Marine Le Pen s’est livrée à une solide et intelligente explication de l‘enjeu de civilisation que constituait cette présidentielle, de son programme, de sa vision du monde, hier soir sur TF1 dans l’émission « Elysée 2017 ». On est jamais mieux servi que par soi même Le Monde, un des quotidiens les plus subventionnés avec notre argent par l’oligarchie au pouvoir, journal détenu par le trio Bergé-Pigasse-Niel, trois soutiens enthousiastes de la candidature Macron, tire ce matin à boulets rouges sur la prestation de la candidate national via son blogue Les décodeurs. Les journalistes-militants (déconneurs) de gauche, Adrien Sénécat et Samuel Laurent, expliquent sans rire que que sur les thèmes de l’Europe liberticide de Bruxelles, Macron, l’emploi, le pouvoir d’achat, les conséquences du passage à l’euro, « (Marine) a multiplié les fausses affirmations et les allusions douteuses» (sic). Les décodeurs rappelons-le, c’est la mise en place du Decodex financé par le « Fonds Google » à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d’euros comme l’a avoué M. Laurent. Un outil qui distribue bons et mauvais points aux sites d’informations, selon des critères souvent extrêmement partiaux et biaisés, faisant la part belle au respect ou non, du catéchisme progressiste, de la doxa officielle et de sa propagande. Comme le soulignait notamment avec justesse Laurent Berruyer sur son blogue Les Crises, le « service de vérification des faits (du Monde) ne pouvait qu’aboutir à sa transformation insidieuse en une sorte de Ministère de la Vérité qui prétend dire le Vrai.». Dans les faits «une Police de la pensée, car toute autorité prétendant dire le Vrai ne peut accepter de voir son autorité remise en question, dans le cas où des personnes persistent volontairement dans l’erreur. Un tel Pouvoir constitué est donc toujours tenté d’abuser de ses prérogatives.» Un constat que l’on peut bien évidemment étendre à la quasi totalité des médias Français aux mains d’une poignée milliardaires acquis à l’idéologie du sans-frontièrisme, du laisser-faire laisser-passer dans tous les domaines,
Cela en dit long sur la neutralité, l’objectivité et la rigueur intellectuelle du personnage, c’est ce même Samuel Laurent, aujourd’hui en service commandé pour faire élire l’héritier de François Hollande à l’Elysée le 7 mai, qui affirmait sans rire en août 2014, toujours dans Le Monde, que la pression migratoire en France est peu ou prou la même depuis des décennies, que l’immigration de peuplement n’est qu’un mauvais fantasme de souchiens abrutis, frileux et animés de mauvaises pulsions.
La question migratoire est bien en effet un marqueur fort dans cette présidentielle, une ligne de démarcation essentielle. Nous l’avons dit, c’est l’immigrationnisme de Jean-Luc Mélenchon qui le prive du soutien d’une très grande majorité des suffrages populaires. Et c’est ce même immigrationnisme, qu’il partage avec Emmanuel Macron et l’oligarchie libérale qu’il prétend combattre, qui explique sa détestation de l’opposition nationale, populaire et sociale.
Une préoccupation qui est pourtant aussi prégnante pour une partie de l’électorat protestataire qui a décidé de voter pour le candidat de la France Insoumise pour faire entendre son ras-le-bol des élites bruxelloises, du conglomérat LR-PS-UDI-EELV. Les derniers sondages indiquent ainsi que d’ores et déjà 17% à 19% des électeurs mélenchonistes du premier tour pourraient voter Marine Le Pen au second. C’est là la plus grande frousse de M. Mélenchon qui, blessé dans son orgueil -il a beaucoup de mal depuis dimanche sur le plan personnel à encaisser son échec à accéder à la finale – n’ a pas donné de consigne de vote, expliquant qu’il ne communiquerait pas le sien… Pouvait-il faire autrement pour sauver les apparences?
Bien sûr, l’eurodéputé socialo-lambertiste du Grand Orient a décidé de consulter ses militants sur cette question mais sans leur proposer l’option du vote Marine. Car la France Insoumise, forgerie socialo-trotskiste complétée des débris du parti communiste, ne tient que par le talent de son candidat et reste avant tout une machine de guerre contre l’identité nationale, désireuse de faire table rase d’une France enracinée et charnelle. C’est pourquoi un Emmanuel Macron, décrit pourtant comme l’adversaire principal par M. Mélenchon depuis un an, qui entend matraquer les Français d’en bas et liquider la France, par le haut dans le magma eurofédéraste sous tutelle mondialiste, par le bas dans le communautarisme et la poursuite de immigration dite légale, aura toujours in fine les faveurs de l’extrême-gauche. Sur LCI, Alexis Corbière, porte-parole de la France Insoumise, en a fait une nouvelle fois l’aveu. Le 7 mai a-t-il dit, « certains (des électeurs de Jean-Luc Mélenchon, NDLR) utiliseront le bulletin de vote blanc, d’autres Macron, en se bouchant le nez. Les deux attitudes sont dignes, sont nobles. Mais pas une voix pour Le Pen. Jamais cela! ».
A l’autre bout de l’échiquier (ou du damier maçonnique au choix), les caciques de LR entendent aussi finir le boulot de destruction de notre pays, en finir avec 15 siècles d’identité française. Le 23 avril au soir, c’est l’emblématique François Baroin, le sénateur-maire de Troyes, ex ministre sarkozyste, à qui M. Fillon avait promis Matignon en cas de victoire, qui indiquait qu’« à titre personnel, (il voterait) naturellement Emmanuel Macron ». Un choix confirmé par l’ensemble du bureau politique de LR, malgré des résistances à la marge (les partisans du ni-ni –Éric Ciotti, Henri Guaino, Nadine Morano, Jean-Frédéric Poisson, Laurent Wauqiez. C’est ce même M. Baroin, qui déclarait cinq jours auparavant, élément de langage repris peu ou prou dans les mêmes termes par certains soutiens du candidat de LR, que « Emmanuel Macron est le porte-parole du communautarisme, et le communautarisme c’est l’ennemi de la République. » Un ennemi de la République pour lequel une officine proche de LR, la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) appelle également à voter, face au «danger bien réel » du Front National a affirmé son président, Alain Jakubowicz,
Alors oui, Marine Le Pen et le FN sont bien une alternative franche à ce chaos programmé affirme Bruno Gollnisch. C’est un indicateur qui ne trompe pas, en Seine-Saint-Denis, les deux gros candidats les plus favorables à l’immigration ont raflé à eux deux près de 60% des suffrages ( 34% pour Mélenchon, 24% pour Macron). Plus globalement, la politique Terra Nova initiée par le gouvernement, a eu également comme résultat une fabrication à la chaîne de Français de papier qui a débouché notamment sur l’inscription de 800 000 nouveaux électeurs entre 2012 et 2017. Les Français doivent écouter leur instinct pour décoder ce qui se cache derrière la petite musique malsaine des prophètes de malheur(s) de l’établissement, ouvrir les yeux, rapidement, maintenant. Avant qu’il ne soit trop tard.
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