Authentique patriote, biographe talentueux, maître d’œuvre des très enracinés et très remarquables spectacles historiques du Puy-du-Fou, Philippe de Villiers est actuellement en tournée de promotion dans les médias de son nouveau livre, «Le moment est venu de dire ce que j’ai vu » (éditions Albin Michel). Il «balance sec», non pas que ses jugements soient très étonnants, ils sont énoncés, développés depuis trente ans par Bruno Gollnisch comme par les autres dirigeants du FN. Mais ils sortent cette fois de la bouche d’un homme qui a cru possible pendant des années de peser sur les orientations politiques de la droite libérale en lui apportant son soutien. Au fil des anecdotes, l’ex député, ex secrétaire d’Etat, ex président du Conseil général de Vendée n’épargne pas la classe politicienne. A commencer par ses anciens compagnons de l’UDF, du RPR, de l’UMP, les libéraux, les ralliés à l’euroatlantisme, tous ceux qui ont rendu les armes devant le moloch mondialiste, par manque de courage, cynisme, intérêt ou conviction.
Sur Radio courtoisie, Philippe de Villiers a souligné à quel point le mondialisme a contaminé les esprits. Nous le savons, le transfert des prérogatives politiques des Etats membres vers les instances bruxelloises relève déjà sur le fond d’une idéologie cosmopolite. La social-démocratie qui règne en maître dans les instances européistes fait sienne les préoccupations supranationales d’un « père de l’Europe » comme Jean Monnet (1888-1979) qui affirmait déjà que «les nations souveraines appartiennent au passé» et que «la communauté européenne elle-même n’est qu’une étape vers les formes d’organisation du monde de demain. »
M. De Villiers a ainsi confié: « J’ai compris ce qui se passait, de manière définitive, le 17 mars 2007. Je suis à Bruxelles, je me retrouve dans le grand salon d’honneur du Parlement européen. Il y a 400 personnes présentes, cela m’intrigue donc je me dis je reste là. Je vois Henri Kissinger, Brzezinski, les gens de Goldman Sachs avec Peter Sutherland, il y a Javier Solana, Mario Draghi, Trichet, Henri de Castries, etc… Des patrons, des grands journalistes, des banquiers, beaucoup d’Américains et évidemment des grands Européens. Je me demande la raison de leurs présences et à entendre les discours je comprends. Ils parlent de société sans racine, de gouvernance mondiale, comment utiliser le réchauffement climatique, ensuite ils expliquent qu’il faut créer un grand marché transatlantique pour tuer l’Europe et tuer les nations. A plusieurs reprises, Sutherland explique : aidez-moi à dissoudre les nations, il deviendra le délégué de l’Onu pour défendre un rapport qui s’appelle La migration de remplacement, ce soir là ils disent tout.»
Dans un petite pastille vidéo de promotion de son livre, il explique encore : « J’ai vu se profiler derrière les petits mensonges et les grands menteurs, la haute trahison, je pèse mes mots. La haute trahison de celles et ceux, des élites mondialisées françaises qui ont abandonné la France et blessé son âme. C’est à dire, ceux qui avaient intérêt, des entreprises post-nationales notamment, à démolir, abattre les frontières, les Etats, les Nations. Et ceux qui par idéologie voulaient un homme nouveau, un homme nomade, fabriquer un homme nomade, détacher de ses patries charnelles, de ses attachements vitaux, sans patrie ni sexe et qui soit manipulable comme un consommateur compulsif. Donc un homme nomade déraciné.»
Dans le même esprit, de Villiers pointe aussi la soumission de nos « élites » non seulement devant Washington mais aussi devant le Qatar et l’Arabie saoudite, nos clients qui sont devenus nos maîtres par la puissance de leur pétrodollars et l’esprit de dhimmitude, la veulerie, la lâcheté des partis dits de gouvernement.
« Le désastre ne peut plus être maquillé. Partout monte, chez les Français, le sentiment de dépossession. Nous sommes entrés dans le temps où l’imposture n’a plus ni ressource ni réserve. La classe politique va connaître le chaos. Il n’y a plus ni précaution à prendre ni personne à ménager. Il faut que les Français sachent.»
Jusqu’ou va-t-on descendre ? On peut aussi se le demander quand on apprend qu’un escroc intellectuel comme le philosophe pipo(le) Bernard-Henri Lévy a été invité lundi comme conférencier à l’IHEDN (Institut des Hautes Études de Défense Nationale) ! François Jourdier le rappelait sur boulevard voltaire, l’IHEDN « relève du Premier ministre, « a pour mission de donner à des hauts fonctionnaires, officiers supérieurs, cadres des différents systèmes d’activité, une information approfondie sur la défense nationale comprise au sens large du terme ».
BHL n’a bien évidemment rien à y faire lui que l’on a « vu en 2008 conseiller Mikheil Saakachvili, président de la Géorgie, dans sa folle tentative de récupérer contre les Russes l’Ossétie du sud. Plus tard en 2011, il poussera Nicolas Sarkozy à intervenir en Libye, entraînant l’assassinat de Mouammar Kadhafi et l’éclatement du pays, la déstabilisation du Sahel et, maintenant, l’afflux de migrants à travers la Méditerranée. Il affirmera le 11 novembre 2011 s’être engagé en Libye en tant que juif et sioniste : J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël. Et maintenant en Syrie, il défend l’intervention de la France »…et joue le même jeu trouble et malsain de boutefeu en Ukraine.
Autre illustration de la guerre idéologique livrée à tous ceux qui remettent en cause la propagande mondialiste (et la question du climat est utilisée aussi à des fins supranationales comme le notait aussi P. de Villiers), le cas de Philippe Verdier. L’express relate aujourd’hui que ce dernier, « chef du service météo de France Télévisions, auteur d’un livre (Climat Investigation, éditions Ring) a annoncé ce mercredi que le service public lui avait demandé de rester chez lui.»
Pourquoi ? Et bien parce que dans son ouvrage il ose «(mettre) en cause la probité des scientifiques du Groupe d’experts sur l’évolution du climat (Giec) qui regroupe des spécialistes du monde entier et fait référence ».
Bruno Gollnisch le rappelait dans un entretien accordé à Civitas en mai dernier, «le réchauffement climatique paraît aujourd’hui à peu près établi. En revanche, a-t-il véritablement sa cause dans l’activité humaine ou pas? C’est un point tout à fait central, et sur lequel nous devons approfondir notre réflexion, mais à partir d’expertises scientifiques indépendantes. J’avais moi-même, quand je dirigeais le comité scientifique du Front National, organisé un colloque à ce sujet où des spécialistes éminents avaient exprimé un point de vue sensiblement différent de celui qui est aujourd’hui communément admis. Parce que la réaction du politique doit être tout à fait différente, selon qu’il se confirme ou pas que ce réchauffement a une origine humaine ».
Les dogmes du GIEC qui impute à la seule l’activité humaine le réchauffement climatique, sont en effet remis en question par une large partie de la communauté scientifique qui a peu, ou très rarement, accès à la parole médiatique.
Bref, il est légitime de douter des affirmations du GIEC , comme le font nombre de scientifiques avec des arguments sérieux. C’est le cas de Sami Solanki, spécialiste de physique solaire, du météorologiste Henrik Svensmark ou encore de Gerd Wendler, directeur du Centre de recherche climatique de l’université d’Alaska, qui réfutent certaines positions du GIEC.
Pour ne rien dire des travaux étoffés du mathématicien Benoît Rittaud exposés dans son livre «Le mythe climatique», du géochimiste, membre de l’Académie des sciences française et de la National Academy of Sciences Claude Allégre (voir son ouvrage«L’imposture climatique»), ou encore par le polytechnicien Christian Gerondeau dans «CO2, un mythe planétaire»…
A quand une loi pour interdire, criminaliser tout débat, toute pensée déviante sur la question ? Après tout, quand ont constate l’inquiétante évolution orwellienne, totalitaire de notre démocratie progressiste, tout est possible…
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