En l’occurrence l’obsession de Mc Carthy dans ses œuvres pour les matières fécales ou sa mise en scène d’un acte zoophile impliquant un enfant sont des réalités bien concrètes perceptibles par tous.
Bien sûr le maire de Paris Anne Hidalgo a affirmé que c’est la culture qu’on assassine en s’en prenant à l’œuvre de Paul Mc Carthy : «Paris ne cèdera pas aux menaces de ceux qui, en s’en prenant à un artiste ou à une œuvre, s’en prennent à la liberté artistique» a-t-elle affirmé.
Le ministre de la Culture, la Youg Leader Fleur Pellerin a logiquement apporté son soutien à l’artiste, condamné cette dégradation… et fait immédiatement référence au nazisme. Dans un tweet elle écrit ainsi : « Curieux… On dirait que certains soutiendraient volontiers le retour d’une définition officielle de l’art dégénéré »
Si M. Mc Carthy est là a contrario certainement pour régénérer l’art français et nos compatriotes trop débiles pour s’esbaudir devant son talent, Libération nous apprend que fort heureusement nous aurons droit à une séquence de rattrapage. En effet « Pour sa réouverture, prévue le 24 octobre, la Monnaie de Paris présentera une grande exposition sadico-anale de Paul McCarthy, dont le titre, Chocolate Factory (usine à chocolats), fleure déjà bon »…
Nous avons évoqué sur ce blog les protestations suscitées par l’exposition des œuvres de Takashi Murakami et de Jeff Koons au Château de Versailles ; l’émoi engendré par celle d’une œuvre du photographe new yorkais Andres Serrano représentant un petit crucifix en plastique immergé dans un verre rempli d’urine, intitulé «Immersion piss christ ».
Nous avions aussi relayé la mobilisation notamment de l’élue régionale FN Françoise Grolet contre l’exposition atroce « l’Infamille » par le Fond régional d’art contemporain, ( Frac )de Lorraine. Une exposition financée avec nos impôts, ouverte aux collégiens et lycéen mettant en scène des mutilations, évoquant la nécrophilie, le viol, la sodomie, montrant des scènes d’incestes en vidéo, des artistes Gina Pane, Patty Chang et Eric Pougeau.
Le directeur de campagne de la liste FN-RBM pour les élections municipales à Reims, Jean-Claude Philipot, s’était aussi élevé contre la politique d’achat du Frac de Champagne-Ardenne ou l’exposition dans les rues de Reims des « oeuvres » de Christian Lapie .
Hier, à Dijon, ce sont les élus régionaux du Front National qui ont décidé de quitter symboliquement les bancs de l’assemblée, choqués par l’exposition d’une croix ornée de clous, œuvre de Louis Calaferte. « A l’heure où beaucoup de chrétiens sont exécutés parce qu’ils sont chrétiens, pensez-vous qu’il soit utile de promouvoir le blasphème ou le sacrilège? », s’est interrogé l’élu FN de Saône-et-Loire Christian Launay.
Nous le notions il y a quelques années ce prétendu «art contemporain », cette culture à la mode reflètent la pathologie d’une civilisation en déclin. Art contemporain qui ne prospère que grâce au matraquage idéologique médiatique, à l’application proprement subversive, au domaine de l’esthétique et de l’Art du principe Tout égale tout. Un véritable terrorisme intellectuel, relayé et pratiqué par un microcosme parisien érigé en intelligentsia, et qui prétend régenter, selon ses fantasmes, l’ensemble des goûts de la communauté populaire.
Pablo Picasso « le précurseur » lui-même en fit l’aveu à Giovanni Papini qui le cite dans « Libro Nero » (1952) : «dans l’art, le peuple ne cherche plus consolation et exaltation ; mais les raffinés, les riches, les oisifs, les distillateurs de quintessence cherchent le nouveau, l’étrange, l’extravagant, le scandaleux. Et moi-même depuis le cubisme et au-delà, j’ai contenté ces maîtres et ces critiques avec toutes les bizarreries changeantes qui me sont passées en tête, et moins ils me comprenaient, plus ils m’admiraient. A force de m’amuser à tous ces jeux, à toutes ces fariboles, à tous ces casse-tête, rébus et arabesques, je suis devenu célèbre, et très rapidement.»
« Et la célébrité ajoutait Picasso, signifie pour un peintre ventes, gains, fortune, richesse. Et aujourd’hui, comme vous le savez je suis riche. Mais quand je suis seul avec moi-même, je n’ai pas le courage de me considérer comme un artiste dans le sens grand et antique de ce mot. Ce furent de grands peintres que Giotto, le Titien, Rembrandt et Goya ; je suis seulement un amuseur public, qui a compris son temps et a épuisé le mieux qu’il a pu l’imbécilité, la vanité, la cupidité de ses contemporains. Cet une amère confession que la mienne, plus douloureuse qu’elle ne peut sembler, mais elle a le mérite d’être sincère».
Nous rapportions les propos d’E. Marsala qui notait à propos de « la grande mystification de l’art contemporain» que ce qui «distingue fondamentalement » celui-ci de « toutes les formes artistiques antérieures, c’est qu’il n’existe pas sans un copieux discours justificatifs sur ses dogmes, ses rites et ses divinités principales.»
«Un Caravage, un Titien, un David, un Courbet n’avaient pas être expliqués pour s’imposer à tous, Courbet n’avaient pas à être expliqués pour s’imposer à tous, non seulement comme de l’art, mais comme des chefs-d’œuvre. En revanche sans ces discours grotesquement érudits sur l’intention de l’artiste, sa vie, son parcours, ou sa place supposée dans l’histoire de la modernité, un urinoir de Duchamp, une conserve de caca de Piero Manzoni, un aspirateur de Jeff Koons ou une armoire à pharmacie de Damien Hirst ne sont rien d’autre qu’un urinoir, une boîte à merde, un aspirateur et une boîte à pharmacie »…
Cette défense-promotion par les autorités culturelles françaises de cet art contemporain là n’est pas pour nous surprendre. Selon sa définition première, la culture est l’ensemble des façons de penser, d’agir, de sentir, en un mot d’être au monde, d’un peuple ou d’une communauté. Le concept de culture universelle est une contradiction dans les termes puisque toute vraie politique culturelle implique un refus du principe d’homogénéisation et du déracinement, elle est une affirmation positive des frontières.
Or, nos dirigeants, et comme le notait Bruno Gollnisch cette mafia des cultureux sont les promoteurs et les gras bénéficiaires d’une culture mondiale de masse, d’essence mondialiste, qui est aujourd’hui la norme.
Celle-ci se caractérise par « deux grands traits majeurs, deux traits qui interdisent toute politique culturelle nationale à tout peuple qui en participe : l’économisation de la culture et le cosmopolitisme. La culture dans notre civilisation tend à devenir un département de l’économie mondiale organisée » (Guillaume Faye).
Dans l’entretien qu’il a accordé à Dominique Lebleux sous le titre « L’imposture de l’art contemporain », le peintre Antoine Tzapoff relève que ce marché est « un marché capitaliste basé sur la promotion-spéculation d’un petit nombre d’élus qui doivent faire allégeance à ceux qui les promeuvent. Un marché promu par la gauche à vocation universaliste, et ce qu’on appelait la droite (…) par un courant libéral, économiste, à vocation mondialiste » pour qui «l’art est devenu un moyen de spéculation ».
« Pour réussir à capter l’attention » poursuit-il, « on a absolument tout fait : des toiles blanches ou monochromes, des déjections de n’importe quoi. (…) À présent cela va encore plus loin, puisqu’on égorge des animaux dont on balance les tripes, les organes, sur le public, et c’est ce barbouillage sur le public qui devient l’œuvre d’art (…) Nous avons donc à faire avec un art basé sur l’éphémère, le hasard, soit l’antithèse complète de l’art traditionnel qui lui en revanche s’appuie sur la réflexion, le savoir-faire, la construction, l’expérience, l’esthétique ».
« D’ailleurs Gramsci lui-même considérait que dans l’élaboration d’un processus révolutionnaire, l’art devait s’attaquer aux valeurs traditionnelles. (…) Salvador Dali d’ailleurs avait dit que l’art contemporain se définissait comme une entreprise universelle de crétinisation ».
« Ont été également mises en scène les décompositions de corps humain, les automutilations… (…)Je ne comprends pas comment un quelconque écrivaillon peut encore trouver une justification artistique à ces manifestations qui drainent des gens qui auraient beaucoup plus besoin d’échanger leur carton de vernissage contre un rendez-vous chez un psychiatre ».
« (…) Comme le sexuel est devenu une banalité, qu’il commence à s’essouffler sérieusement, il faut aller plus loin dans le sado-maso. Maintenant, c’est le sadisme qui doit procurer de l’émotion. Jusqu’où cela ira-t-il, je n’en sais rien! C’est une espèce de course vers la destruction, vers l’abîme, le suicide culturel. Je pense qu’il y a des décideurs, des lobbies assez puissants qui y voient beaucoup d’intérêt, se disant que cette humanité qui se croit branchée, leur sert de cobayes. C’est un laboratoire qui permet de voir jusqu’où le conditionnement peut pousser l’humanité dans les limites de la stupidité et de l’acceptation de l’horreur… ».
Encore un autre aspect de ce culte de l »inversion, de cette idéologie mondialiste qui prospère sur la perte de nos essentielles valeurs civilisationnelles helléno-chrétiennes.