Le blog de Bruno Gollnisch

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La résistance, c’est nous

28 mai 2015 4 commentaires

Statue de Jeanne d'ArcPoint de Stéphane Hessel ou des membres  assassinés de l’équipe de Charlie hebdo pour répondre aux vœux de certains députés socialistes ou de figures de la gauche. «Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay, prenez place ! », a déclaré François Hollande pour conclure hier  son discours marquant l’entrée de ses quatre personnalités au Panthéon, lors de la Journée nationale de la Résistance. Une panthéonisation annoncée dés février 2014 par le chef de l’Etat au  Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine ), à l’occasion d’une cérémonie marquant le soixante-dixième anniversaire de l’exécution de 22 membres  du  controversé  groupe communiste FTP-Moi dit  Manouchian, qui regroupait  «immigrés » et «apatrides». Comme nous le notions alors,  Germaine Tillion,  Geneviève de Gaulle-Anthonioz  furent deux résistantes authentiques, admirables,  toutes deux  déportées à Ravensbrück.  Pierre Brossolette se signala par son  grand courage.  Homme de gauche, franc-maçon, membre de Conseil  National de la Résistance, proche de Jean Moulin,  il se défenestra  le 22 mars 1944 pour être certain de ne pas dénoncer ses camarades. Quant à   Jean Zay, ministre de l’Éducation du Front populaire, franc-maçon de la loge Etienne Dolet du Grand Orient, il fut  abattu  en juin 1944 par des miliciens. L’entrée au Panthéon de ce dernier,  qui était réclamée officiellement par le Grand Orient depuis  2007, est un choix plus clivant. Nous l’écrivions aussi,  malgré sa fin tragique, ce benjamin de l’Assemblée  nationale, élu à 27 ans, ministre très dynamique non sans mérites parfois (notamment lors de son passage au ministère des  Beaux-Arts),  fut beaucoup de choses mais certainement  pas un modèle de  résistant… malgré les 150 établissements scolaires qui portent son nom.

En juin 1940,  Jean Zay  quitta  l’armée sans « l’accord de ses supérieurs », contrairement à ce qui est écrit dans   sa biographie officielle,  pour gagner le Maroc sur le Massilia  en compagnie  de Mendès-France, Daladier, Mandel  et une vingtaine d’ autres  parlementaires –le  récit qu’en fait l’historien Jacques  Benoist-Méchin dans « Soixante jours qui ébranlèrent l’occident» est très éclairant. Il fut arrêté le 15 août pour désertion, condamné à la déportation à vie et à la dégradation militaire. Les radicaux-socialistes ralliés à Philippe Pétain ont certainement usé alors  de leur  influence car  sa peine sera finalement  commuée en  peine de prison à Clermont-Ferrand,  jusqu’à son assassinat le 20 juin 1944. Comme le notait l’année dernière Paul Véglio sur le site Boulevard Voltaire, « Agnès de La Barre de Nanteuil, ardente patriote, chrétienne exemplaire, chef scout et authentique résistante (…) officier du deuxième bureau de l’état-major départemental de l’Armée secrète », «  tuée en 1944 dans un train de déportés » à l’âge de 22 ans, « aurait mieux mérité que Jean Zay » d’entrer au Panthéon.

Zay,  auquel M.  Hollande avait rendu hommage le  jour de son investiture à l’Élysée en mai 2012, comme incarnation de  « la République », de « l’école de la République», de «la laïcité»,  était, comme Brossolette,  un ardent propagandiste belliciste en 1938 au moment  des accords de Munich dans le but de sauver la  Tchécoslovaquie,  Etat artificiel  présidé alors par  l’humaniste président Edvard Benes. Et ce,  avec une légèreté assez effrayante, dans un contexte ou le gouvernement du  Front  Populaire avait terriblement désarmé la France face à l’Allemagne. Jean Zay fut pourtant dans sa jeunesse un  antimilitariste de choc. Dans son très médiocre  poème  Le Drapeau   écrit en 1924 à l’âge de vingt ans,  il  fustigeait  en effet celui-ci, «cette immonde petite guenille », « terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement »,  « je te hais dans l’âme »,  « tu es pour moi de la race vile des torche-culs » écrivait-il notamment.

Il ne fallait pas compter sur le républicain Hollande pour rappeler hier une vérité historique largement tue, celle  qui  commande dire que  la Résistance  fut très largement menée  sur le terrain  par des hommes et des femmes appartenant  à la droite nationaliste. Et non pas  seulement, selon la légende officielle, par des démocrates-Chrétiens, des  socialistes ou des communistes, hommes de gauche dont beaucoup rallièrent aussi le régime de Vichy. Ce que De Gaulle résumait avec un sens de la formule très lapidaire: « Je n’ai trouvé à Londres que La Cagoule (mouvement clandestin d’extrême droite des années 30, NDLR)  et la synagogue ».

Non, le président de la République a préféré  emprunter hier  un chemin plus balisé en recyclant les vielles antiennes, les vieux gimmicks, à, la lumière de l’esprit du 11 janvier : « Haine du franc-maçon et du libre-penseur. Haine du Front Populaire. Haine de la Ligue des droits de l’homme. Haine de la démocratie (…) 70 ans plus tard, ces haines reviennent. Avec d’autres figures, d’autres circonstances, mais avec toujours les mêmes mots. Elles frappent des journalistes, des juifs, des policiers. Toujours des innocents » a-t-il insisté

La vérité là aussi, incline plutôt à penser que ce sont les patriotes authentiques, les  réfractaires au système à tuer les peuples libres, les résistants au rouleau compresseur du Nouvel ordre mondial,  les défenseurs des identités et des souverainetés nationales qui sont trop souvent  entourés d’une haine vigilante  dans notre pays. En témoigne encore l’ahurissant  battage autour de l’article du magazine  féminin  Grazia paru le 13 mai. Celui-ci a commis  la faute impardonnable de  présenter quatre très jeunes militantes frontistes, «  Mathilde, Orlane, Anaïs et Iléna »,  « qui ont adhéré  dans les pas de Marion Maréchal-Le Pen »,  par des photos les montrant  sous un jour trop avantageux et glamour,  malgré les analyses critiques du politologue spécialiste es FN  Joël Gombin.

Interrogé par les Inrocks, Joseph Ghosn, directeur de la rédaction de Grazia,  explique que ce « qui fait peur aux gens (aux détracteurs de cet article, NDLR) ici, c’est de voir que finalement, ces femmes sont comme toutes les autres (…). Toute l’idée du papier était de laisser les propos parler afin que les gens se fassent leur opinion. On n’est pas là pour les stigmatiser ».

Et au nombre des propos litigieux , l’article des Inrocks s’émeut de ceux d’Orlane, 19 ans  « (justifiant) son engagement par sa volonté de lutter contre le racisme anti-blanc »  et de la remarque d Iléna, également 19 ans, qui assure qu’ «au vu de l’histoire de France, Jean-Marie Le Pen n’a pas forcément tort quand il parle de détail ».

Ce qui  n’en est pas un, pour le coup, c’est aussi la demande  de la Commission européenne adressée  mercredi aux Etats membres de l’UE d’accueillir un nombre croissant d’immigrés clandestins demandeurs d’asile. Une aberration pour notre pays ravagé par la crise, le chômage, la pauvreté et soumis déjà à l’immigration de peuplement. Comme l’a noté Marine Le Pen dans un communiqué dénonçant ce « plan scandaleux »,  « en plus de tous ceux qui arrivent par milliers sur son territoire, notre pays devra ainsi prendre à sa charge plus de 9000 migrants supplémentaires en deux ans, actuellement hébergés pour l’essentiel en Grèce et en Italie». Le FN « exige le rejet immédiat de ce plan et le renvoi systématique des clandestins, sans quoi les flux ingérables de migrants en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient ne cesseront de grossir, aggravant un problème déjà énorme », a indiqué Marine.

Cette incapacité de la Caste qui nous dirige à prendre les décisions fermes qui s’imposeraient face aux flux migratoires  fait écho à la lucidité qu’Alain Peyreffitte prête dans ses écrits  à De Gaulle sur ce point. Mais aussi à cette remarque de Bruno Gollnisch qui notait  que «  les dirigeants actuels sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Il avait au moins une  excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. Tandis que les traîtres qui sont aujourd’hui au pouvoir, c’est en toute connaissance de cause qu’ils bradent la France, qu’ils livrent son économie, qu’ils livrent son identité à l’étranger, portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, pour le seul profit de leurs intérêts abjects. »

Le souci des patriotes de toutes origines, de diverses sensibilités, venus de tous les horizons politiques,  qui sont entrés en résistance au sein du FN  contre l’inféodation de notre pays  est bien  en effet de dénoncer pour ce qu’ils sont «nos» dirigeants actuels  : des collabos de l’euromondialisme  qui n’ont certainement pas de leçons de droiture, de  moralité et de probité à nous donner.

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Classé sous :Actualités Balisé avec :Agnès de La Barre de Nanteuil, Bruno Gollnisch, Commission européenne, De Gaulle, Edvard Benes, François Hollande, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Grazia, immigrés clandestins, Jacques Benoist-Méchin, Jean Zay, Jean-Marie Le Pen, Joël Gombin, Joseph Ghosn, Journée nationale de la Résistance, Marine Le Pen, Marion Maréchal-Le Pen, migrants, Panthéon, Paul Véglio, Pétain, Pierre Brossolette, réfugiés, UE

Commentaires

  1. Roger dit

    28 mai 2015 à 13 h 31 min

    Bonjour,

    Ce qui est sûr, c’est que ni François Hollande, ni Nicolas Sarkozy n’entreront au Panthéon des Grands Hommes. La Ve République a été faite pour De Gaulle et depuis, le costume est resté trop grand pour ses successeurs. Je ne suis pas « gaulliste » mais force est de constater que la Grandeur de la France n’est plus aux programmes des UMPS-Ripoublicains…

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  2. Cornelius dit

    28 mai 2015 à 17 h 12 min

    C’est quand même contradictoire de désapprouver l’entrée en guerre contre l’Allemagne en 1938, et d’approuver la résistance une fois la guerre militaire perdue. Quelle sorte de résistance ?

    À propos de Germaine Tillion, je lis sur wikipedia: c’est au cours de l’exode qu’elle entend le discours de Pétain du 17 juin (« il faut cesser le combat »), auquel elle réagit par un refus immédiat et catégorique.

    Ça sonne un peu ridicule. Elle allait repousser l’armée allemande avec ses petits bras ? Quant à ses motivations: nationalisme? anti-nationalisme? attachement au parlementarisme? solidarité avec les Juifs? À quoi résistait-elle au juste ? C’est la question fondamentale, mais on ne peut pas en parler sans risquer le tribunal. Avait-elle seulement, dans ses vieux jours, une opinion sur la question du Grand Remplacement ?

    Si on avait encore parmi nous des anciens-combattants de 14-18, je m’abstiendrais de leur dire qu’ils auraient mieux fait de rester à la maison pendant la guerre. Mais c’est très différent pour les anciens-résistants de 39-45. Ceux qu’on voyait à la télé avaient souvent l’air à moitié violents et menaçants. Et maintenant, c’est ce clown de Hollande qui prend leur relève, et qui accuse les vrais résistants d’aujourd’hui, sans les nommer carrément, d’être des salauds. Il serait temps de remettre tous ces gens à leur place.

    À propos de Jean Zay, le gouvernement et les médias le présentent comme un pacifiste et surtout pas comme un ardent propagandiste belliciste. Et pourtant, ils dénoncent le « pacifisme bêlant » de 1938. Autrement dit, la guerre, c’est comme le Grand Remplacement: c’est super, mais on va au tribunal si on dit de qui ça vient.

    Au Panthéon, il y avait déjà Paul Langevin, un scientifique très intelligent doublé d’un marxiste idiot. Comme Jean Zay, il avait de grands projets de réforme pour l’éducation nationale, mais qu’il n’a pas pu mettre en oeuvre. Ça nous aura au moins fait gagner quelques décennies.

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  3. Yéti dit

    29 mai 2015 à 2 h 08 min

    Le gouvernement japonais distribua des bambous épointés à la population pour lutter contre le débarquement américain … En 40 qui voulait des piques en châtaigner au lieu de déclarer Paris ville ouverte ?

    Un gauleiter SS aurait mieux défendu les juifs français que Pétain ?

    Quel médecin juif allait à la chasse aux juifs avec Aloïs Brunner en zone libre et vérifiait pour lui les circoncisions ? Que dit Hannah Arendt à votre avis des élites juives européennes dans son fameux article du New York Times ?

    Quand la souchiennerie revendique « on est chez nous », elle ne fait qu’appliquer à Benêtland ce que les Seigneurs Capitalistes ont appliqué à elle même. Lorsqu’elle annonce le Grand Remplacement elle ne fait qu’énoncer un secret, celui de sa propre déficience. Elle constitue elle même la déliquescence effective du viel ordre mondial, personnifiant, pas sans y être pour rien, le résultat négatif du mondio-libéralisme. En déclarant Benêtland colonie, le Seigneur énonce le Colonisateur seigneur. Alors souchien forme les divisions du ressentiment et trouve dans l’anti-libéralisme ses armes intellectuels. Il ne deviendra révolutionnaire que s’il ne cherche pas des victoires partielles, mais s’il invente l’Idéologie radicale, apte à la destruction du mondialisme.

    Le FN a une politique mais pas d’idéologie. Le Grand Remplacement n’est pas de son fait ! Or l’idéologie repose sur l’aliénation ET le sens de l’Histoire. Au XXIe siècle l’Esprit du Monde est évident, la mort de la Mort. Cette dernière réveille les Léviathan en sursaut où assure l’ultime inégalité à l’oligarchie capitaliste mondialisée.

    « Il ne suffit pas que la pensée recherche la réalisation, il faut encore que la réalité recherche la pensée. » Marx

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  4. Cornelius dit

    29 mai 2015 à 15 h 05 min

    En fait, on aurait sans doute sauvé quelques millions de vies européennes en s’abstenant de déclarer la guerre à l’Allemagne.

    – À l’époque, il s’agissait officiellement de protéger les frontières de la Pologne. Il aurait mieux valu laisser Allemands et Polonais s’arranger entre eux.

    – Aujourd’hui, le point important est censé être le sort des Juifs, et non plus la Pologne. Mais il y a quand même quelques dizaines de millions d’Européens qui sont morts dans cette guerre. Quant aux Juifs, il me semble que leur sort a été aggravé par la guerre. Et donc, ça semble évident de dire qu’il aurait mieux valu étudier avec eux une solution qui ne passe pas la guerre. Mais il est interdit de défendre ce point de vue à la télé française.

    Pour l’instant, les descendants idéologiques de ceux qui ont déclaré la guerre continuent à se décerner entre eux des prix de pacifisme et de résistance, en s’efforçant de taire les autres.

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