Le 19e rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre, publié ce vendredi, est un indicateur parmi d’autres des conséquences des politiques menées par les différents gouvernements UMPS, et notamment de la poursuite à haut débit d’une immigration incontrôlée. Selon les données du logiciel Parifar -Programme d’analyse des flux et indicateurs statistiques d’activité- citées par Le Figaro la semaine dernière, Manuel Valls arrive à faire pire dans ce domaine que MM. Sarkozy, Hortefeux et Guéant. Ainsi, le nombre de clandestins renvoyés dans leur pays d’origine a encore baissé pour s’établir à une moyenne de 1750 expulsions mensuelles en 2013 sur le territoire métropolitain (- 23% en un an); les régularisations du statut des immigrés hors-la-loi, progressent a contrario fortement pour s’établir à environ 46.000 en 2013 (+28%). Parallèlement M. Valls s’était aussi félicité il y a quelques mois de la hausse de 14% (de juin 2012 à juillet 2013) du nombre des naturalisations…
Une politique laxiste qui n’est pas pour rien dans les difficultés sociales et économiques rencontrées par nos compatriotes mais aussi par les immigrés déjà présents sur notre sol. Selon la Fondation Abbé Pierre, « 3,5 millions de personnes sont mal logées ou sans abri, et plus largement près de 10 millions sont concernées par la crise du logement ».Elle estime également que « plus d’1,7 million de ménages sont en attente d’un logement social, que 3,8 millions sont en situation de précarité énergétique (chiffres 2006), que 70.000 propriétaires sont en situation d’impayés (2006), et que plus de 91.000 ménages sont menacés d’expulsion (chiffres 2009-2011)».
D’autre part, selon une étude LH2 pour CA Com sur le pouvoir d’achat publiée hier, 31% des Français déclarent avoir des revenus insuffisants pour finir la fin du mois, en hausse de 8 points sur six mois. 63% se disent inquiets de basculer un jour dans la précarité – dont 76% des ouvriers, 69% des salariés du privé et 69% des femmes…. Enfin près de huit français sur dix (78%) disent ressentir l’augmentation de la pression fiscale.
C’est dans ce climat que le député socialiste Yann Galut tente à son niveau sa petite diversion politicienne en sortant un petit «Guide anti-FN». Rien de nouveau sous le soleil dans cette tentative de mettre en forme les saillies anti patriotiques qui avaient meublé une partie de l’UDT du PS à La Rochelle fin août dernier.
Cet opuscule que M. Galut a supervisé (?), au vu de ce que ce dernier en laisse transparaître dans la presse, s’annonce comme un bel enfilage de poncifs, et de prévisions catastrophistes en cas d’application du programme du FN, notamment dans le domaine économique. Peu importe que la voie euromondialiste suivie par le PS entraîne notre pays sur la voie d’une paupérisation accélérée et du déclin. Peu importe que l’alternative portée par l’opposition nationale s’inspire des travaux d’économistes et de Prix Nobel éminents. Dans sa volonté de dresser un portrait apocalyptique, le PS ne s’embarrasse pas de détails. Nous savons aussi que ce type d’ouvrages n’a pour utilité que les annonces médiatiques dont il bénéficie puisque personne ne le lira au delà du cercle de quelques permanents et adhérents socialistes.
Il est vrai que le Mouvement national est une obsession chez Yann Galut, fondateur en janvier 2013, avec le sénateur Patricia Schillinger, d’un mini club au sein du Parti socialiste appelé la « Gauche Forte » (sic) .
Ancien de SOS racisme, permanent un temps de la très trotskisante Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) puis secrétaire général d’une Fédération internationale de SOS Racisme du même tonneau en 1992, M. Galut est prêt à bien des concessions dans le cadre de sa sinécure confortable qui lui permet de lutter contre la « Bête ». Opposé en 2005 à la constitution européenne, il ne quitta pas pour autant un PS qui contribua à l’imposer aux Français, en cheville avec l’UMP, en 2008. C’est beau les convictions…
C’est au nom de celles-ci certainement qu’il demanda dans une lettre adressée au chef de l’Etat qu’ un « hommage national » soit rendu à l’indigent Stéphane Hessel, icône en carton pâte des alter-mondialistes et des petits esprits.
Un citoyen Galut qui déclarait sur le Lab d’Europe 1 en début d’année qu’ « Il n’y a pas de Français de souche, ça n’existe pas ». Ce qui ne l’empêche pas de se méfier des gaulois et de leurs mauvaises pulsions, lui qui adhère certainement aux vœux du cercle de réflexion du PS Terra Nova. C’est cette structure qui conseille aux dirigeants du PS de jouer la carte des minorités ethniques, sexuelles, religieuses etc., pour contrer dans les urnes un peuple Français qui se tourne vers le FN et/ou multiplie les stratégies d’évitements quand il le peut, pour ne pas subir la merveilleuse société arc-en-ciel dont rêve nos élites…
Ayant au moins cette forme de cohérence là, il est donc normal que le citoyen Galut ait aussi demandé en novembre 2012 l’interdiction de CIVITAS au motif que la manifestation de celle-ci avait été victime de provocations des Femen. Ce gang de profanatrices d’églises hystériques, hébergé en France avec la bénédiction de M. Valls ne semble pas le gêner outre mesure…
Autant dire que quand M. Galut explique dans Le Point que « le combat contre le FN », « adversaire principal », «a toujours eu lieu sur le terrain des valeurs», il permet de juger de la réalité bien inquiétante de celles de son parti. Quand il affirme pareillement le souhait des bobos de la rue de Solferino de «reprendre (au Front National) l’électorat populaire», il rend perceptible l’aveuglement d’un PS qui est totalement coupé des aspirations de notre peuple.
Un aplomb qui ne cache pas une certaine panique, celle d’un Parti socialiste qui voit aussi des Français issus de l’immigration ouvrir les yeux. Notamment constate Bruno Gollnisch, sur les mensonges et l’instrumentalisation cynique, écœurante, dont ils ont été victimes de la part du PS et de ses petits marquis poudrés de l’antiracisme. En témoigne sa charge, dans ce même entretien, contre Farida Belghoul, «une ancienne de la marche des Beurs» qui a commis le crime de s’élever contre «l’apprentissage de la théorie du genre à l’école». Autant dire que quand M. Galut nous dit son attachement aux valeurs du PS, nous sommes bien obligés de le croire…
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