Le blog de Bruno Gollnisch

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Par ici la sortie

17 juin 2016 4 commentaires

Drapeau européenIncapable de faire respecter l’ordre public, le gouvernement rejette la faute des débordements dans les manifs contre la loi el Khomri  sur la CGT. Il ne s’agit certes pas d’exonérer la centrale syndicale d’obédience communiste de ses fautes lourdes, voire de ses éventuelles complicités, plus ou moins implicites,  avec les casseurs antifas. Une engeance que le FN subit depuis des années aux abords de ses réunions comme le rappelait  Bruno Gollnisch dans sa toute récente vidéo mise en ligne  sur notre blogue. Pour autant il est piquant  de voir qu’il n’a fallu que quelques jours à l’Etat pour repérer et expulser des hooligans russes reconnus coupables d’affrontements  avec  des supporters anglais à Marseille notamment. Nos lecteurs ne seront pas non plus étonnés de constater que les « grands » médias taisent pudiquement la part prise  dans ses violences dans la cité phocéenne,  commises au même moment et au même endroit,   par « nos »   racailles autochtones. Or, l’exécutif serait  pourtant  incapable de mettre  hors d’état de nuire  quelques centaines d‘antifas.

Casseurs  Français, mais aussi Belges, Néerlandais, Anglais,   Allemands  qui se livrent depuis maintenant  plusieurs  mois à un tour de France du saccage des biens publics (payés par nos impôts),  privés ( les commerçants, les automobilistes concernés  seront-ils vraiment indemnisés à la hauteur des préjudices dont ils sont victimes?) et aux  violences contre les forces de l’ordre (plusieurs centaines de blessés).

Quel message est-il donc  ainsi envoyé aux ennemis de la France, puissance nucléaire, seconde économie de l’UE, qui constatent qu’une poignée de nervis encapuchonnés, pour ne rien dire des  quelques milliers de fous d’Allah fichés S , font plier  le gouvernement,  régner la terreur et crachent sur   notre dignité, notre sécurité, notre souveraineté?

De souveraineté, mais aussi d’identité, il est encore question, ô combien,  à une semaine du référendum sur éventuelle sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne .  Nicolas Bay l’a rappelé,  même si  cette consultation débouchait sur le maintien des Britanniques  dans l’UE, « le message sera passé que l’Europe est un échec et qu’elle n’est pas démocratique  (…). Ce qui est intéressant, c’est que cela montre qu’une telle consultation est possible alors même que le Royaume-Uni, qui n’est ni dans la zone euro ni dans l’espace Schengen, subit moins d’inconvénients que (la France) ». Le député européen et secrétaire général du FN a pointé ce   « printemps du souverainisme » qui s’étend  sur l’Europe comme le prouve les récents résultats élctoraux en Autriche, en Hongrie, en Pologne, en Slovaquie…

Le meurtre sauvage   hier de Jo Cox députée travailliste  pro UE dans sa circonscription à Birstall (par un homme qui se serait déclaré opposé à Bruxelles), qui a soulevé l’émotion que l’on imagine,  peut-il  influer sur le cours du scrutin? Ce qui est en tout cas  certain, et de nombreux médias l’on souligné, c’est que la question de l’immigration est au cœur du débat outre-Manche.

Le Point  donnait cette semaine la parole à Tony Travers, « spécialiste du Grand Londres, » selon lequel , « l’immigration est la vraie thématique de ce référendum, la capitale anglaise, foncièrement anti-Brexit, allie immigration et prospérité » affirme-t-il, « Londres a toutes les caractéristiques du maintien dans l’Union européenne : une population jeune, très éduquée, en majorité aisée. De plus, 40 % de la population est née à l’étranger et 40 % n’est pas blanche. À sa manière, le nouveau maire, Sadiq Khan, illustre par excellence cette ville-monde. »  Bref , bobos+ City+ immigration de peuplement+ idéologie multiculturaliste= adhésion à Bruxelles.  CQFD…

Philippe Bernard, dans Le Monde,  résume la  campagne autour du Brexit chez nos voisins:  « Economie contre immigration. Du poids relatif de ces deux thématiques dans l’opinion britannique dépend le résultat du référendum du 23 juin sur le maintien (in) ou la sortie (out) de l’Union européenne. Tandis que les pro européens brandissent la menace d’une récession (…),  les partisans du  Brexit répètent que seul un divorce avec l’UE permettra de faire diminuer le flux d’immigration. Ces derniers rêvent de transformer le référendum sur l’Europe en consultation sur l’immigration. S’ils y parviennent, le Royaume-Uni sortira de l’UE tant l’obsession pour les étrangers, martelée depuis des décennies par la presse populaire tabloïd, paraît s’être enkystée  (sic) chez les électeurs britanniques. »

Plusieurs sondages successifs , réputés, peut être à raison,  peu fiables outre-Manche , a notamment expliqué Laurence Parisot, vice-présidente de  l’Ifop),  enregistrent désormais  une victoire des partisans du Brexit.  Bruno Gollnisch l’évoquait également dans sa vidéo enregistrée au Parlement européen, les européistes multiplient en conséquence  les mises en garde apocalyptiques. Exemples parmi d’autres, le chef du Parti travailliste Jeremy Corbyn, Le ministre libéral  des Finances de David  Cameron,  George Osborne, Nicolas Sarkozy, leurs  collègues bruxellois,  la direction du PS et  du Parti communiste évoquent  une « catastrophe » en cas de sortie de l’UE.  Les gardiens du dogme, les commissaires politiques du microcosme   invoquent  une absence de plan B,   promettent un effondrement économique, des impôts en pagaille et un chômage repartant à la hausse pour dissuader les Britanniques de voter pour la sortie de l’UE. Une propagande  qui n’est pas sans rappeler celle qui fut mise en  oeuvre lors du référendum sur la Constitution européenne de 2005,  qui nous fut certes finalement  imposée par les parlementaires de l’UMPS .

 « Au Conseil européen, à la Commission, l’angoisse monte… Et on prend ses dispositions.  La dynamique n’est pas bonne et on approche du point de non-retour, glisse un diplomate européen, mardi 14 juin ». « (Le très atlantiste, NDLR)  président du Conseil européen Donald Tusk – qui a prédit, dans Bild,  le début de la destruction de l’UE mais aussi de la civilisation occidentale (sic)  en cas de Brexit –, aurait prévu de consulter les dirigeants européens juste avant le vote britannique pour tenter de mettre tout le monde d’accord sur une déclaration commune » rapportait Cécile Ducourtieux  correspondante du Monde à Bruxelles. L’Afp indique que « l’inquiétude continue à gagner les marchés financiers », qu’ « un vent de « panique souffle désormais sur le camp du maintien , ont expliqué au Times et au Guardian des sources au sein de la campagne en faveur de l’UE ».

Une UE rejetée de plus en plus massivement, au nom de raisons objectives,  par un nombre croissant d’Européens, que même ses grands pontes reconnaissent parfois lucidement. Début mai, lors lors d’une réunion publique sur « l’avenir de l’Europe » qui s’est tenue  à Rome, en présence du  président du Conseil italien Matteo Renzi, du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, du président du Conseil européen Donald Tusk et du  président du Parlement européen Martin Schulz, ces derniers ont décrit  (une partie) des causes de ce désenchantement.

L’Afp rapportait les propos suivants: « L’Europe est une promesse, mais une promesse qui n’a pas été tenue. (L’Europe) était une promesse faite tous les jours pour davantage d’emplois, davantage de services et de croissance, et des générations d’Européens ont consenti des sacrifices dans l’attente de cette promesse, au moins pour leurs enfants, a expliqué M. Shultz. Or, a-t-il ajouté, les dirigeants européens continuent à demander des sacrifices, moins de services, plus d’impôts, pour quoi faire ? Pour sauver des banques. Il y a dès lors un sentiment d’injustice. Ce n’est pas l’Europe qu’ils voulaient voir.« 

« A trop idéaliser l’Europe, à la considérer comme un projet d’Union avec un seul Etat, une seule nation, c’est non seulement complètement irréaliste, mais aussi dévastateur pour son avenir. Le rêve d’un seul Etat européen, d’une seule nation européenne est une illusion. Nous devons accepter de vivre dans une Europe avec différentes monnaies, avec différentes forces politiques, et la pire chose est de prétendre de ne pas le savoir a indiqué de son côté M. Tusk. »  A eux d’en tirer les conséquences jusqu’au bout (mais ne rêvons pas), le  Front National lui l’a déjà fait.

 

 

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Classé sous :Actualités Balisé avec :antifas, Brexit, Bruno Gollnisch, casseurs, CGT, Commission européenne, Conseil européen, David Cameron, Donald Tusk, Europe de Bruxelles, George Osborne, Jean-Claude Juncker, Jeremy Corbyn, Jo Cox, loi El Khomri, Martin Schulz, Matteo Renzi, Nicolas Bay, referendum, Tony Travers, UE, Union européenne

Commentaires

  1. philippe bestetti dit

    17 juin 2016 à 12 h 11 min

    la casse ! toute grande manifestation amène son lot de casseurs. mais d’où viennent ces casseurs ? qui sont ces casseurs ? il n’ai pas utile de faire appel à James bond ou à sherlock Holmes pour le savoir. Pour ce qui est de la cgt, qu’on l’interdise ou pas ça me laisse plutôt froid car partout où j’ai travaillé je ne connais aucun salarié français , même adhérent chez elle qui a réussi à se faire aider en cas de besoin. Pour d’autres nationalités, la CGT etait par contre toujours présente. D’ailleurs, pour memoire, vous souvenez vous de l’époque où le FN avait voulu créer son propre syndicat ? l’esprit démocratique de ce syndicat, comme des autres aussi, à été démontré. .
    Par contre ce qui est injuste, c’est que si décision est prise pour que seule la cgt soit portée responsable de ces débordements, il faudrait aussi revoir les responsabilités des clubs de foot lors des grands championnats. Mais il est vrai que le psg appartenant au quatar, ça pourrait déplaire aux « amis » islamistes.
    Mais rassurez vous, que ça ne vous empêche pas de dormir. Si le FN est au second tour avec le ps ou les républicains, la cgt et ses adhérents soutiendront ces deux partis.et pas le FN.
    Chez ceux qui ont manifesté contre la loi travail, combien vont votés ou revoter socialiste ? si ce n’est pas à ces élections ce sera aux prochaines. puisqu’ils auront tout oublié.

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  2. Roger dit

    17 juin 2016 à 12 h 32 min

    Belle conclusion ! Pour ma part, je suis persuadé que le Royaume Unis sera physiquement toujours à la même place, relié au continent par le Tunnel, par les avions entre Roissy et Londres, que les Cab continueront à rouler à gauche autour de Piccadilly et que les restaurants anglais continueront à nous servir leur épouvantable cuisine ! Et ce, quelque soit le sort du Brexit !
    Les seuls à qui la sortie de l’UE peut faire peur, ce sont les Junker, les banquiers, les profiteur de l’inertie de ce mammouth dirigé par Bruxelles et ses commissaires non-élus, hors sol, dictateurs d’une austérité criminelle contre les nations et les peuples..

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  3. Toto dit

    17 juin 2016 à 18 h 01 min

    Les vrais chiffres de la manif

    http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/la-verite-sur-les-chiffres-de-la-manifestation-a-paris-le-14-juin-et-le-mensonge-ehonte-de-la-police-manif14juin/

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  4. yéti dit

    17 juin 2016 à 20 h 32 min

    La CGT perd de son fondement communiste et se fait repeupler par des gôôôchistes sans-frontièristes, casseurs anti-état, financés par Soros&Co.

    Londres n’ est désormais peuplé que de 45 % de british souchiens , Bruxelles 24 % ! Et en île-de-ex-France 60 % de naissances sont le fait de populations coloniales, avec un beau 90% dans le 93, record de natalité du Benêtland …

    En 2015, au Royaume-Uni, on recense environ 1,5 million de contrats avec quelques heures par mois et 1,3 million de plus sans aucune heure travaillée, tous sortis des stats du chômage …

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Contrat_z%C3%A9ro_heure
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2281941/600-000-decade-white-flight-London-White-Britons-minority-capital.html

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