’est plus en mesure depuis longtemps de s’opposer au mondialisme capitaliste constate Bruno Gollnisch. Ultra-libéraux antinationaux qui  partagent avec les vieilles  barbes  rouges, le rêve d’un monde débarrassé définitivement  de ses frontières, de ses enracinements, de ses peuples différenciés remplacés par  des masses dociles de consommateurs interchangeables. Du passé faisons table  rase …

 Pierre Laurent est aussi accusé au sein même de son parti  de vouloir  liquider  définitivement ce qui reste du   communisme de grand papa –dont est  issu il faut le dire des générations de militants exemplaires, fils du peuple  dont beaucoup ont rejoint par la suite les  rangs du Front National –   et d’achever la mue du « PC »F…Celle là même qui a conduit à la disparation corps et bien  du PC italien qui s’était engagé sur la voie de la modernité…

 Ainsi,  sans débat interne ni avis du conseil national du parti, après avoir été retirés de très nombreux supports ces dernières années,  la faucille et le marteau, un des symboles fort de l’identité communiste,  ont été  également effacés   des cartes d’adhérent du PC. C’est tout sauf un détail sans importance. Symbole officiel de l’URSS dés 1922, adopté dans la foulée  par le PC en France, faucille et marteau  ont donc  été remplacés par la mention « gauche européenne » et l’étoile du Parti de la gauche européenne (PGE),  fédération de partis communistes ou assimilés, créée en 2004 et dirigée aujourd’hui par Pierre Laurent.

  La faucille et le marteau c’est « un sigle qui ne résume pas ce que l’on est aujourd’hui. Nous voulons nous tourner vers l’avenir » a expliqué le camarade Laurent. Il fait donc «le choix symbolique de l’Europe, de la normalisation », de «  l’euro social-démocratie» a fustigé dans un communiqué le PCF du Bassin d’Arcachon.

 Emmanuel Dang Tran,  ancien candidat à l »investiture communiste à la présidentielle, secrétaire de section à Paris, assurait au  micro de France Info : « Tout le parti est choqué par ça », accusant Pierre Laurent « d’inféoder le PCF, avec le Front de gauche, des verts, des trotskistes, à la social-démocratie. »

 « Que représentent dans l’imaginaire le marteau et la faucille ? s’interroge le blog (communiste)  de « Diablo »,  commun commune : « Parti populaire, ouvrier et paysan –du moins il y a longtemps, NDLR- , le PCF a trouvé dans la faucille et le marteau un emblème dont la signification la plus évidente (l’union des travailleurs industriels et agricoles) semblait bien correspondre à son identité réelle (…) ». «  Le marteau, c’est le travail industriel assurément, mais c’est aussi l’ouvrier, plus généralement l’homme caractérisé par sa vigueur corporelle (…) Quant à la faucille, c’est loin d’être seulement un symbole du travail agricole (…) la faucille c’est l’outil de la femme à la campagne (…) . La faucille, c’est donc aussi la femme, ce que suggèrent peut-être implicitement ses formes arrondies. »

 « Il était normal qu’en France, où la pratique des symboles politiques était familière (avec le bonnet phrygien, par exemple), l’attirance pour le symbole nouveau fut vive. Dans la tradition républicaine et socialiste française, bien des éléments préparaient son adoption. La franc-maçonnerie avait déjà popularisé la représentation emblématique des outils du travail (le niveau, le fil à plomb). »

 Et de poursuivre: « un emblème a une certaine importance, puisque tant à travers sa perception consciente que par ce qu’il évoque dans l’inconscient, celui-ci doit aider à mobiliser les individus en faveur de la réalité qu’il évoque. »

 « Diablo » ne croit pas si bien dire car faucille et marteau ont aussi dans nos contrées, une résonance plus profonde, plus occulte peut être,  qui en  prolonge la symbolique  léniniste.  Tant il  est vrai que dans notre Age sombre d’inversion des valeurs, et de confusion  généralisée, l’emploi détourné de certains supports n’est jamais neutre, même si cela échappe à beaucoup de leurs utilisateurs.

 Le marteau, symbolise l’esprit l’intelligence, la volonté et d’autre part la brutalité, l’agressivité instinctive et destructrice. La faucille comme la faux, dans son acception négative, est associée à la planète Saturne et à la mort mais dans son acception positive  à la déesse latine Cérès,  la Déméter grecque, la première reprenant largement les attributs de la seconde.

  Soit la Déesse de l’agriculture, des moissons, protectrice de la terre cultivée et des animaux domestiques, personnifiant la terre nourricière. La faux (faucille)  symbolise aussi « l’élimination des incertitudes qui doivent  laisser place aux énergies nouvelles » (Laura Tuan).

 Le 2 février dans la Rome antique, on promenait dans les rues des lumignons et chandelles allumées car la tradition voulait que Cérès, recherchant sa fille Proserpine enlevée par Pluton,  ait allumé des torches au sommet de l’Etna.

 C’est sur ce même volcan, l’Etna  que se fait la rencontre  entre  la faucille et  le  marteau, attribut du dieu forgeron Héphaïstos -le Vulcain des latins, qui façonna la première femme, génie protecteur des forgerons  et des batteurs de métaux, qui  s’identifiait à lui . Précipité du ciel par Zeus car laid et difforme,  Héphaïstos-Vulcain vivait sous l’Etna,  la porte de l’enfer.  Le dieu au marteau représente  la double nature du volcan : les ravages du feu  qui détruit le monde ancien  et la  fécondité de la lave rouge   qui le régénère…

 En abandonnant  faucille et  marteau, le PC abandonne donc  aussi symboliquement à la fois son attachement à la terre, aux paysans, aux ouvriers,  et sa dimension virile,  révolutionnaire, au profit de l’inaccessible  étoile à cinq branches du PGE, symbole ésotérique du microcosme.

 La flamme frontiste elle,  plantée bien droite  dans le sol de notre pays, restera un point de ralliement, un môle ; elle  continuera de réchauffer et d’éclairer tout ceux qui entendent  dissiper les ténèbres mondialistes. Le FN lui,  n’a pas  renoncé à  la révolution (patriotique) sous l’égide de laquelle se déroula le Congrès de Tours. Révolution, qui, étymologiquement, ne veut pas dire subversion et chaos mais précisément  l’opposé , à savoir  retour à un  point de départ et mouvement ordonné autour d’un centre…à mille lieux du communisme.

 

 

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Commentaires

  1. Jean-Michel La Rosa dit

    11 février 2013 à 12 h 53 min

    Pourquoi ne pas aller jusqu’ au bout et dire que la flamme peut elle aussi se dissoudre dans le conglomérat bleu marine ?

    Répondre
    • Blog de Bruno Gollnisch dit

      11 février 2013 à 13 h 19 min

      Parce que nous ne le pensons pas Jean-Michel! gollnisch.com

      Répondre
  2. Daibutsuden dit

    12 février 2013 à 1 h 48 min

    Sage decision du PCF, qui ne represente ni les ouvriers, ni les paysans depuis quasiment toujours. la couleur rouge resume suffisament leur histoire et leur philosophie

    Répondre
  3. Communiste dit

    13 février 2013 à 0 h 03 min

    Il est faux de dire que vous ne le pensez pas Monsieur Gollnisch,car vous le savez,, nombre de frontistes, parmi la frange la plus conservatrice du Front National craint également une perte d’identité et une disparition de certaines valeurs par rapport aux travaux de « rénovation » et de modernisation du parti qu’a entreprit Marine Le Pen, selon moi pour ne pas être assimilée à son père qui effrayait et défrayait la chronique par ses positions vus comme électoralement non rentables,ou bien par ses frasques verbales diverses et variées,dont certaines lui ont valu des procès, et deuxièmement dans une optique de la plus électoraliste qui soit, pour draguer un électorat ne se revendiquant par forcément d’extrème-droite,n’ayant jamais osé « franchir le pas » auparavant, la plupart du temps ne montrant pas un grand intérêt pour la politique, mais se laissant séduire,en particulier par le populisme et le renouveau si rafraichissant de la chevelure blonde de Marine, par vos discours, mélange de refus du mondialisme, mais soutien sans faille du système capitaliste actuel, bref un Gloubi-Boulga électoral aux aspects tentants pour un lambda sans contenance politique établie, il est vrai que le caractère primitif de l’homme est de taper sur son voisin plutôt que de se liguer en un groupe uni et fraternel envers son véritable oppresseur!
    Non, nous n’avons pas un problème avec l’immigration, nous avons un problème avec le capitalisme! C’est bien une lutte des classes et pas une lutte des races!

    Répondre
    • Blog de Bruno Gollnisch dit

      13 février 2013 à 9 h 22 min

      Bonjour « Communiste », nous prenons bonne note de votre analyse et de votre opinion. Vous comprendrez que nous ne la partageons pas. Nous refusons depuis toujours cette étiquette fourre-tout et diabolisante « d’extrême-droite », nous estimons être porteurs d’un projet politique cohérent de justice sociale et de solidarité nationale, alternatif à l’utopie socialo-marxiste et aux ravages de l’ultra libre échangisme mondialiste. Enfin vous n’avez peut être pas un « problème avec l’immigration », mais les Français et la France en ont un! Il est vrai que l’immigration massive est aussi une arme du grand patronat contre les travailleurs français; que vous ne soyez pas capable de le comprendre (?) nous apparaît assez consternant. Mais c’est aussi une des raisons pour laquelle le peuple français se détourne de la nébuleuse communiste qui accompagne la chute sans fin de notre pays au lieu de s’y opposer. Merci en tout cas d’avoir pris la peine de nous exposer votre point de vue. gollnisch.com

      Répondre
  4. Communiste dit

    13 février 2013 à 10 h 54 min

    En effet,il y a pas de quoi se consterner, je suis d’accord avec vous sur le fait que le grand patronat utilise l’immigration comme un bon outil,en effet ça lui permet souvent d’employer des gens avec un salaire plus bas, parfois sans même les reconnaitre et les employant illégalement,ce qui ne procure aucun droit à ces travailleurs immigrés,on arrive même parfois à des situations étonnantes où ces personnes paient des impôts français,directs et indirects sans pour autant avoir accès aux droits du travail communs à tous les travailleurs , ils sont partie intégrante du prolétariat français. Néanmoins, au lieu de s’attaquer à cette frange de la population qui ne constitue pas une oppression contre les français (sauf pour les réactionnaires qui ont un problème de xénophobie), mais comme vous le dites cette population est utilisée,pour moi c’est une victime de ce grand patronat, tout comme tous les autres Français! Finalement, si vous voulez créer cette solidarité nationale, il faut d’abord créer l’unité nationale face aux grands patrons et aux bourgeois, hors je constate que par vos discours, vous créez dans l’esprit collectif une certaine peur de l’autre et la division entre les français au lieu de leur faire lever la tête vers leur véritable oppresseur qu’est le Grand Capital, et non pas Kader, peintre en bâtiment ainsi que sa famille. Pour moi et pour nombre de Français, l’immigration ne constitue pas un problème pour la France, ce qui peut poser problème cependant c’est l’intégration à sa suite, et là dessus il est vrai qu’on assiste parfois à un certain rejets de l’amour de la France par en particulier les enfants d’anciens immigrés, parlons franc le plus souvent d’Algérie, pays contre qui notre pays a une dette historique à reconnaître (ces enfants d’immigrés ne constituent donc pas une autre immigration mais une nouvelle frange de la population française elle-même) et je ne crois pas que l’on atteindra la paix sociale et le progrès avec ces jeunes, ainsi que l’amour de la France, en leur faisant penser que la France ne les aime pas, en les stigmatisant sans arrêt, en les assimilant dans l’esprit à des terroristes,et en rejetant en bloc leur religion islam, au lieu de travailler avec effort contre l’immigration, vous devriez plutôt travailler à leur intégration, vous qui vous déclarez patriotes (moi aussi je le suis mais pas nationaliste) alors favorisez le patriotisme parmi ses jeunes, quelle genre de patriotisme ne favorise qu’une tranche de sa population de sa patrie, notre devise n’est telle pas Liberté ÉGALITÉ, FRATERNITÉ…L’intégration ne s’attend pas, elle se construit activement, avec des politiques d’éducation,de logement,etc., avec des efforts budgétaires et une mobilisation administrative forte, l’étranger n’est pas une menace,c’est ce que l’on fait de cet étranger qui devient dangereux.
    PS: Si vous n’êtes pas d’extrême-droite, pouvez vous me dire où vous situer sur l’échiquier politique? Ne me répondez pas que vous ne prenez pas position à gauche ou à droite, il y a forcement un positionnement à prendre pour un parti politique.
    (En tout cas Monsieur Gollnisch, merci à vous de ne pas avoir opéré la censure sur mon commentaire, contrairement à beaucoup d’autres sites/blogs frontistes où l’on ne me laissait pas m’exprimer et formuler ma critique sur le FN)

    Répondre
    • Blog de Bruno Gollnisch dit

      13 février 2013 à 11 h 57 min

      Vous savez « communiste » que nous sommes partisans de la liberté d’expression, et celle-ci prend tout son sens quand elle donne la parole à ceux qui ne pensent pas comme vous! Pour répondre à votre question, le FN affirme que le vrai clivage politique se situe entre les défenseurs des identités et des souverainetés nationales d’un côté et les partisans de l’autre, de gauche comme de droite, de l’internationalisme, du mondialisme, de la libre circulation sans frein des hommes des biens et des capitaux; soit l’alliance pour faire court des alter-mondialistes d’extrême gauche et du Medef, des libéraux libertaires et de la sociale-démocratie européiste. Vouloir juger du positionnement du FN sur l’échiquier politique à l’aune de schémas dépassés est donc bien difficile… Mais nos valeurs font du FN un mouvement se rattachant historiquement au courant de la droite nationale, populaire et sociale. gollnisch.com

      Répondre
  5. jpdajou dit

    13 février 2013 à 12 h 42 min

    Bonjour à tous.
    Dés sa création en 1974, le FN de jean-Marie le Pen (sous accusation de racisme), a été combattu avec acharnement (PS-PC- extrême-gauche) parce qu’il était le seul parti politique à vouloir défendre les intérêts « supérieurs » de notre nation. Crime impardonnable s’il en est, que ses ennemis (le FN n’a pas d’adversaires) ne lui ont jamais pardonné et continueront de combattre jusqu’à sa disparition. La France étant probablement dans la politique mondiale, un cas à part.. L’une des rares nations qui préfère défendre les intérêts de ses ennemis, plutôt que les siens propres… On voit où cela nous a tous menés… Un pays plus submergé que s’il avait été vaincu militairement par des armées ennemies étrangères (merci au passage pour les deux guerres mondiales)… Un peuple ayant perdu toute réelle souveraineté, et asservi aux puissances de l’argent (par l’intermédiaire de ses commanditaires Européens) … Un pays complètement ruiné par une dette abyssale (1200 milliards d’euros au minimum). Dette colossale qui nous rend également dépendants d’organismes et de banques mondiales… Pays également ruiné : car vidé de toute sa substance économique et industrielle… Une société en pleine déliquescence où les citoyens n’ont pratiquement plus de repères moraux… De même, une société qui n’est même plus capable d’assurer le bien être et la sécurité (financière et physique) de ses anciens… Une société pour terminer, qui est « mûre » soit pour sa disparition soit pour la dictature…
    Voilà le formidable challenge que devront relever bientôt le mouvement  » bleu Marine » et le FN….

    Répondre
  6. Yéti déporté au Benêtland dit

    13 février 2013 à 19 h 43 min

    La faucille est remplacée par un croissant, le marteau par une queue, et l’étoile (du drapeau de l’URSS) par un €. Ceci afin de mieux correspondre au nouveau programme bodruchonien et son électorat, les ouvriers et les paysans n’étant plus avec ces bobos européistes traîtres, ces grands révolutionnaires 0 démultiplicateurs de compte de dealer.

    Sauf les CGTistes, mais comme ils aiment bien l’immigration, le Seigneur Mittal leurs proposent gentiment de devenir eux même des immigrés, et de s’installer à l’hôtel Brésil au lieu de vouloir rester à l’hôtel Benêtland (ex-France rebaptisé par Attalli). On les remplacera par des africains moins chers si nécessaires. Plus de Nation, plus d’Eglise, plus de Peuple, plus de classe, plus de race, plus de frontière, qu’ils se démerdent seuls, face au Grand Marché, et pleurent l’aumône aux putes de Soros.

    Le prochain « congrès » du parti Radical Sexialiste d’Appoint, remplacera le rouge, peut être par du rose à pois verts ? ou carrément le drapeau gay !

    J’ai une belle chapka avec un écusson de l’URSS, car c’est un symbole nationaliste maintenant, et quand un bobo me demande si je suis communiste, je lui réponds que je ne suis pas une truelle franc maçonne de Bouygues, mais un national bolchevique.

    Dasvidania tavaritch kazo.

    Répondre
  7. Yéti déporté au Benêtland dit

    13 février 2013 à 20 h 19 min

    « Divide et Impera »

    car :

    « Les haines de race survivront aux distinctions de classe. »
    L’opium des intellectuels, Raymond Aron

    « Aux USA 80% des crimes sont commis avec des armes illégales par des gangs dans les guerres ethniques de trafic, pas entre pères de familles …. Par contre 3 fois moins de cambriolages et les colons ne bloquent pas le périphérique comme en pays conquis … On y respecte son voisin, on ne sait jamais … 80% de noirs dans les prisons aussi … chuuttttt …. Saviez vous que Fleury du Benêtland fait du tri racial de ses prisonniers pour les séparer dans des blocs différents … pourtant race n’est pas bobo …. » Extrait ‘La propagande à veaux’ Ed . World State

    « Corruptissima republica plurimae leges » Tacite
    (Plus la caste est corrompue, plus torrentielle est sa diarrhée législative)

    « Autrefois l’État voulait retirer l’entreprise au patron, ou les terres aux paysans, aujourd’hui il veut retirer son pays au peuple, considérant que celui-ci est la propriété de tous, c’est-à-dire in fine la propriété de l’État, qui peut l’accorder à n’importe qui, en particulier aux Seigneurs Capitalistes qui corrompent la caste, et aux immigrés qui divisent le peuple. » Ed. National Anarchiste

    « Les étrons corrompus coulent dans l’eau pure, ils flottent allègrement sur une société purin. » Proverbe de la Caste

    « Quant à la Loi et à la Religion, qui elles aussi ont prêché ce principe de solidarité, nous savons qu’elles l’ont simplement escamoté pour en couvrir leur marchandise – leur prescription à l’avantage du conquérant, de l’exploiteur et du prêtre. »
    Piotr Kropotkine. Et c’est valable pour le pseudo antiracisme des libéraux

    « La frontière, c’est la modestie : je ne suis pas partout chez moi. J’accepte qu’il y ait de l’autre et pour faire bon accueil à un étranger, il faut avoir une porte à ouvrir et un seuil où se tenir, sinon ce n’est plus un hôte mais un intrus. » Regis Debray

    « Quand on a perdu tout repère, au lieu de s’agréger au pôle dominant, on ressent un tel vertige d’appartenance qu’on va fantasmer une origine légendaire. On va surenchérir sur sa particularité. L’abolition des frontières ne produit pas de l’anonyme et de l’interchangeable mais du régressif, du barricadé, du soupçonneux. De la carapace identitaire. Les petits-enfants d’émigrés sont plus religieux que les grands-parents parce qu’on se pose en s’opposant. Ils en rajoutent, au lieu de composer. » Regis Debray

    Répondre
  8. Communiste dit

    14 février 2013 à 17 h 28 min

    Je dénote avec surprise que mon deuxième commentaire n’apparait pas…alors bug ou censure?

    Répondre
    • Blog de Bruno Gollnisch dit

      15 février 2013 à 7 h 59 min

      « Bug » certainement! Quel est-il?

      Répondre

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