Nous évoquions le 5 mars dernier les ennuis judiciaires de cette caricature de député antinational qu’est Sylvie Andrieux , ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, élue depuis 1997 des quartiers nord de Marseille. Lors des législatives de l’année dernière, elle n’avait sauvé son siège que d’une courte tête face à notre ami Stéphane Ravier dans cette 13e circonscription des Bouches-du-Rhône, avec 51% des suffrages, seulement 699 voix d’avance sur le frontiste.
Elle comparaissait devant le tribunal correctionnel il y a deux mois et demi, pour détournement de fonds publics, à destination d’associations présumées fictives…pour un total estimé à 740 000 euros. Des détournements de fonds publics à des fins clientélistes commis au préjudice du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur entre 2005 et 2008.
L’Afp rapportait que « la justice soupçonne Sylvie Andrieux d’avoir, en toute connaissance de cause, présenté au vote du conseil régional des dossiers de demandes de subventions d’associations fictives, créées avec l’unique objectif de rétribuer des personnes l’ayant aidée à s’implanter et à se faire élire dans certains quartiers, notamment dans le 14e arrondissement. »
Cet argent lui aurait donc permis de s’acheter une clientèle électorale dans les quartiers nord, certains n’hésitant pas à comparer la méthode Andrieux avec celle de la mafia.
Une méthode Andrieux qui fausserait singulièrement le résultat des urnes notait Bruno Gollnisch, alors que Mme Andrieux, privée de l’investiture du PS, bénéficiait tout de même du soutien moral du Système puisqu’elle avait axé sa campagne sur la nécessité de faire barrage au « danger FN ».
Hier, en présence de Stéphane Ravier, le verdict du tribunal est tombé : Sylvie Andrieux, a été condamnée à trois ans de prison, dont une année ferme, à une amende de 100.000 euros et à cinq ans d’inéligibilité. Ses avocats ont annoncé que l’élue va faire appel, ce qui suspend les effets de sa condamnation.
Les 22 autres prévenus de ce réseau sont condamnés à verser 716 593 euros de dommages et intérêts au conseil régional, partie civile.
La Provence précise que « L’argent a enrichi les principaux organisateurs de l’escroquerie, Benyoub Same, Boumedienne Benamar et Cédric Doco, condamnés aux plus lourdes peines (…) . Après avoir évoqué leur rôle de relais électoral et de facilitateur des déplacements de la députée dans les cités des quartiers Nord, ces prévenus avaient fait volte-face à l’audience, contestant le système de donnant-donnant décrit par l’avocat du conseil régional, Me Gilles Gauer, comme la forme moderne du clientélisme : je t’aide parce que tu m’as subventionné ».
Hier, le premier secrétaire du parti socialiste, Harlem Désir, n’avait pas de mots assez durs pour cracher son mépris et fustiger Dominique Venner, décrit comme « un marginal d’extrême droite ». Marginale, elle, Mme Andrieux ne l’est apparemment pas tellement aux yeux des socialistes puisque le brave Harlem, s’est contenté beaucoup plus poliment et mezzo voce de demander à Mme Andrieux de se mettre en congé du parti le temps de la procédure d’appel…
Mais vivre grassement avec l’argent des Français accablés de taxes et d’impôts est une seconde nature chez les socialistes qui profitent à plein des fromages républicains, y compris les plus « légaux », et qui en créent de nouveau à l’occasion .
Bien sûr, comme leurs prédécesseurs UMP, ils n’hésitent pas à en faire profiter les petits copains du camp d’en face selon une technique de réciprocité qui assure la cohésion du Système.
C’est dans ce contexte que l’Insee vient d’annoncer que le pouvoir d’achat des ménages français a baissé de 0,9% en 2012, la plus forte baisse depuis 1984, baisse qui découle directement de la hausse des impôts (+10% en 2012), des cotisations sociales salariales et de la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires –suppression qui n’a pas créé un seul emploi de plus.
François Hollande a pourtant un certain talent pour créer des structures qui assurent à ses membres des revenus confortables. Ainsi, nouvel exemple récent, a-t-il crée une Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique, plus connue sous le nom de Commission Jospin, l’ex Premier ministre en étant le président.
Ladite « commission est chargée de proposer les réformes à répondre aux préoccupations exprimées par le Président dans une lettre, et de formuler toutes les autres recommandations qu’ elle jugera utiles.» Le rapport de cette commission sera rendu en novembre.
Bruno Gollnisch fait plus que douter de l’urgente nécessité de ce nouveau bidule. Il souligne depuis fort longtemps que la France meurt aussi des gaspillages engendrés par la multiplication de structures et de comité Théodule qui sont de véritables pompes aspirantes de nos impôts. Qui plus est en période de crise, dans un pays qui compte des millions de chômeurs et 8 millions de pauvres, cette gabegie est une insulte et un bras d’honneur adressés aux contribuables français qui n’en peuvent.
Ainsi cette Commission Jospin (son président touchera 122 000 euros) , dans laquelle siège quinze membres, dont Olivier Schrameck et Roselyne Bachelot (rémunérée à hauteur de 90 000 euros, 80 000 euros pour les autres membres), qui indemnise 34 consultants (35 000 euros pour leurs conseils),dont Sylviane Agacinski épouse de M. Jospin et Pierre Bachelot, fils de Mme Bachelot, va coûter 2 444 000 euros aux contribuables.
Il est vraiment temps pour les Français de tourner la page !
BS dit
Scandaleux ! il faudrait que tous les Français connaissent ces scandaleuses rémunérations des amis ou des protégés du Pouvoir. De plus, ces rémunérations ne se cumulent-elles pas parfois avec d’autres rémunérations ?
Outre ce détournement de fonds publics au profit des « amis », ces « commissions », comme d’ailleurs dans une large mesure les « autorités administratives indépendantes », ne font souvent que le travail qui devrait normalement incomber aux services de l’État : services des ministères ou du Parlement, Conseil d’État ou institutions judiciaires. Ceci, étant entendu que les fonctionnaires et magistrats de ces services devraient être parfaitement neutres politiquement, en contrepartie de leur statut de droit public, qui est et doit rester justement protecteur mais en contrepartie de cette neutralité.
BS